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Mon univers dark underground où le réel et le virtuel se côtoient...
Bonne visite chez la vieille corneille que je suis et à vous de m'apprivoiser ! Gnark ! Gnark !

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37 articles taggés grands auteurs

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Mary Higgins Clark : " Dans la rue où vit celle que j'aime "

Mary Higgins Clark : " Dans la rue où vit celle que j'aime "Mary Higgins Clark : " Dans la rue où vit celle que j'aime "
 
Second roman de Mary Higgins Clark que je lis et qui me permets de découvrir cette auteur qu'on n'a même plus besoin de présenter. J'ai profité de mon week-end de Pâques pour le terminer.

Si je devais résumer mon impression après la lecture de " Dans la rue où vit celle que j'aime ", je dirais que c'est un roman qui n'est pas vraiment marquant. J'ai passé un ennuyeux moment en le lisant où j'ai eu la sensation de lire un roman d'une simple enquête policière, avec un cadre vraiment agréable et un début de romance qu'on essaye d'imposer au lecteur. 
 
Disons-le sans ambages, une histoire très insolite embrouillée à l'extrême ! Beaucoup de personnages inutiles qui vous donne le tournis on arrive à un point où on confond les personnages et on s'interroge qui est qui avec des particularités sans intérêts. En outre le style de l'écriture manque de légèreté, de vivacité
Comme avis personnel un roman à oublier !

 
Et les petits "défauts" de Mary Higgins Clark sont horripilants lors de la lecture de ses romans et m'énervent. Pour en citer quelques uns : je pense a certains détails comme les tenues vestimentaires des personnes ou la couleur des draps dans le lit des personnages (en ce qui me concerne je trouve que ça n'apporte aucun intérêt au roman), le changement de personnage dans chaque chapitre me dérange aussi parce que je m'embrouille très souvent, du coup je ne sais plus qui est qui !


Le suspens et le rythme sont haletants et il est difficile de deviner quoi que ce soit, d'autant plus qu'il y a deux histoires en même temps ! Bon le seul truc un peu gros c'est qu'Emilie soit au coeur de deux enquêtes ; il lui arrive beaucoup de choses en peu de temps mais bon, ça embrouille un peu les pistes !


Néanmoins, j'avoue ne pas avoir été tellement surprise par l'identité du meurtrier. Je m'y attendais probablement même si je ne voulais pas l'admettre. Ce que j'aime par dessus tout, c'est connaître les motivations pour avoir commis de tels actes. C'est là que toute la lumière se fait et c'est à ce moment que l'affaire est résolue. C'est en comprenant les agissements de chacun que tous les éléments du puzzle se mettent en place. Ça ne paraît pas évident mais ça donne des explications à ce qu'il s'est passé.

La fin m'a faite sourire. Pas parce que c'est amusant mais plutôt parce que l'auteur a voulu nous laisser une petite pointe de suspense pour clore l'histoire. Ça n'a pour intention que de laisser le doute persister.

En conclusion, mon second Mary Higgins Clark ne fut pas haletant au point de mettre tous mes sens en alerte comme sait le faire Monsieur Stephen King !
 
Même si la plupart des critiques sur ce livre sont positives, la mienne ne l'est pas... Je n'ai pas du tout aimé le style de cet auteur en plus de l'histoire qui m'a parue ennuyeuse et interminable. J'ai du mal à comprendre le trop grand sucès de cet auteur ( Désolée pour les Higgins Clark addict'), mise à part qu'elle a sorti de nombreux livres, je ne trouve pas que ses romans sortent de l'ordinaire...
 
Mary Higgins Clark : " Dans la rue où vit celle que j'aime "
Tags : grands auteurs
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#Posté le mardi 23 avril 2019 07:56

Modifié le mardi 23 avril 2019 08:34

Extrait

Extrait
 
Bonjour, répondit poliment le Petit Prince...
 
 
- Viens jouer avec moi, proposa le Petit Prince au renard,je suis tellement triste.
- Je ne peux pas, répondit-il, je ne suis pas apprivoisé.
- Ah! Pardon, fit le Petit Prince. Mais après réflexion, il ajouta:
- Que signifie “apprivoiser”?...
- C'est une chose trop oubliée, dit le renard. Ca signifie “créer des liens”
- Créer des liens?
- Bien sûr, dit le renard. Tu n'es encore pour moi qu'un petit garçon tout semblable à cent mille petits garçons.
Et je n'ai pas besoin de toi. Et tu n'as pas besoin de moi non plus.Je ne suis pour toi qu'un renard semblable à cent mille renards.
Mais si tu m'apprivoises, nous aurons besoin l'un de l'autre. Tu seras pour moi unique au monde. Je serai pour toi unique au monde...
 
D'après Antoine de Saint Exupéry, écrit en 1943
 
Extrait
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#Posté le vendredi 28 septembre 2018 08:00

Loups

Loups
 
Le prodige de ce grand départ céleste, qu'on appelle la mort, c'est que ceux qui partent ne s'éloignent point.
Ils sont dans un monde de clarté, mais ils assistent, témoins attendris, à notre monde de ténèbres.
Ils sont en haut et tout près.
Oh ! Qui que vous soyez, qui avez vu s'évanouir dans la tombe un être cher, ne vous croyez pas quittés par lui.
Il est à côté de vous plus que jamais.
La beauté de la mort, c'est la présence : présence inexprimable des âmes aimées, souriant à nos yeux en larmes.
L'être pleuré est disparu, non parti.
Nous n'apercevons plus son doux visage ; nous nous sentons sous ses ailes...
Les morts sont les invisibles, mais ils ne sont pas les absents. [ ... ]
La mort, c'est la montée, au degré supérieur, de tout ce qui a vécu.
Ascension éblouissante et sacrée, chacun reçoit son augmentation.
Tout se transfigure dans la lumière et par la lumière.

Victor Hugo

Loups
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#Posté le jeudi 15 février 2018 13:15

Modifié le jeudi 15 février 2018 13:27

Enki Bilal : « On se bat avec des technologies qui prennent notre concentration »

 
Enki Bilal : « On se bat avec des technologies qui prennent notre concentration »
 
Nous sommes en 2041 et toutes nos données numériques ont disparu d'un coup. Les smartphones, les ordinateurs et les voitures autonomes sont encore là, mais leur contenu s'est volatilisé. Sans data, plus de carburant pour faire tourner la machine du monde moderne. Tel est le scénario imaginé par Enki Bilal dans son nouvel album, Bug, paru le 22 novembre aux éditions Casterman. Un album apocalyptique, peu amène envers une espèce humaine en perdition dès qu'on lui retire Facebook... Nous avons discuté avec l'auteur de cette trame très sombre et, plus largement, de l'impact du numérique sur notre cerveau et sur nos vies.

 
Second opus de l'historien israélien Yuval Noah Harari, après Homo Sapiens, Homo Deus imagine l'avènement du « dataïsme ». Une religion des données qui dépossèderait les humains de leur autorité pour la transférer aux algorithmes, et comblerait le vide spirituel contemporain. C'est justement Harari que cite Enki Bilal en épigraphe de Bug, avec les mots suivants : « Le péché le plus grave serait de bloquer le flux de données. Qu'est-ce que la mort, sinon un Etat où l'information ne circule plus ? »

Dans Bug, l'information ne circule plus, alors la société déraille : les avions se crashent, des centaines de milliers d'usagers sont bloqués dans des ascenseurs numérisés, les banques sont attaquées, plus de 30 000 suicides « psycho-traumatiques » sont à déplorer... Dans le même temps, la mémoire du monde semble avoir été intégralement transférée dans le cerveau d'un seul homme : Cameron Hobb, de retour d'une mission sur Mars...

Après avoir imaginé le grand déréglement climatique, entre 2009 et 2014 dans sa trilogie Coup de sang, Bilal s'est consacré à la peinture. Il revient trois ans plus tard avec un sujet inépuisable, celui des travers de nos sociétés numériques.
 
Enki Bilal : « On se bat avec des technologies qui prennent notre concentration »
 
Usbek & Rica : Quel est le point de départ de Bug ? Est-ce votre observation du quotidien ? Ou des lectures ? Des mises en garde d'experts en cybersécurité sur la fragilité de notre société numérique, des avertissements sur notre rapport aux écrans, des reportages sur le transhumanisme ?

Enki Bilal : Un peu tout ça à la fois, c'est un regard global vers la zone proche de notre avenir. Je sortais d'une fable mythologique un peu délirante, j'avais envie de me poser sur quelque chose d'un peu plus concret. Il y a Elon Musk et ses déclarations sur un proche voyage sur Mars, il y a les avancées de la robotique, de l'intelligence artificielle, tout ce qui s'installe réellement dans nos vies, et qui m'amène à me dire : et si ça buggait complètement ? Si tout disparaissait ? Il y a des pare-feux à tous les niveaux, donc je sais qu'un bug général ne peut pas arriver, mais je ne voulais pas d'une explication rationnelle à cette disparition. Pour ne pas avoir à rendre des comptes à des spécialistes. En trouvant le titre, « bug », je me suis rendu compte que le sens en anglais, « bestiole, insecte », inspire quelque chose d'un peu répugnant, donc j'ai imaginé qu'un type revienne de Mars et j'ai pensé à Alien... Ça désamorce aussi le côté rationnel. Dans le même temps, on est en 2041, date à laquelle il y aura eu au moins une mission pour Mars, dirigée par Musk ou par quelqu'un d'autre. C'est une temporalité très proche, ce qui me permet de ne pas représenter un monde futuriste : il ne fallait pas créer visuellement une rupture supplémentaire. Je voulais qu'on voie que le bug pourrait quasiment arriver maintenant.
 
Enki Bilal : « On se bat avec des technologies qui prennent notre concentration »
 
Vous évoquez Elon Musk : dans Bug, il a 70 ans, Zuckerberg 57, et Ray Kurzweil 93. Ils représentent le petit monde de la Silicon Valley, rassemblé dans une secte, plongée dans la sidération. Quel rôle jouent pour vous ces nouveaux gourous ?
 
Ils ont une responsabilité dans la mesure où ils ont lancé la machine de la numérisation du monde, et la font prospérer. Dans l'album, ils sont les premiers à comprendre à quel point ils sont dans l'impuissance. Et dans la suite, ils vont vouloir mettre la main sur Cameron Hobb, tout comme des individus pourront avoir envie de mettre la main sur lui pour le séquestrer dans une cave et lui extorquer ses données. Le sujet va évoluer, il est tellement énorme... Je pensais en faire un one-shot de 200 pages mais j'ai réalisé au bout des premières pages que ça pouvait aller dans tous les sens, de la façon dont la vie d'un couple est affectée jusqu'à une échelle plus globale, celle de guerres entre États.
 
 
Cameron Hobb, le héros, qui a aspiré toute la mémoire, « c'est Internet à lui tout seul », dites-vous. Pour s'en sortir face aux performances de l'intelligence artificielle, vaut-il mieux nous connecter directement à la machine via des lacets neuronaux ou des implants, comme le préconisent les transhumanistes, ou bien plutôt muscler nos cerveaux biologiques ?

Muscler le cerveau, c'est la solution la plus saine, la moins risquée. Avec le numérique, le cerveau s'avachit. D'une certaine façon, on devient paresseux. Je penche évidemment pour cette solution plutôt que pour une invasion, avec des choses comme des implants qui excitent sur le plan de l'imaginaire, mais sont dangereuses. Dans l'album, on va découvrir les dégâts des implants, à travers un personnage qui en est truffé. 
 
 
Étonnamment, vous ne faites pas directement mention de l'intelligence artificielle. Parce que pour vous le danger se situe dans le tout numérique avant tout, plutôt que dans l'IA susceptible de nous dépasser ?

L'intelligence artificielle va venir plus tard. Avec ce sujet, je viens d'ouvrir une boîte de Pandore... Je compte en faire une série de films, que je vais développer en parallèle. Et si on transpose, cet album, ce serait l'équivalent d'un épisode de 52 mn, ça ne concerne que 15 jours... J'ai l'impression que je touche à une thématique qui englobe toutes les thématiques. Et je dois dire que je suis toujours en admiration devant les gens qui arrivent à faire de l'autofiction sans parler du monde dans lequel on vit.


« Certains me disent que c'est une vision rétrograde, mais ce n'est pas une critique envers la jeune génération »


Dans Bug, sans données ni smartphones opérationnels, les ados se suicident. « Je ne veux plus vivre sans Siri ni Weface », écrit l'un deux. Plus loin, « on recherche les personnes nées avant 1980 » au « potentiel intellectuel pas totalement affecté par l'avènement du tout numérique ». Vous forcez le trait, bien sûr. N'est-ce pas malgré tout une vision très caricaturale de la jeunesse, qui s'émancipe pourtant aussi via les réseaux sociaux et Internet ?

Ca, ça choque, j'ai l'impression ! Certains me disent que c'est une vision rétrograde, mais ce n'est pas une critique envers la jeune génération. Quand je dis que des gamins n'oseront pas se regarder dans les yeux, c'est une réalité, je fais référence à une sonnette d'alarme posée par des médecins, des psychologues. Trop d'écrans finissent par nous couper du réel. Je suis désolé mais, pour le selfie par exemple, je m'inspire de ce que je vois. Je voyage beaucoup, j'observe les gens. Par exemple quand ils se croisent dans les ascenseurs : laisser sortir les gens, aujourd'hui, ça n'existe plus. Les gens très riches ou très bien éduqués, ils sortent avant que vous n'en sortiez, ils vous bousculent, soit parce qu'ils ont leur portable dans la main, soit parce qu'ils l'ont dans la tête. Et pour moi, les plus faibles, dans toutes les grandes ruptures sociales et technologiques, sont ceux qui trinquent. Je pense à ceux qui vont payer.


Enki Bilal : « On se bat avec des technologies qui prennent notre concentration »


Vous présentez quand même une nouvelle génération pas loin d'être stupide...

Je ne veux pas dire ça du tout. Ce n'est pas une question de bêtise, c'est une question de fonctionnement du cerveau. On ne peut pas reprocher à un nouveau pilote de ne pas savoir conduire un ancien avion, il a été formé à autre chose. C'est le système qui a produit ça : ceux qui croient que je m'en prends aux jeunes, ou à des gens de notre futur proche se trompent. C'est le système que je dénonce.
 
 
« Le contact, on ne va plus savoir ce que c'est. Ou le regard, deux regards qui s'accrochent et qui communiquent »


Les jeunes qui ont été entourés d'écrans dès tout petit sont « dévitalisés » par l'incident. À vos yeux, qu'a changé le numérique à notre sociabilité ?

On est persuadés qu'on communique énormément. Moi, je ne suis pas sur Facebook, ni sur aucun réseau social. Je considère que je communique à travers mes livres. Cette obsession de la communication permanente, finalement, ne crée pas davantage de liens. On a des amis qu'on ne connaît pas, on existe sans exister, et on devient soi-même comme quelque chose de virtuel. Le contact, on ne va plus savoir ce que c'est. Le contact charnel, j'entends. Ou le regard, deux regards qui s'accrochent et qui communiquent. Mais je le constate, je le lis de droite à gauche, et je ne fais que faire part d'une forme de questionnement. Je ne suis pas pessimiste sur le futur pour autant, c'est mon graphisme qui fait ça. Mais il y a de la dérision et de l'humour. Et je pense que la nouvelle génération, qui est en train de prendre les choses en main, va créer de nouveaux fonctionnements sociétaux, politiques, culturels...


 « Une autre machinerie est en train de se mettre en place. Les nouvelles générations vont nous imposer des nouvelles formes d'art »


Pas de bol pour les vingtenaires et trentenaires d'aujourd'hui alors, qui seraient donc juste nés au mauvais moment ?

On est dans une phase de dépression et de régression, je le pense sincèrement. Non pas que je sois du genre à dire “c'était mieux avant”, ce n'est pas ça. Je considère que la révolution numérique a coupé certains liens de transmission. Il y a un appauvrissement dans plein de secteurs culturels : la langue, les arts graphiques... Mais c'est quelque chose de passager. Parce qu'une autre machinerie est en train de se mettre en place. Les nouvelles générations vont nous imposer de nouvelles formes d'art : il y a la vidéo, tout ce qui est lié à la robotique, à l'IA... L'être humain a toujours su s'adapter à la société. Le monde est vaste. En Inde, en Chine, un peu partout va émerger toute une série de gens brillants qui vont faire progresser les choses. Nous vivons dans un monde absolument passionnant.


Enki Bilal : « On se bat avec des technologies qui prennent notre concentration »
La mémoire est au coeur de votre sujet. Sans pouvoir se reposer sur le numérique, sans documents, ni photos, ni rien, l'humanité n'a tout à coup plus de souvenirs. Qu'avez-vous peur que l'on oublie ?

Avec le numérique, l'homme a tout stocké dans des disques durs, dans l'idée qu'il allait « disponibiliser » son cerveau pour d'autres choses. On finit, tout bêtement, par ne plus connaître ses numéros de téléphone. Si on les a pas notés, on est perdus. C'est purement objectif. Mais on perd la mémoire de façon plus générale : que va t-on retenir de l'histoire du XXe siècle ? J'ai l'impression que le XXe siècle est en train de disparaître alors qu'il a été tellement fort, puissant, violent. J'ai l'impression qu'on veut le rendre obsolète, comme si c'était une mauvaise référence.

 
C'est-à-dire ? Où le trouvez-vous absent ? Dans les médias, la politique, la culture ?

Un peu partout. Comme si c'était un siècle honteux. Comme si on ne voulait pas voir. Dans Le Sommeil du monstre (le premier album de la Tétralogie du monstre, où il évoque le parcours de trois orphelins nés sous les bombes de Sarajevo, en 1993, et inspiré de son histoire personnelle, Ndlr), le devoir de mémoire était au coeur de l'histoire. Aujourd'hui, j'ai l'impression que cette fracture numérique modifie notre regard sur notre passé, sur le temps d'avant cette rupture.




« On se bat avec des technologies qui nous prennent notre concentration »


Parce qu'on vit dans le règne de l'instantané ?

Parce qu'on se bat avec des technologies qui nous prennent notre concentration. La génération des parents a dû s'adapter et cela crée tout un tas de dysfonctionnements sociétaux. Je pense que quand on analysera la période entre 2000 et 2020, il y aura des tas de choses intéressantes à dire. Il ne s'agit surtout pas de se tourner vers le passé pour contempler - je suis contre, bien sûr, je suis toujours tourné vers l'avenir - mais pour garder les fondamentaux mémoriels, forts, et un enracinement dans une réalité historique.

 
Vous nous assurez que votre vision du monde numérique est moins sombre qu'elle n'en a l'air. Pouvons-nous conclure sur le progrès que celui-ci a apporté, à vos yeux ?

Sur le plan médical, beaucoup de choses. Le problème, c'est qu'avec notre système financier, on n'a pas accès à toutes les extraordinaires découvertes, elles ne sont pas démocratisées. Les nanotechnologies, la possibilité d'aller voir au fin fond d'un corps dans un vaisseau minuscule... Il y a des progrès formidables sur le plan scientifique. Même l'A380, c'est exceptionnel. Le problème, c'est qu'il y a toujours le côté sombre et obscur. Paul Virilio dit que chaque nouvel avion magnifique invente le crash magnifique qui va avec. Je considère que le numérique a apporté énormément de progrès. Mais la grande question qui me taraude, c'est comment peut-on avoir autant de progrès et autant de régression sur le plan spirituel, avec l'obscurantisme religieux. Ca, ça fait peur. D'un côté, on va découvrir d'autres planètes, et de l'autre on en arrive à redire que la terre est plate.

 

 Bug, Tome 1, Enki Bilal, éd. Casterman, 88 pages, 18 ¤.


Enki Bilal : « On se bat avec des technologies qui prennent notre concentration »




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#Posté le lundi 18 décembre 2017 14:34

Modifié le lundi 18 décembre 2017 15:47

Aujourd'hui... Rimbaud

Aujourd'hui... Rimbaud
 
Je ne parlerai pas, je ne penserai rien :
Mais l'amour infini me montera dans l'âme


A. Rimbaud (Sensation)


Aujourd'hui... Rimbaud
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#Posté le samedi 21 octobre 2017 13:04

Les mouvements littéraires - 4

Les mouvements littéraires - 4
 
8. Le Symbolisme (XXe)
 
Mouvement essentiellement poétique qui joue sur les images, les symboles et les sensations. Les symbolistes établissent aussi une correspondance entre le monde intérieur de l'homme et le monde extérieur.
 
Quelques auteurs : Verlaine (1844 - 1896) - Rimbaud (1854-1891)
 
Les mouvements littéraires - 4Les mouvements littéraires - 4
 
9. Le Surréalisme (XXe)
 
Mouvement né dans les années 1920, précédé par le Dadaïsme qui nie tout et fait table rase du passé. Les surréalistes laissent libre cours à leur imagination et à leur inconscient ce qui engendre des textes originaux et poétiques.
 
Quelques auteurs : A. Breton (1896-1966)
 
Les mouvements littéraires - 4
 
10. Le Nouveau roman (XXe)
 
Il refuse le roman traditionnel du XIXe siècle, s'amuse à déconstruire la notion de héros : le personnage devient une entité vide, parfois réduit à une lettre ou un pronom.
 
Quelques auteurs : M. Duras (1914-1996) - N. Sarraute (1902-2001) - M. Butor (1926-...)
 
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#Posté le lundi 27 juin 2016 00:22

Modifié le lundi 27 juin 2016 00:43

Les mouvements littéraires - 3

Les mouvements littéraires - 3
 
5. Le Romantisme(XIXe siècle)
 
Mouvement littéraire et artistique de la première moitié du XIXe. L'expression des sentiments, la subjectivité (le " moi") et le mélange des genres le caractérisent.
 
Quelques auteurs : Victor Hugo (1802-1885) - Lamartine (1790_1869) - Musset (1810-1857)
Les mouvements littéraires - 3Les mouvements littéraires - 3Les mouvements littéraires - 3
 
 

 


 
6. Le Réalisme (XIXe)
 
Mouvement littéraire et culturel du XIXe qui développe la volonté de peindre le réel tel qu'il est de la manière la plus objective possible. Il refuse l'idéalisation et se soumet à l'exactitude des informations.
 
Quelques auteurs : Balzac (1799-1850) - Stendhal (1783-1842)


Les mouvements littéraires - 3Les mouvements littéraires - 3
 

 


 
7. Le Naturalisme (XIXe)
 
C'est la poursuite du Réalisme, de façon radicalisée, à la fin du XIXe. Il s'agit de décortiquer le réel de manière quasi scientifique.
 
Quelques auteurs : Zola (1840-1902) - Maupassant (1850-1893)


Les mouvements littéraires - 3Les mouvements littéraires - 3




 
 
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#Posté le jeudi 23 juin 2016 03:06

Modifié le jeudi 23 juin 2016 03:29

Les mouvements littéraires - 2

Les mouvements littéraires - 2
 
3. Le Classicisme (XVIIe)
 
Mouvement littéraire et artistique de la seconde moitié du XVIIe. Il repose sur des règles strictes (règle de l'unité de lieu, de temps et d'action au théâtre). Il fait l'éloge de la clarté et de l'harmonie (Boileau).
 
Quelques auteurs : Racine (1639-1699) - Molière (1622-1673) - La Fontaine (1621-1695)
 
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4. Les Lumières (XVIIIe)


Mouvement fondé par les écrivains philosophique du XViIIE. Ils rédigent une Encyclopédie qui a pour but de vulgariser le savoir. Ils combattent les injustices. Ils dénoncent l'esclavagisme, la guerre, les abus de la religion (= le fanatisme).


Quelques auteurs : Montesquieu (1689-1755) - Diderot (1713-1784) - Voltaire (1694-1778) - Rousseau (1712-1778)


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#Posté le mercredi 22 juin 2016 03:16

Modifié le mercredi 22 juin 2016 03:32

Les mouvements littéraires - 1

Les mouvements littéraires - 1
 
1 L'Humanisme (XVIe)
 
Mouvement italien du XVe qui arrive en France au XVe. Il se détache des croyances du Moyen Age par une foi nouvelle en l'homme et dans le progrès. L'homme peut devenir meilleur en se référant aux modèles antiques.
 
Quelques auteurs : Rabelais (1483 - 1583) Montaigne (1583 - 1592)
 
Les mouvements littéraires - 1Les mouvements littéraires - 1

 


2 Le Baroque (XVIe)
 
Courant architectural puis artistique et littéraire caractérisé par un style outrancier et irrégulier. L'extravagance et l'ornementation sont omniprésentes. La frontière entre réalité et illusion devient poreuse : on ne sait plus où s'arrête l'une ni où commence l'autre. Repose sur des illusions d'optique, des exubérances, des jeux de miroirs.
 
Quelques auteurs : Corneille (1505 - 1584) A d'Aubigne (1582 - 1630)
 
Les mouvements littéraires - 1Les mouvements littéraires - 1
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#Posté le samedi 18 juin 2016 00:51

Modifié le samedi 18 juin 2016 01:09

Lecture en cours

Lecture en cours
 
MARY HIGGINS CLARK
 
RIEN NE VAUT
LA DOUCEUR DU FOYER
 
Elle s'était jurée de ne jamais revenir à Mendham. De ne jamais revoir la maison où sa mère était morte, où elle l'avait tuée. Bien sûr, elle n'était qu'une enfant, bien sûr, c'était un accident, mais pour beaucoup, Liza Barton était une criminelle. Les années ont passé. Liza, devenue Celia, mère d'un petit garçon, connaît enfin le bonheur. Jusqu'au jour où Alex, son mari, à qui elle n'a jamais rien dit, lui fait une surprise en lui offrant une maison dans le New Jersey... Mendham, la maison de son enfance. En guise de bienvenue, ils trouvent cette inscription, en lettres rouge sang : « Danger ! » Quelqu'un connaît la véritable identité de Celia et tente de lui faire endosser un nouveau crime. Tandis qu'elle essaie désespérément de prouver son innocence, le vrai tueur, dans l'ombre, guette ses proies... Un suspense à la mécanique implacable dont Mary Higgins Clark a le secret. Attention, danger ! Vous allez frémir jusqu'au mot Fin !

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Tags : grands auteurs
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#Posté le mardi 07 avril 2015 00:17

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