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161 articles taggés Histoires diverses

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La légende de la Tulipe

La légende de la Tulipe
 


La légende de la TulipeElle se transforma tour à tour en rosée du matin, en soleil ardent, en buisson bruissant de vent, en nuage discret  ... simplement pour conquérir le c½ur d'une belle indifférente. Fille de Protée, dieu de la mer, elle se nommait Tulipe ! La légende est trop belle pour être vraie car elle semble tout droit sortir de la ruelle de la Princesse de Clèves et de sa carte du Tendre. La jeune Tulipe, en fuyant son amant désespéré, un certain Vertumme, se jeta dans un buisson d'épines. Elle demanda à Diane de la sauver. Celle-ci la transforma en fleur renaissant chaque année, pour célébrer le printemps, avant de disparaître dans la terre jusqu'à l'année suivante.


La légende de la TulipeUne légende persane bien plus ancienne, raconte qu'une belle arménienne lasse d'attendre son amant parti pour un long voyage, se jeta du haut d'une falaise en éclaboussant les roches de son sang. Les gouttes donnèrent naissance à une fleur rouge : la tulipe, nom tiré d'un vieux mot persan signifiant turban. Devenue l'un des grands symboles de l'amour dans toute l'Asie Mineure, la tulipe n'a jamais perdu son pouvoir et chaque année en Turquie comme en Iran le jour de la fête de la tulipe, les amoureux l'offrent à leur belle, en la glissant entre les croisillons des moucharrabiers qui protègent les harems des regards indiscrets. Attention toutefois à bien en choisir la couleur : rouge, amour ardent, panachée admiration, jaune, amour sans espoir, noire (si vous en trouvez une !), « je me ruine pour vous » et rose enfin, « mon amour pour vous est fou ». Apprenez donc à parler tulipe.


La légende de la TulipeLes botanistes qui sont des gens sérieux, précisent que la première tulipe fleurit en Europe en 1559 dans le jardin d'un amateur allemand qui l'avait reçue de l'ambassadeur d'Allemagne, alors en poste à Istanbul.  Mais plus que tout cela, voici pourquoi la tulipe est précieuse : On dit qu'un bouquet de fleurs offert à un homme, est un message de confiance, d'estime et d'amitié... De beaux sentiments !!!


 
 
 

La tulipe est une fleur qui, paraît-il, sert de berceau aux fées, pour endormir leurs enfants.


La légende de la Tulipe


Tags : Histoires diverses
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#Posté le lundi 28 mai 2018 03:46

Modifié le lundi 28 mai 2018 03:57

La légende des érables rouges

La légende des érables rouges
 
Autrefois, le Grand Esprit veillait à ce que toutes ses créatures vivent dans un monde heureux. Nul ne connaissait la faim, la soif ou le froid. Tous vivaient en paix.

Ce bonheur dura des lunes et des lunes jusqu'à ce qu'un jour, l'une des bêtes, Rat musqué, fasse une étrange proposition. Rat musqué suggéra d'organiser un concours pour voir quel oiseau volait le plus vite et quel animal de la forêt courait le plus rapidement.

Les autres bêtes acceptèrent, voyant là une occasion de s'amuser.

Les oiseaux commencèrent. Chacun d'eux s'envola vers le ciel, sous les yeux attentifs de Faucon, qu'on avait nommé juge. Sans grande surprise, Aigle remporta la victoire.

Vint ensuite le tour des autres animaux. Plusieurs prirent place sur la ligne de départ : Cerf, Caribou, Loup, Lièvre, Élan et bien d'autres. Ours tenait le rôle du juge. Le signal du départ fut donné. Tous s'élancèrent dans le sentier traversant la forêt.

À la surprise générale, cette fois, le gagnant de la course fut... Lièvre ! Ce que les autres concurrents ne savaient pas, c'est que Lièvre gagna grâce à une ruse que Renard lui avait conseillée...

Grand joueur de tours s'il en est un, Renard avait suggéré aux autres lièvres de se placer partout le long du parcours.

Les lièvres se relayèrent tout au long de la course, et quand Cerf apparut au bout du sentier, s'approchant de la ligne d'arrivée, le dernier lièvre surgit sur le chemin et traversa la ligne d'arrivée en quelques bonds, pas même essoufflé.

Ours, qui n'avait pas une très bonne vue, ne remarqua pas que le lièvre vainqueur n'était pas celui qui avait pris place parmi les coureurs au départ. Il déclara donc Lièvre grand gagnant du concours !

Ce qui avait commencé comme un simple jeu n'était à présent plus drôle du tout...

Les esprits s'échauffèrent rapidement. Les animaux de la forêt protestaient, critiquaient. Cerf était vraiment furieux. Il s'éloigna du groupe sans tenter de dissimuler sa colère.

Ours, mécontent de l'attitude de son compagnon, voulut le rattraper et lui demander de s'expliquer. Mais, dans un brusque élan de rage, Cerf fonça sur lui, tête baissée.

Il frappa Ours de ses bois. Ours subit plusieurs blessures qui se mirent à saigner abondamment. Si Loup n'était pas intervenu, Ours serait peut-être mort, ce jour-là...

Pourchassé par Loup, Cerf s'enfuit rapidement dans la forêt. Mais le sang d'Ours s'était répandu sur ses bois, et tout au long de sa fuite, le sang s'éparpilla sur les feuilles des érables environnants, qui prirent une teinte rouge vif.

C'est depuis ce jour que Cerf perd ses bois quand les arbres perdent leurs feuilles. Il se retrouve sans défense devant Loup, puni d'avoir fait couler le sang sur la Terre.

C'est aussi depuis ce jour que les érables rougissent chaque automne avant que leurs feuilles tombent. Le Grand Esprit rappelle aux animaux et aux hommes la paix perdue.

La légende des érables rouges
Tags : Histoires diverses
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#Posté le vendredi 25 mai 2018 07:00

Histoire de la bouteille de COCA COLA en images !

Histoire de la bouteille de COCA COLA en images !
 
De gauche à droite : 1899 – 1900 – 1915 – 1916 – 1957 – 1986...

Histoire de la bouteille de COCA COLA en images !
 
Tags : Histoires diverses
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#Posté le samedi 28 avril 2018 12:27

Briser un miroir... Quelle en est l'origine ?

 
Briser un miroir... Quelle en est l'origine ?
 
7 Ans de malheur à qui brisera un miroir !
C'est ce que prédit cette fameuse superstition.

Il semble qu'il y ait plusieurs origines :

Autrefois, les premiers miroirs étaient fabriqués,
A base de métal poli et étaient donc littéralement incassables.

Vers le IVème siècle avant J-C, ils étaient utilisés 
Dans le cadre de la divination (par les Grecs).
Le bris d'un des miroirs était annonciateur pour le malheureux consultant. 
De malheurs à venir, voire de sa proche fin.
Ce fût les Romains qui adoptèrent au Ier siècle après J-C...

Cette croyance et la nuancèrent.
Ceux-ci étaient persuadés que chaque individu était sous 
 L'influence de cycles de santé qui duraient 7 ans. 
Un miroir cassé annonçait donc 7 sept années de maladies,
Ou de malheurs à qui l'aurait malencontreusement manipulé.

Briser un miroir... Quelle en est l'origine ?

Miroir, mon beau miroir :

Les premiers miroirs plats, recouverts d'une couche d'argent, 
Ils étaient fragiles et extrêmement cher,
Seuls les gens aisés en possédaient.

Les domestiques étaient donc vivement invités à en prendre grand soin,
Et à la manipuler avec précautions sous peine de 7 ans de malheur.
Il est fort à parier qu'il aurait fallu sept années d'un salaire 
De domestique pour rembourser un miroir brisé.

 Pour certains, le miroir était un passage vers "l'autre monde" :

En briser un risquait donc de libérer un démon ce qui aurait

Donc été un grand malheur pour le maladroit. 
 
Briser un miroir... Quelle en est l'origine ?
 
Conjurer Le Malheur :

Pour les superstitieux - et nous le sommes tous un peu -
Enterrer un fragment du miroir brisé,
Conjurerait le sort et vous libérerait donc de la malédiction !

Briser un miroir... Quelle en est l'origine ?

Autre solution :   Jeter tous les morceaux du miroir, dans l'eau courante, 
L'eau est souvent associée à la purification, dans ce cas
 
Briser un miroir... Quelle en est l'origine ?
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#Posté le jeudi 15 mars 2018 06:12

Modifié le jeudi 15 mars 2018 06:40

La Fée aux yeux bleus : légende de Provence...

La Fée aux yeux bleus : légende de Provence...
 
On raconte qu'une très jolie fée aux longs cheveux blonds et aux yeux bleus, prénommée Lavandula, aurait vu le jour au milieu des lavandes sauvages de la montagne du Lure.Les années passèrent et l'envie lui vint un jour de s'installer. Ne sachant pas où elle se voyait domiciliée, elle décida de feuilleter son cahier de paysages pour faire un choix éclairé. Son survol s'arrêta brusquement sur la page présentant les terres incultes de la Provence.


Bouleversée par la tristesse du panorama, la fée se mit à pleurer. En tombant sur le livre, ses larmes de couleur lavande tachèrent la page de bleu. Dans l'espoir de réparer sa maladresse, Lavandula tenta en vain de sécher ses yeux bleus et d'essuyer la page, mais l'effet contraire se produisit. Les gouttelettes se répandirent sur le paysage de la Provence.


Désespérée, la fée traça un grand pan de ciel bleu au-dessus du sol taché pour dissimuler son erreur.


 
La Fée aux yeux bleus : légende de Provence...


C'est depuis ce jour que la lavande pousserait allégrement sur les terres de la Provence et que les jeunes filles de la région auraient dans les yeux une étincelle bleu lavande, surtout devant le spectacle qu'offre le ciel bleuté tombant sur les champs de lavande en fin de journée.


La Fée aux yeux bleus : légende de Provence...

Tags : Histoires diverses
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#Posté le jeudi 01 mars 2018 06:21

Histoire des " Brigades du Tigre " de Clémenceau

Histoire des " Brigades du Tigre " de Clémenceau
 
Il y a 110 ans, Clémenceau mettait en place une équipe de fins limiers : les Brigades du Tigre étaient nées. Retour sur ces fameuses unités de police à travers notre abécédaire.

Ces brigades depuis plus d'un siècle ont résolu de très nombreuses affaires criminelles depuis la bande à Bonnot en passant par l'affaire Landru, Petiot dit le « docteur Satan » ou encore l'affaire Stavisky. De nos jours, devenues la police judiciaire (PJ), elles continuent de marquer l'histoire contemporaine par leurs enquêtes judiciaires retentissantes : Guy Georges, le gang des postiches, Mesrine, l'affaire Elf...

La série policière historique télévisée Les Brigades du Tigre, a été diffusée en France entre 1974 et 1983.

Les Brigades de police mobile sont créées par le décret du 30 décembre 1907. La police s'enrichit d'une nouvelle force ayant pour « mission exclusive de seconder l'autorité judiciaire dans la recherche et la répression des crimes et des délits de droit commun ». Le Figaro précise : « Il est incroyable de penser que jusqu'à ce qu'existassent les Brigades mobiles, la recherche des malfaiteurs était abandonnée, en province, à l'inspiration bonne ou mauvaise, à la chance, aux maigres possibilités d'action de la police et des magistrats locaux. Aucune liaison, nul moyen de combiner l'action de la police d'une région avec celle de la région voisine. Cette liaison est désormais assurée par les brigades mobiles, troupe nomade dont la fonction est de poursuivre, avec le concours des polices locales, le malfaiteur partout où il se cache, fût-ce à l'étranger. Ces brigades mobiles étaient au nombre de douze ». (Le Figaro du 30 mars 1913). Un nouveau décret l'été 1911 porte le nombre des brigades à quinze.

Histoire des " Brigades du Tigre " de Clémenceau

Célestin Hennion :

Son nom reste attaché à l'organisation des brigades mobiles dès son arrivée à la direction de la Sûreté générale en 1907. Il est considéré comme le père de la police moderne. Clemenceau en nommant un fonctionnaire « de la carrière » a rompu la tradition qui faisait placer à l'époque à ce poste, un préfet. Cette nomination est le point de départ de toute une réorganisation de la police et surtout d'une modernisation. Hennion allège les services administratifs et forme des services opérationnels répartis en « bureaux ». Devant une insécurité grandissante en France, Clémenceau est décidé à utiliser les grands moyens pour combattre le crime.

En ce début du XXème siècle, des bandes sèment le trouble à grande échelle sur tout l'Hexagone. Les Apaches font frissonner Paris : leurs exploits sont à la Une de tous les journaux. La bande d'Abel Pollet multiplie crimes et meurtres en ville et à la campagne, les « Chauffeurs de la Drôme » attaquent les personnes âgées ou encore « la Caravane à pépère » des malfrats qui écument la campagne de la Touraine et de la Charente en perpétrant vols et escroqueries. Dans les premiers jours de juin 1907, une première opération de coopération entre gendarmes et policiers est orchestrée : la bande de soixante romanichels (la fameuse « Caravane à pépère ») est arrêtée à La Tremblade. « Cette capture fit grand bruit. Pour leur coup d'essai, qui était d'ailleurs un coup de maître, les policiers parisiens avaient su débarrasser nos villes et nos campagnes de dangereux malfaiteurs dont les exploits rappelaient à s'y méprendre ceux de Cartouche et de Mandrin. On exagérait », nous rapporte Le Figaro du 9 août 1907.

Les brigades mobiles bénéficient de moyens d'actions de plus en plus modernes. L'enquête judiciaire évolue et se tourne vers la police scientifique. Ainsi les brigades généralisent l'emploi des fiches anthropomorphiques avec les empreintes digitales des travaux de Alphonse Bertillon. « Dans toutes les branches du service de la Sûreté générale, l'outillage a été amélioré et complété. Les commissariats d'une certaine importance et tous les commissariats spéciaux des frontières ont aujourd'hui le téléphone. Des ateliers de photographie système Bertillon ont été installées à la Sûreté, aux sièges des brigades mobiles et dans tous les commissariats où cela était nécessaire » (Le Figaro du 30 mars 1913).

Rapidement les brigades mobiles obtiennent des résultats et commencent à rassurer la population. Les autorités et la presse s'en félicitent. Ainsi dans son édition du 28 octobre 1909, Le Figarorévèle quelques chiffres du rapport du député Arago sur le budget intérieur et plus particulièrement sur le fonctionnement des brigades mobiles : « Les brigades de police mobiles, dit en substance le rapporteur, sont placées sous la direction d'un commissaire principal, chargé du contrôle général du service, des recherches. [...] Depuis sa création, ce contrôle a constitué 70.000 dossiers et ses archives s'enrichissent tous les jours de documents précieux. Le service photographique créé dans ce service est également une des innovations les plus heureuses de la nouvelle organisation et sa production moyenne, atteint actuellement plus de 3.000 épreuves par mois.
 
Histoire des " Brigades du Tigre " de Clémenceau
 
Logo de la Direction Centrale de la Police Judiciaire

« Du 18 mars 1908 au 31 juillet 1909, c'est-à-dire en moins d'un an et demi, le nombre desarrestations opérées par les brigades, maintenues, suivis de condamnations ou encours d'information s'est élevé à 4.272, parmi lesquelles 83 pour assassinats ou tentatives et 1.528 pour vols. Pendant la même période, les agents des brigades ont mensuré et photographie 7.790 nomades. » Il n'oublie pas de signaler que tous ces résultats ne sont pas ignorés au-delà de nos frontières.

Les brigades sont passées à la postérité sous le nom de « Brigades du Tigre » en souvenir du surnom donné à Georges Clémenceau. C'est lui, en tant que président du Conseil et ministre de l'Intérieur, qui a mis en place ces troupes d'élite, sur les conseils de Célestin Hennion. Le logo actuel de la Direction de la police judiciaire représente un tigre noir sur fond blanc ; et à droite de l'animal, on distingue le profil du visage de Georges Clemenceau. Certains d'entre nous se souviennent certainement de la série culte créée dans les années 70 par Jean-Claude Desailly avec le trio de policiers de choc Valentin, Pujol, et Terrasson.  (photo en titre de l'article).

Le 25 mars 1912, le trio constitué de Bonnot, Garnier et Callemin, accompagnés  de Monnier, Valet et Soudy, se prépare à voler une limousine De Dion-Bouton.
 
Histoire des " Brigades du Tigre " de Clémenceau
 
(Illustration parue dans le Supplément illustré du Petit Journal du 7avril 1912)

Eh oui ! ce sont des « policiers en auto » : une par brigade à partir de 1912. Voici ce qu'écrit Le Journal amusant au début de l'automne 1911 : « Depuis quelques jours, le service de la Sûreté générale possède quatre voitures automobiles. Ces véhicules, dont l'acquisition avait été jugée nécessaire lors de la réorganisation des brigades mobiles, sont du type landaulet et double phaéton. Elles sortent de la maison Dion-Bouton. Elles sont extrêmement rapides, ce qui n'enlève rien à leur confortable. La commission de réception, [...] vient de se réunir à l'effet de procéder à l'examen et à la réception de deux voitures : un landaulet et un double phaéton.

« Ces voitures ont effectué leurs essais de vitesse et de résistance. Parties à 7 heures du matin de la cour d'honneur du ministère de l'Intérieur, elles se sont rendues à Rouen. Elles étaient de retour à la place Beauvau, l'après-midi, à 4 heures un quart. À l'aller comme au retour, les deux autos se sont très vaillamment comportées, réalisant une vitesse moyenne de près de soixante à l'heure. L'une de ces voitures va être affectée à la direction de la Sûreté générale. Les trois autres seront mises à la disposition des brigades mobiles les plus chargées en affaires. Les chauffeurs chargés de piloter ces voitures ne sont pas, comme on pourrait le croire, des conducteurs d'autos ordinaires. Ce sont de véritables fonctionnaires. Ils sont assimilés aux inspecteurs de police mobile et assujettis aux mêmes obligations que ces derniers ».

Histoire des " Brigades du Tigre " de Clémenceau
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#Posté le mardi 23 janvier 2018 07:33

Modifié le mardi 23 janvier 2018 11:40

La légende de la louve blanche du château de Touffou

La légende de la louve blanche du château de Touffou
 
Cette légende date du 12ème siècle et a pour cadre le château de Touffou, situé dans le Poitou.

La légende de la louve blanche du château de Touffou

Géraud de Touffou, le châtelain de l'époque, était un fier chevalier qui avait ramené de ses périples de croisé une captive d'origine mauresque, dont il était tombé follement amoureux. Déracinée brutalement de son pays, elle accepte sous la contrainte de l'épouser et devient châtelaine du domaine poitevin.... tout en ruminant des idées de vengeance dans le secret de son âme, qui devint aussi noire que sa peau.

Son mari en effet la délaissa bientôt et reprit le chemin des guerres et des croisades. La belle dame s'ennuya vite à mourir, d'autant plus que la rigueur du climat hivernal poitevin ne lui permettait guère de sortir longuement pour se changer les idées.

Elle modifia néanmoins brutalement sa façon de vivre, quittant le château sur sa jument et galopant à perdre haleine ... semblant soudain insensible au vent glacial qui rougissait ses joues ou aux branches nues des arbustes  gelés qui lui griffaient les bras. Elle rentrait au petit matin, une lueur étrange animant son regard fiévreux.

Mais bientôt, les gens se plaignirent des attaques sanglantes provoquées par une meute de loups.... une meute obéissant à une superbe et inquiétante louve blanche. La vie des paysans se transforma alors en cauchemar dus aux robustes bêtes aux dents tranchantes. Et, surmontant la mêlée de poils gris et argentés des mâles et restant un peu à l'écart de la meute, la fourrure immaculée et l'étrange lueur de haine dans les yeux mordorés de la louve blanche.

La légende de la louve blanche du château de Touffou

Quand Géraud de Touffou rentra de croisade et apprit les ravages que provoquait la louve blanche et sa meute enragée dans toute la région, il se jura d'y mettre fin aussitôt. Après des jours de traque incessante dans les bois gelés et blanchis par la neige, il finit par la trouver et après un combat difficile... lui tranche une de ses pattes avant. La bête s'enfuit en hurlant de douleur de façon sinistre.

Le châtelain, content, s'apprêtait à ranger son trophée dans un sac quand il poussa un cri d'horreur en réalisant que la patte de la louve blanche, qu'il tenait un instant avant dans la paume de sa main, venait de se transformer sous ses yeux en une main humaine... une main féminine couleur d'ébène... celle de son épouse. L'anneau qu'il lui avait donné le jour de son mariage brillait encore à son petit doigt. Le doute ne lui était  hélas plus permis : sa femme était une sorcière !


Il la retrouva dans la chambre nuptiale, gémissant de douleur dans la pénombre, les draps de brocart argenté ruisselant du sang coulant de sa main mutilée. Il dégaina son épée, lui planta en plein c½ur, avant de descendre le cadavre et de le brûler sur un petit bûcher fabriqué à la hâte dans la cour du château.


La légende de la louve blanche du château de Touffou


Géraud de Touffou ne se remit jamais de sa mésaventure. Devenu fou de chagrin, il erra dans la campagne poitevine et mourut de froid à la fin de ce sinistre hiver.


Les siècles ont passés, mais des anciens racontent encore parfois ,aux veillées, cette histoire devenue légendaire au fil du temps. Et certains jurent avoir aperçu, les nuits de pleine lune, dans les environs du château, la silhouette fantomatique d'une étrange louve blanche au regard mordoré, accompagnée de loin par un chevalier silencieux, qui semble veiller sur ses déplacements nocturnes.


La légende de la louve blanche du château de Touffou





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#Posté le samedi 20 janvier 2018 15:12

Modifié le samedi 20 janvier 2018 15:24


 
 
L'expression « cousin germain » désigne les enfants dont les parents sont frères ou s½urs. Ces cousins ont donc des grands-parents en commun.

Il faut tout de suite souligner que le « germain » de notre expression n'a aucun rapport avec la population de l'antique Germanie, c'est-à-dire l'Allemagne actuelle. Le terme « germain » qui est utilisé depuis le 12ème siècle, souligne qu'un cousin est issu du même « germe », c'est-à-dire de parents au sens large, communs. En effet en latin, « germen » signifie « progéniture » et « germanus » veut dire « qui est du même sang ».

On retrouve le mot « germain » dans d'autres expressions où il exprime l'idée de lien de sang, comme dans « frère germain », une formule utilisée en Droit, qui désigne de véritables frères, c'est-à-dire issus des deux mêmes parents, à la différence des « demi frères ».

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#Posté le mardi 16 janvier 2018 07:22

Modifié le mardi 16 janvier 2018 09:17


 
« Poser un lapin » consiste à ne pas se rendre à un rendez-vous sans prévenir la personne qui vous attend.

 Signalons d'abord que durant l'Antiquité, le lapin était un symbole de fécondité. Celui qui n'en avait pas était donc mis dans la pauvreté.

Mais l'expression exacte remonte à la fin du 19ème siècle. Elle avait cependant à l'époque un sens différent. Elle signifiait ne pas rétribuer les faveurs d'une femme dite de « petite vertu ».

 Le « lapin » désignait donc le refus de payer. Et le « poseur de lapin » était celui qui faisait attendre la femme dont il avait profité.

 Le sens que nous connaissons aujourd'hui serait apparu vers 1890 chez les étudiants et semble venir d'une autre locution, « laisser poser », qui signifiait « faire attendre quelqu'un ».

 Mais il y a eu sans aucun doute un glissement progressif dans le langage courant d'une attente de paiement non honoré (la faveur sexuelle) vers une autre attente non satisfaite (la venue de la personne attendue).

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#Posté le vendredi 12 janvier 2018 15:59

Modifié le samedi 13 janvier 2018 01:51

Les petits ramoneurs savoyards ont bien existé !

Les petits ramoneurs savoyards ont bien existé !
 
Avec son bonnet rouge, son visage rieur barbouillé de suie et son échelle sur le dos, le petit ramoneur n'est pas un mythe, mais une dure réalité qui n'a pris fin qu'en 1914.

LES PETITS RAMONEURS SAVOYARDS !


Les petits ramoneurs savoyards ont bien existé !

En montagne, pour survivre en hiver, les familles nombreuses de Savoie pratiquent l'émigration saisonnière dès le Moyen-âge.

De nombreux habitants de la Maurienne, la vallée d'Aoste et la Tarentaise se déplacent vers des villes comme Lyon et Paris. Là-bas, les cheminées sont nombreuses et les enfants de six à douze ans sont employés pour le ramonage, en raison de leur petite taille.


Leur travail est très dur : ils doivent monter dans les cheminées à l'aide de leurs coudes et de leurs genoux pour râcler la suie le long des conduits.
 
Les petits ramoneurs savoyards ont bien existé !

Malheureusement, ils sont exploités par des rabatteurs qui s'enrichissent à leur dépens et ne respectent pas les engagements des contrats d'embauche : pas d'école, pas de catéchisme, pas de salaire ni de nourriture.


 Les petits sont contraints à mendier pour manger.

 Nombre d'entre eux souffrent de maladies pulmonaires.

Au XVIIème siècle, des religieux s'alarment de cet état de choses et leur portent secours.  Puis en 1735 l'Abbé du Breuil de Pontbriand crée l'Oeuvre des petits Savoyards.

Les petits ramoneurs savoyards ont bien existé !

En 1863, le préfet de Savoie réglemente la profession en l'interdisant aux moins de 12 ans.

 Il faut attendre 1914 pour que cette exploitation enfantine cesse !

C'est l'aspect joyeux et débrouillard des petites ramoneurs chantant sur les toits qui les a rendus si populaires et les a élevés au rang de  "porte-bonheur"...

Les petits ramoneurs savoyards ont bien existé !
 
Tags : Histoires diverses
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#Posté le lundi 08 janvier 2018 08:11

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