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Le printemps dans un flacon !

 
Le printemps dans un flacon !
 
Pépite de notre patrimoine lancée en 1952, Muguet du Bonheur est aujourd'hui réinterprété par notre parfumeur Jean JACQUES dans un style plus contemporain. Ce chypré fleuri fruité a été composé avec une seule idée fixe : vous donner le sourire !
Succombez à l'orchestration audacieuse des notes florales cristallines d'un accord muguet mêlées à la senteur délicieuse d'une note de poire.

Le printemps dans un flacon !

CÉLÉBRER L'UN DES PLAISIRS LES PLUS EXQUIS AU PRINTEMPS: LE MUGUET

Le printemps dans un flacon !

En 1952, CARON a eu l'idée de mettre le printemps en flacon. La Maison lance le 1er Mai de cette année-là un soliflore inspiré du parfum tendre et élégant de cette fleur éphémère : le muguet. Un cadeau tout trouvé pour les Parisiennes restées en ville !
 
En 2021, la Maison perpétue cette tradition avec Muguet du Bonheur. Une fragrance contemporaine composée par notre parfumeur Jean JACQUES. Les notes cristallines du muguet rencontrent la senteur fraîche d'une poire juteuse dans un sillage radieux comme un sourire. Irrésistible !

Le printemps dans un flacon !
Tags : Histoires diverses
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#Posté le samedi 01 mai 2021 14:37


 
Souvent présenté comme le symbole ultime de l'union poétique, le couple Rimbaud Verlaine a défrayé la chronique en son temps. En effet, à une époque où l'homosexualité était pénalement condamnable, les deux poètes ont véritablement souffert de l'amour qu'ils se portaient ; tandis que leur romance marquait également l'histoire de la littérature française.
 

Une première rencontre atypique

Poètes majeurs de l'histoire de la littérature française, Arthur Rimbaud et Paul Verlaine se sont également illustrés par une romance très sulfureuse. Tout démarre au mois de septembre de l'année 1871, lorsque Rimbaud (âgé de seulement 16 ans) quitte sa ville natale de Charleville-Mézières pour se rendre à Paris et rencontrer Paul Verlaine, de dix ans son aîné. Auparavant, les deux jeunes hommes avaient entretenu une relation purement épistolaire mais les poèmes écrits par le jeune adolescent avaient bouleversé l'homme – pourtant marié – qu'était Verlaine. C'est ainsi qu'avec l'aide de quelques amis poètes, le Parisien avait payé un voyage pour le jeune provincial. Cependant, un drôle de quiproquo lança d'emblée leur relation sur les chapeaux de roues. En effet, alors que Verlaine attendait le jeune poète sur le quai de la gare, Arthur Rimbaud se rendit directement au domicile de Mathilde Mauré, la jeune épouse de son correspondant. En plus d'être embarrassante, la rencontre fut particulièrement électrique ; Arthur Rimbaud se comportant, en outre, comme un malotru au cours d'un repas réunissant les deux époux ainsi que les parents de la maîtresse de maison.
 

La fin brutale d'une idylle

Il faut dire qu'en plus d'être un rustre, le jeune Rimbaud est également très colérique et porté sur l'alcool. Ainsi, alors que Verlaine est plutôt conciliant, la relation prend tout de même inexorablement une tournure très tumultueuse.
Cependant, malgré les coups et les violences répétées de l'adolescent, l'homme marié décide de rejoindre son amant à Bruxelles ; en dépit des remontrances de son épouse. Très passionnelle, la relation qui lie les deux hommes donne également naissance à leurs plus belles œuvres littéraires (Rimbaud débutant notamment l'écriture d'” Une Saison en Enfer ” et d'” Illuminations ”). À l'image de toutes ces péripéties, l'idylle prend toutefois fin de manière brutale. Ainsi, le 10 juillet 1873, fou de rage, Verlaine blesse son amant au bras en lui tirant dessus au moyen d'un revolver.

Jugé et condamné au terme d'un procès extrêmement sulfureux, Verlaine purgera ainsi deux ans de prison et ne reverra Rimbaud qu'à une seule reprise : à Stuttgart, en 1875 ; une dizaine d'années avant leur mort.


Tags : Histoires diverses
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#Posté le lundi 26 avril 2021 14:39

Les procès des sorcières de Salem

Les procès des sorcières de Salem
Procès de sorcière à Salem, Massachusetts, lithographie de George H. Walker, 1892. Bibliothèque du Congrès, Washington, DC (LC-DIG-pga-02986)

Les procès des sorcières de Salem


Procès de sorcières de Salem, (juin 1692-mai 1693), dans l'histoire américaine, une série d'enquêtes et de persécutions qui ont causé la pendaison de 19 « sorcières » condamnées et de nombreux autres suspects emprisonnés dans le village de Salem dans la colonie de la baie du Massachusetts (maintenant Danvers, Massachusetts).
 
Les procès des sorcières de Salem

Chasse Aux Sorcières

Les événements de Salem en 1692 ne sont qu'un chapitre d'une longue histoire de chasse aux sorcières qui a commencé en Europe entre 1300 et 1330 et s'est terminée à la fin du XVIIIe siècle (la dernière exécution connue pour la sorcellerie ayant eu lieu en Suisse en 1782).

Les procès de Salem ont eu lieu à la fin de la séquence, après la réduction de la ferveur de la chasse aux sorcières européenne, qui a culminé des années 1580 et des années 90 aux années 1630 et des années 40. Les trois quarts de ces chasses aux sorcières européennes ont eu lieu dans l'ouest de l' Allemagne , les Pays-Bas, la France et le nord de l' Italie et la Suisse.

Les procès des sorcières de Salem

Le nombre de procès et d'exécutions varie en fonction du temps et du lieu, mais il est généralement admis qu'environ 110 000 personnes au total ont été jugées pour sorcellerie et entre 40 000 et 60 000 ont été exécutées.

Les «chasses» étaient des efforts pour identifier les sorcières plutôt que des poursuites contre des individus qui étaient déjà considérés comme des sorcières. Les sorcières étaient considérées comme des adeptes de Satan qui avaient échangé leurs âmes pour son aide.

On croyait qu'ils employaient des démons pour accomplir des actes magiques, qu'ils passaient de la forme humaine à la forme animale ou d'une forme humaine à une autre, que les animaux agissaient comme leurs « esprits familiers » et qu'ils chevauchaient dans les airs la nuit pour des réunions secrètes et orgies.

Il ne fait aucun doute que certaines personnes ont adoré le diable et tenté de pratiquer la sorcellerie avec une intention nuisible. Cependant, personne n'a jamais incarné le concept de « sorcière » tel que décrit précédemment.

Le processus d'identification des sorcières a commencé par des soupçons ou des rumeurs. Des accusations ont suivi, qui ont souvent dégénéré en condamnations et exécutions. Les procès et exécutions de sorcières de Salem sont le résultat d'une combinaison de politiques ecclésiastiques, de querelles familiales et d'enfants hystériques, qui se sont déroulés dans un vide d'autorité politique.

Les procès des sorcières de Salem

Mise En Scène

Il y avait deux Salems à la fin du XVIIe siècle: une communauté portuaire animée axée sur le commerce sur la baie de Massachusetts connue sous le nom de Salem Town, qui deviendrait Salem moderne , et, à environ 16 km à l'intérieur des terres, une agriculture plus petite et plus pauvre communauté d'environ 500 personnes connue sous le nom de Salem Village.

Le village lui-même avait un fossé social notable qui a été exacerbé par une rivalité entre ses deux principales familles – les Porters bien nantis, qui avaient des liens étroits avec les riches marchands de la ville de Salem, et les Putnams , qui recherchait une plus grande autonomie pour le village et était le porte-étendard des familles d'agriculteurs moins prospères. Les querelles sur les biens étaient monnaie courante ainsi que les litiges.
En 1689, sous l'influence des Putnam, Samuel Parris , un marchand de Boston en passant par la Barbade , est devenu le pasteur de l' église congrégationaliste du village . Parris, dont les études en grande partie théologiques au Harvard College (maintenant l'Université de Harvard ) avaient été interrompues avant d'avoir obtenu son diplôme, était en train de changer de carrière des affaires au ministère.Il a amené au village de Salem sa femme, leurs trois enfants, une nièce et deux esclaves originaires de la Barbade – John Indian, un homme et Tituba , une femme. (Il existe une incertitude concernant la relation entre les esclaves et leurs origines ethniques. Certains chercheurs pensent qu'ils étaient d'origine africaine, tandis que d'autres pensent qu'ils étaient peut-être d'origine amérindienne des Caraïbes.)

Parris avait astucieusement négocié son contrat avec la congrégation, mais relativement tôt dans son mandat, il a demandé une plus grande compensation, y compris la propriété du presbytère, qui ne convenait pas à de nombreux membres de la congrégation. La théologie et la prédication puritaine orthodoxe de Parris ont également divisé la congrégation, une division qui est devenue manifestement visible quand il a insisté régulièrement pour que les non-membres de la congrégation partent avant la célébration de la communion. Dans le processus Salem divisé en factions pro et anti-Parris.

Ajustements Et Contorsions

Probablement stimulé par des contes vaudous qui leur sont racontés par Tituba , la fille de Parris Betty (9 ans), sa nièce Abigail Williams (11 ans) et leur amie Ann Putnam, Jr. (environ 12 ans), a commencé à se livrer à la bonne aventure.En janvier 1692, le comportement de plus en plus étrange de Betty et Abigail (décrit par au moins un historien comme une délinquance juvénile) en vint à inclure des crises. Ils criaient, faisaient des bruits étranges, jetaient des choses, déformaient leur corps et se plaignaient de sensations de morsure et de pincement.

En regardant en arrière avec la perspective fournie par la science moderne, certains chercheurs ont émis l'hypothèse que le comportement étrange pourrait avoir résulté d'une combinaison d' asthme , d' encéphalite , de maladie de Lyme , d' épilepsie , de maltraitance des enfants , de psychose délirante ou d'ergotisme convulsif – la dernière maladie causée par manger du pain ou des céréales faits de seigle qui a été infecté par l' ergot champignon , ce qui peut provoquer des vomissements, des étouffements, des crises, des hallucinations et la sensation de quelque chose qui rampe sur la peau. (L' hallucinogène LSD est un dérivé de l'ergot.)

Étant donné la propagation ultérieure du comportement étrange à d'autres filles et jeunes femmes dans la communauté et le moment de son affichage, cependant, ces explications physiologiques et psychologiques ne sont pas très convaincantes.

La litanie de comportements étranges reflétait également celle des enfants d'une famille de Boston qui, en 1688, auraient été ensorcelés, dont une description avait été fournie par le ministre de la Congrégation Cotton Mather dans son livre Providences mémorables, relatives à la sorcellerie et aux possessions (1689) et qui étaient peut-être connues des filles du village de Salem.

En février, incapable de rendre compte médicalement de leur comportement, le médecin local,William Griggs, a mis le blâme sur le surnaturel. À la suggestion d'un voisin, un «gâteau de sorcière» (fait avec l'urine des victimes) a été préparé par Tituba pour essayer de dénicher l'auteur surnaturel de la maladie des filles. Bien qu'il n'ait fourni aucune réponse, sa cuisson a indigné Parris, qui l'a vu comme un acte blasphématoire.

Trois Sorcières

Pressé par Parris pour identifier leur bourreau, Betty et Abigail ont affirmé avoir été envoûtés par Tituba et deux autres membres marginalisés de la communauté, qui ne fréquentaient pas régulièrement l'église: Sarah Good , une mendiante irascible , et Sarah Osborn (également orthographiée Osborne), une femme âgée alitée qui était méprisée pour son implication amoureuse avec un serviteur sous contrat.Le 1er mars, deux magistrats de la ville de Salem, John Hathorne et Jonathan Corwin, se sont rendus dans le village pour mener une enquête publique. Good et Osborn ont protesté contre leur propre innocence, bien que Good ait accusé Osborn. Initialement,

Tituba a également affirmé être irréprochable, mais après avoir été à plusieurs reprises harcelée (et sans aucun doute craintive en raison de sa vulnérabilité esclave), elle a dit aux magistrats ce qu'ils voulaient apparemment entendre – qu'elle avait été visitée par le diable et avait passé un marché avec lui.

En trois jours de témoignage elle a décrit des rencontres avec les familiers des animaux de Satan et avec un grand homme sombre de Boston qui l'avait invitée à signer le livre du diable, dans lequel elle a vu les noms de Good et Osborn ainsi que ceux de sept autres, alors qu'elle ne savait pas lire.

Les magistrats avaient alors non seulement des aveux mais aussi ce qu'ils acceptaient comme preuve de la présence de plus de sorcières dans la communauté, et l' hystérie montait. D'autres filles et jeunes femmes ont commencé à faire des crises, parmi elles Ann Putnam, Jr .; sa mère; sa cousine, Mary Walcott; et la servante des Putnam, Mercy Lewis.

De manière significative, ceux qu'ils ont commencé à identifier comme d'autres sorcières n'étaient plus seulement des étrangers et des parias, mais plutôt des membres honnêtes de la communauté, à commencer par Rebecca Nurse , une femme mûre d'une certaine importance. Au fil des semaines, de nombreux accusés se sont avérés ennemis de Putnams , les membres de la famille et les beaux-parents de Putnam finiraient par être les accusateurs dans des dizaines de cas.

Les procès des sorcières de Salem

Les Épreuves

Le 27 mai 1692, après des semaines d'audiences informelles accompagnées d'emprisonnements, Sir William Phips (également orthographié Phipps), le gouverneur de la Massachusetts Bay Colony , a intercédé et ordonné la convocation d'une cour officielle d'Oyer à Salem Town .

Présidé parWilliam Stoughton, lieutenant-gouverneur de la colonie, la cour était composée de sept juges. Les accusés ont été contraints de se défendre sans l'aide d'un avocat . Le plus accablant pour eux était l'admission de «preuves spectrales», c'est-à-dire les affirmations des victimes selon lesquelles elles avaient vu et été attaquées (pincées, mordues, déformées) par des spectres de l'accusé, dont Satan aurait supposé qu'il agissait comme une perversité.

Alors même que l'accusé témoignait à la barre des témoins, les filles et les jeunes femmes qui les avaient accusées se tordaient, gémissaient et babillaient dans la galerie, fournissant apparemment des preuves de la présence démoniaque du spectre. Ceux qui ont avoué – ou qui ont avoué et nommé d'autres sorcières – ont été épargnés de la vengeance de la cour, en raison de la croyance puritaine qu'ils recevraient leur punition de Dieu.

Ceux qui ont insisté sur leur innocence ont connu un sort plus dur, devenant des martyrs de leur propre sens de la justice . Beaucoup dans la communauté qui considéraient les événements qui se déroulaient comme des parodies restaient muets, craignant d'être punis pour avoir soulevé des objections à la procédure en étant eux-mêmes accusés de sorcellerie .

Le 2 juin Bridget Bishop – qui avait été accusée et reconnue innocente de sorcellerie une douzaine d'années plus tôt – a été la première des accusées à être condamnée.

Le 10 juin, elle a été pendue sur ce qui est devenu connu sous le nom de Gallows Hill dans le village de Salem .

Le 19 juillet, cinq autres condamnés ont été pendus, dont Infirmière et Bien (cette dernière a répondu à sa condamnation en disant qu'elle n'était pas plus une sorcière que le juge n'était un sorcier).George Burroughs, qui avait exercé les fonctions d'un ministre dans le village de Salem de 1680 à 1683, a été convoqué de sa nouvelle maison dans le Maine et accusé d'être le meneur des sorcières.

Lui aussi a été reconnu coupable et, avec quatre autres personnes, a été pendu le 19 août . Alors qu'il se tenait sur la potence, il récitait parfaitement la prière du Seigneur – quelque chose qu'aucune sorcière n'était censée être capable de faire – soulevant des doutes sur sa culpabilité pour certains dans fréquentation, bien que leurs protestations aient été réfutées, notamment par Mather , qui était présent. (Le rôle de Mather dans les procès en général était complexe, car il semblait à plusieurs reprises tolérer et remettre en question certains aspects de la procédure.)

Le 22 septembre, huit autres condamnés ont été pendus, dont Martha Corey, dont le mari octogénaire, Giles , accusé de sorcellerie et refusant de plaider coupable, avait été soumis à peine forte et dure et «mis sous des pierres lourdes pendant deux jours jusqu'à sa mort.

Au fur et à mesure que les procès progressaient, des accusations se sont propagées à des individus d'autres communautés ,dont Beverly , Malden , Gloucester , Andover , Lynn , Marblehead , Charlestown et Boston .

Le 3 octobre le père de Cotton Mather  , un ministre influent et le président de Harvard, a condamné l'utilisation de preuves spectrales et a plutôt préféré des accusations directes:

    Le diable n'aide jamais les hommes à faire des choses surnaturelles non souhaitées. Par conséquent, lorsque de telles choses doivent être déposées contre l'accusé, non pas par des spectres, qui sont des démons sous la forme de personnes vivantes ou mortes, mais par de vrais hommes ou femmes qui peuvent être crédités, c'est la preuve suffisante qu'un tel on a cette conversation et cette correspondance avec le diable car il ou elle, quel qu'il soit, doit être exterminée parmi les hommes. Cela dit, j'ajouterai: il valait mieux que dix sorcières présumées s'échappent que qu'une personne innocente soit condamnée.

Le 29 octobre, alors que les accusations de sorcellerie s'étendaient à sa propre femme, Le gouverneur Phips est intervenu une fois de plus, ordonnant l'arrêt des procédures devant la Cour d'Oyer.

À leur place, il a créé une Cour supérieure de justice, qui a été chargée de ne pas admettre de preuves spectrales. Les procès ont repris en janvier et février, mais sur les 56 personnes inculpées, seulement 3 ont été condamnées et, avec toutes les personnes détenues, elles ont été graciées par Phips en mai 1693 à la fin des procès. Dix-neuf personnes ont été pendues et cinq autres (sans compter Giles Corey ) était décédé en détention.

Les procès des sorcières de Salem

Conséquences Et Héritage

Dans les années à venir, il y aurait des actes de repentir individuels et institutionnels de la part de bon nombre des personnes impliquées dans les procès.

En janvier 1697, le tribunal général du Massachusetts déclara une journée de jeûne et de contemplation pour la tragédie qui avait résulté des procès. Ce mois-là, Samuel Sewall , l'un des juges, a publiquement reconnu sa propre erreur et sa culpabilité dans la procédure.

En 1702, le Tribunal a déclaré les procès illégaux.

En 1706 Ann Putnam, Jr. , s'est excusée pour son rôle d'accusatrice. Vingt-deux des 33 individus qui avaient été condamnés ont été disculpés en 1711 par le Commonwealth du Massachusetts, qui a également payé quelque 600 £ aux familles des victimes.

En 1957, l'État du Massachusetts s'est officiellement excusé pour ces procès.

Ce n'est qu'en 2001, cependant, que les 11 derniers condamnés ont été totalement exonérés.

Les abus des procès de sorcières de Salem contribueraient à des changements dans les procédures judiciaires américaines, jouant un rôle dans l'avènement de la garantie du droit à une représentation juridique, du droit de contre-interroger son accusateur et de la présomption d'innocence plutôt que de culpabilité .

Les procès de Salem et la chasse aux sorcières en tant que métaphores de la persécution des groupes minoritaires sont restés des symboles puissants aux 20e et 21e siècles, en grande partie grâce au dramaturge L'utilisation d'Arthur Miller dans Le Creuset (1953) des événements et des individus de 1692 en tant que remplaçants allégoriques pour l'audience anticommuniste dirigée par Sen.Joseph McCarthy pendant la peur rouge des années 1950.

Les procès des sorcières de Salem
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#Posté le samedi 13 juin 2020 07:47

Modifié le samedi 13 juin 2020 08:18

Ces monstres peuplent les cauchemards du monde entier !

Ces monstres peuplent les cauchemards du monde entier !
 
Même s'ils semblent appartenir au passé, les monstres sont utilisés par l'Homme pour expliquer l'inexplicable depuis la nuit des temps.

Ces monstres peuplent les cauchemards du monde entier !

Le combat de Jack contre les géants ne se limite pas à l'histoire du Haricot magique. Dans un autre conte mettant en scène ce jeune héros des Cornouailles, il est gentiment accueilli pour la nuit par un géant gallois à deux têtes. Mais Jack n'est pas dupe, il sait que le géant veut le battre à mort pendant son sommeil car il a surpris l'une de ses conversations. Jack dispose alors un mannequin à sa place dans le lit et passe la nuit caché sans encombre. Au petit-déjeuner, le jeune homme réussit à tromper le géant en le forçant à se poignarder lui-même.
PHOTOGRAPHIE DE SCIENCE HISTORY IMAGES, ALAMY

Ces monstres peuplent les cauchemards du monde entier !

Selon une légende japonaise, un poisson-chat géant nommé Namazu vivrait sous le Japon, tenu hors d'état de nuire grâce à une pierre déposée par la divinité Kashima-no-kami. Namazu réussirait tout de même parfois à échapper au contrôle de Kashima pour déclencher des tremblements de terre. L'extrémité de la pierre qui retient Namazu serait toujours visible au temple Kashima de l'ancienne province d'Hitachi.
PHOTOGRAPHIE DE THE HISTORY COLLECTION, ALAMY

Ces monstres peuplent les cauchemards du monde entier !

Avec sa tête de lion, sa queue de serpent se terminant par un dard de scorpion et sa carapace de tortue, la Tarasque était une créature qui terrorisait la Provence jusqu'à l'arrivée de sainte Marthe qui parvint à la dompter. Lorsqu'elle tomba sur le monstre en train de dévorer un homme, sainte Marthe l'aspergea d'eau bénite et brandit une croix de bois. Une fois la bête soumise, la jeune femme la ligota et regagna le village où les habitants se ruèrent sur la Tarasque pour venger leurs morts.
PHOTOGRAPHIE DE THE PICTURE ART COLLECTION, ALAMY

Ces monstres peuplent les cauchemards du monde entier !

Dans la légende arabe de Sinbad le marin, un oiseau appelé appelé Roc arrache un éléphant du sol à la simple force de ses griffes. Cette créature ailée géante pourrait avoir été inspirée par un oiseau préhistorique de Madagascar qui dépassait les 3 m de haut.
PHOTOGRAPHIE DE THE PICTURE ART COLLECTION, ALAMY

Ces monstres peuplent les cauchemards du monde entier !

Mi-corbeau, mi-enfant mort, le Tupilak de la mythologie inuite du Groenland était une créature invoquée par les shamans pour semer la mort en leur nom.
PHOTOGRAPHIE DE HIP, ART RESOURCE, NY

Ces monstres peuplent les cauchemards du monde entier !

Dans l'Iliade, Homère décrit la chimère comme étant un monstre cracheur de feu à tête de lion, de bouc et de serpent. Pour tuer la bête, le héros Bellérophon jeta dans sa gueule une lance garnie de plomb. En traversant sa gorge enflammée, le plomb fondit et étouffa le monstre.
 
Ces monstres peuplent les cauchemards du monde entier !

Dans le folklore japonais, lors des nuits calmes un sombre géant appelé Umi Bozu, ou « moine des mers » émerge des profondeurs océaniques pour faire chavirer les malheureux marins. Ces monstres seraient les esprits des moines morts noyés.
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#Posté le jeudi 23 avril 2020 14:28

Modifié le jeudi 23 avril 2020 15:11


 
Dans la mythologie gréco-romaine, les harpies sont des esprits du vent mi-femme, mi-oiseau. Plus tard, d'autres mythes les présenteront comme des personnages répugnants qui laissent une odeur nauséabonde partout où ils se rendent.


Les masques portés par le peuple amérindien Kwakwaka'wakw de Colombie-Britannique au Canada pendant les cérémonies du potlatch représentent souvent l'oiseau-tonnerre, un ancêtre de la tribu capable de prendre une forme humaine. Selon la légende, des éclairs jaillissaient de ses yeux et l'orage grondait à chacun de ses battements d'ailes.
PHOTOGRAPHIE DE MUSÉE DU QUAI BRANLY


Dans la mythologie slave, Vodianoï est une fée qui vit dans les profondeurs des étangs, des lacs et des océans. L'âge de la créature suit le cycle lunaire, elle redevient jeune à chaque nouvelle Lune.


Selon la tradition mésopotamienne, le héros Ninurta doit affronter plusieurs adversaires parmi lesquels Shegshag, le bélier à six têtes, le Roi-palmier et Mushag, le serpent à sept têtes ici représenté. Selon les experts, Ninurta aurait inspiré aux Grecs le héros légendaire Hercule et ses douze travaux au cours desquels il doit notamment tuer l'Hydre de Lerne, une créature aux multiples têtes
PHOTOGRAPHIE DE ZEV RADOVAN, BRIDGEMAN IMAGES


Dans la mythologie scandinave, le Nacken est un musicien virtuose qui attire dans l'eau femmes et enfants grâce à ses mélodies enchanteresses. Les locaux peuvent sacrifier des animaux noirs et leur propre sang à ces esprits en échange d'un talent musical.
PHOTOGRAPHIE DE FINE ART IMAGES, HERITAGE IMAGES/GETTY


Des plongeurs traînent un appât contenant du sang de vache à travers le Loch Ness en Écosse dans l'espoir d'attirer le célèbre monstre qui habiterait le lac, Nessie. Bien qu'il n'existe que peu ou pas de preuve scientifique de l'existence de créatures telles que le monstre du Loch Ness, Bigfoot ou l'homme-papillon, nombreux sont les passionnés à mener toujours l'enquête.
PHOTOGRAPHIE DE EMORY KRISTOF, NAT GEO IMAGE COLLECTION


FIN

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#Posté le jeudi 23 avril 2020 15:16

Modifié le jeudi 23 avril 2020 15:43

Chasse aux sorcières et Inquisition

Chasse aux sorcières et Inquisition

Pendant le premier millénaire de notre ère, l'Eglise toléra la sorcellerie et les rites païens. Elle considérait que les prétendus pouvoirs occultes des sorciers et les phénomènes diaboliques relevaient de l'imaginaire collectif. Les sabbats n'étaient que de simples fêtes populaires à l'image de nos carnavals actuels. Au début du dixième siècle, en l'an 900, selon le moine Régimon de Prim, la sorcellerie reste attachée au paganisme, c'est à dire la religion de la campagne, et entretient des relations avec le diable. Malgré cela, l'Eglise reste modérée et vers 1150, Jean de Salisbury, évêque de Chartres, déclare :

Le meilleur remède contre la sorcellerie,
c'est de s'en tenir fermement à la foi.

 
Chasse aux sorcières et Inquisition

 Les débuts de l'Inquisition

Les sorciers occupaient souvent dans les villages un rôle de guérisseur et il n'y avait pas de réelle crainte à avoir à leur sujet. Mais alors que les gens continuaient d'affluer vers les sorcières avec leurs problèmes, les grands prêtres et les autres fonctionnaires de l'Église chrétienne se sont sentis menacés. En 1320, le pape Jean XXII proclame que la sorcellerie est assimilable à l'hérésie et qu'elle doit être réprimée par l'Inquisition.

Contrairement à ce que l'on croit, l'Inquisition n'a pas été instaurée pour lutter contre la sorcellerie. Elle existait déjà. L'Inquisition avait été crée en 1199 par le pape Innocent III. Il s'agissait d'une organisation de tribunaux ecclésiastiques destinés à combattre les hérésies. La mécanique était donc déjà en place et il suffisait de la mettre en pratique.

Les débuts de l'Inquisition ne s'en prennent pourtant pas aux sorciers. Les premiers visés sont les Cathares. Le Pape Innocent III lança une croisade contre les Cathares en 1209 : cette croisade est connue sous le nom de « croisade albigeoise ». Elle fit des ravages dans le Languedoc pendant 20 longues années. Le point culminant de la cruauté de l'Église Catholique Romaine fut la prise de la ville de Béziers, le 22 juillet 1209, où plus de 20 000 hommes, femmes et enfants furent massacrés par les croisés.

Très fortement endetté vis-à-vis du Temple de Paris, le roi de France Philippe « le Bel » accuse en 1307 l'ordre des Templiers d'hérésie. C'est le début de la persécution des Templiers.

Chasse aux sorcières et Inquisition

Le Malleus Maleficarum
Malleus Maleficarum

C'est le pape Grégoire IX qui confia l'Inquisition aux Dominicains en 1230. C'est ce même pape qui instaure en France, le 20 avril 1233, un tribunal d'exception dénommé Inquisitio hereticae pravitatis. Ce Tribunal de l'Inquisition a les pouvoirs dans l'ensemble du royaume de France de démasquer et condamner tous les hérétiques.

En 1252, la Bulle papale d'Innocent IV (Ad Extirpanda) autorise l'usage de la torture.

En 1484, le pape Innocent VIII condamne la sorcellerie et charge deux inquisiteurs, Jakob Sprenger et Heinrich Kraemer, de rédiger un document à l'usage des juges chargés de la réprimer. Ce document paru un an après, sous le nom de Malleus Maleficarum, indique les méthodes pour découvrir les sorciers et les sorcières par la suspicion ou la délation. Il donne les procédés pour ensuite les interroger et les faire avouer par la torture appelée « la question ». Et pour finir, il livre les sentences à appliquer pour les condamner, le plus souvent au bûcher ou plus rarement à la séquestration.

Un manuel similaire avait déjà été publié par l'inquisiteur français Bernard Gui vers 1323.

Chasse aux sorcières et Inquisition

La « chasse aux sorcières »

Anne Hendrinks conduite au bûcher à Amsterdam 1571
Profitant de la récente invention de l'imprimerie par Gutenberg, le Malleus Maleficarum fut publié en plusieurs langues et largement diffusé en Europe. Il contribua grandement à l'intensification de la lutte contre la sorcellerie, et ce fut la « chasse aux sorcières » à laquelle participèrent les autorités civiles et religieuses de tous les Etats d'Europe.

Dans l'Empire germanique, la Sainte Vehme, tribunal d'une confrérie secrète de justice prétendant agir au nom du Saint Siège, participa également à la répression.

On n'hésita pas à placer dans les églises des troncs, dans lesquels il était possible à tout un chacun, et même recommandé comme œuvre pieuse, d'introduire des billets dénonçant des adeptes de la sorcellerie.

Les persécutions durèrent jusqu'au XVIIe siècle et firent de nombreuses victimes, pour la plupart innocentes. Les écrivains les plus modérés les évaluent à 200 000, principalement des femmes et même des enfants. Il y eut bien sûr quelques coupables, comme Catherine La Voisin mais aussi comme Gilles de Rais, ancien compagnon d'arme de Jeanne d'Arc, qui tortura et sacrifia à sa perversion et à la magie noire de nombreux jeunes garçons. Il fut pendu et brûlé le 26 octobre 1440. Il y eut aussi la comtesse hongroise Elisabeth Bathory, qui, par sadisme et par sorcellerie, fit cruellement assassiner de nombreuses jeunes femmes. Elle fut emmurée dans une pièce de son château, où elle mourut le 21 août 1614, après quatre années de séquestration. Mais ces cas, heureusement, ne furent que des exceptions. Cela n'empêcha pas la sorcellerie qui fut de tous les temps, de continuer sur tous les continents.

En mai 1560, sous l'impulsion du magistrat auvergnat Michel de l'Hospital, plus connu sous le nom de Chancelier de l'Hospital, est signé l'édit de Romorantin. Son but est de stopper l'installation de l'Inquisition en France. L'édit de 1560 épargna à la France tant de honte et de sang.

Chasse aux sorcières et Inquisition

 Source :
Georges de Maubertuis : L'évolution spirituelle de l'Antiquité à nos jours

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#Posté le lundi 17 février 2020 08:52

Modifié le lundi 17 février 2020 09:12

A l'origine, les tapis de course étaient des instruments de torture

A l'origine, les tapis de course étaient des instruments de torture
 
Si pour vous, courir des heures sur un tapis de course s'apparente à de la torture, vous avez tout à fait raison: c'est en fait l'utilisation première de ces machines.

A l'origine, les tapis de course étaient des instruments de torture

L'histoire tumultueuse du tapis de course a été quelque peu occultée, sûrement parce que ses origines ne sont pas très vendeuses. Il est né en 1818, alors que l'Angleterre décide de durcir son système carcéral pour lutter contre le nombre important de pauvres commettant des petits délits spécifiquement dans le but d'obtenir gratuitement de la nourriture et un abri en prison.
 
Avec la machine inventée par l'ingénieur William Cubitt, les prisonnières montent des escaliers attachés à une roue géante pendant près de dix heures par jour. L'objectif: torturer les détenu·es britanniques d'une manière «tout juste inférieure à la peine de mort», précise l'historien Vybarr Cregan-Reid au National Geographic.
 
L'outil se popularise rapidement et est même installé dans la prison de New York quatre ans après sa conception. Au XIXe siècle, l'engin se transforme en tapis de course, conçu pour fournir en même temps de l'énergie aux moulins à grains et aux pompes à eau. Plus de la moitié des prisons de Grande-Bretagne possèdent alors ces tapis de torture, note Quartz.
 
Le travail harassant a souvent raison des détenu·es: on comptabilise près d'un mort par semaine sur les tapis de la prison anglaise de Durham. C'est d'ailleurs pourquoi ces machines sont abandonnées à fin du XIXe siècle aux États-Unis, puis en 1902 en Angleterre.
 
A l'origine, les tapis de course étaient des instruments de torture
 
Supplice à domicile


Tombé dans l'oubli pendant des décennies, le tapis de course voit son image redorée dans les années 1980, notamment auprès des classes moyennes, avec l'avènement de l'aérobic et du jogging.
 
Les machines ont depuis bien évolué, à tel point qu'elles représentent aujourd'hui une industrie de 1,4 milliard de dollars [1,27 milliard d'euros] en Amérique du Nord.
 
En France aussi cette machine s'est démocratisée. Les salles de sport en sont remplies et il s'en vendrait environ 70.000 chaque année dans l'Hexagone, rapporte la marque spécialisée Sprintbok.
 
Autrefois considéré comme un supplice, on paie désormais 300 à 2.000 euros pour avoir un tapis de course chez soi –même si pour certain·es, son usage reste tout de même très pénible.


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#Posté le vendredi 31 janvier 2020 00:42

Origine de la baguette de pain : symbole français

Origine de la baguette de pain : symbole français
 
La traditionnelle baguette de pain, symbole de l'identité française, remonte à la Révolution. Le 15 novembre 1793 (26 brumaire An II selon le calendrier républicain), un décret de la Convention stipule que tous les Français doivent manger le même pain : « La richesse et la pauvreté devant également disparaître du régime de l'égalité, il ne sera plus composé un pain de fleur de farine pour le riche et un pain de son pour le pauvre.

Tous les boulangers seront tenus, sous peine d'incarcération, de faire une seule sorte de pain : "Le Pain Égalité".

En 1856, Napoléon III, à son tour, tente de réglementer la taille et le poids du pain : 40 cm et 300 g environ. La baguette, aussi appelée flûte ou petite selon les régions, se généralise après la Seconde Guerre mondiale. D'une longueur de 80 cm et d'un poids de 250 g, son prix a été fixé par arrêté préfectoral jusque dans les années 1980, avant d'être laissé à la discrétion des boulangers.


Origine de la baguette de pain : symbole français
Origine de la baguette de pain : symbole françaisOrigine de la baguette de pain : symbole français
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#Posté le vendredi 15 novembre 2019 11:47

La bande à Bonnot : l'épopée sanglante des braqueurs anarchistes

La bande à Bonnot : l'épopée sanglante des braqueurs anarchistes
 
Inspirée par mon tournage récent de la série de CANAL+ " PARIS POLICE 1900 " qui sortira dès la rentrée, donc c'est naturellement que je vais relater quelques figures emblématiques du grand banditisme de ces années.
 
Aujourd'hui, focus sur la bande à Bonnot, ce groupe de bandits anarchistes qui défraya la chronique de la fin 1911 au printemps 1912 avec une série de braquages spectaculaires et souvent meurtriers.
 
Couverte d'une manière inédite par la presse française, l'affaire a passionné l'opinion publique de l'époque.

La bande à Bonnot : l'épopée sanglante des braqueurs anarchistes
Au début des années 1910, Jules Bonnot et sa bande de gangsters anarchistes tiennent en haleine toute la France avec une série de braquages spectaculaires et meurtriers. Enroulé dans un matelas, Jules Bonnot tombe sous les balles de la police à Choisy-le-Roi, le 28 avril 1912 (gravure dans le supplément illustré du Petit Journal).


La bande à Bonnot : l'épopée sanglante des braqueurs anarchistes

Le 28 avril 1912, Jules Bonnot tombe sous les balles de la police, dans le pavillon de Choisy-le-Roi où il s'était réfugié.

 


La mort de « l'ennemi public numéro un » met un terme à l'épopée sanglante de la bande à Bonnot, ce groupe de braqueurs anarchistes qui tint la France en haleine durant près de six mois. « C'est une page unique des annales du crime », titre Le Petit Parisien dans son édition du 29 avril 1912, relatant heure par heure le siège suivi par « une foule que l'on peut évaluer à plus de 10.000 personnes ». Ces milliers de badauds venus assister au « spectacle » – certaines sources évoquent près de 30.000 personnes – témoignent du retentissement considérable de cette affaire dans la France des années 1910.
 
Le profil des braqueurs, à la fois bandits et anarchistes, l'utilisation d'automobiles, les cadavres semés dans leur sillage, les moyens déployés par la police dans sa traque, la couverture médiatique d'une ampleur inédite symbolisée par les multiples reportages et photos parus dans la presse...


La bande à Bonnot : l'épopée sanglante des braqueurs anarchistes
Tout concourait à faire de cette saga un tournant dans l'histoire criminelle. Le groupe se forme à Paris en 1911, grâce à la rencontre de plusieurs militants et sympathisants anarchistes illégalistes. Adeptes de la reprise individuelle, ils prônent ainsi le vol des capitalistes, qui va de pair avec la redistribution des richesses. Ayant déjà commis des délits mineurs, tous attendent de passer à l'étape supérieure.
 
L'élément déclencheur sera l'arrivée de Jules Bonnot, ancien ouvrier mécanicien à Lyon et expert de l'ouverture de coffres-forts et des vols de voiture.

La bande à Bonnot : l'épopée sanglante des braqueurs anarchistes
C'est le 21 décembre 1911 que débute l'épopée de la bande à Bonnot. Ce matin-là, Bonnot, Garnier, Callemin et un quatrième larron s'attaquent à la Société générale, rue Ordener à Paris, et tirent sur le garçon de recette, grièvement blessé, avant de prendre la fuite à bord d'une automobile.
 
Si le butin est plutôt maigre, c'est la première fois qu'une voiture est utilisée pour commettre un braquage, à une époque où la police se déplace encore essentiellement à vélo ou à cheval.

La bande à Bonnot : l'épopée sanglante des braqueurs anarchistes
L'événement fait donc la Une des journaux le lendemain. « Un extraordinaire coup de main », titre Le Radical le 22 décembre 1911, tandis que Le Matin évoque « un fait inouï, le premier du genre dans les annales du crime ». De son côté, La Presseestime que ce crime, d'une « audace incroyable », est « un de ceux qui peuvent à juste titre figurer parmi les plus célèbres ».

Une gigantesque chasse à l'homme est alors lancée contre ceux que la presse surnomme les « bandits tragiques » ou les « bandits en automobile ».
 
Traqués par la police, qui perquisitionne et arrête des sympathisants anarchistes, Bonnot et ses complices continuent néanmoins leurs coups, en France et en Belgique.

La bande à Bonnot : l'épopée sanglante des braqueurs anarchistes
Le 31 décembre 1911, à Gand, ils tuent un veilleur de nuit en essayant de voler une voiture. Puis le 27 février 1912, un agent de police tentant de les verbaliser pour conduite dangereuse est abattu rue du Havre à Paris. « Il semble qu'on retrouve partout les bandits de la rue Ordener », annonce en Une Le Matin, le 28 février 1912.
 
Chauffées à blanc par le meurtre du policier, l'opinion publique et la presse exigent l'arrestation des « misérables », d'autant que ces derniers poursuivent leurs méfaits les jours suivants.
 
L'étau se resserre autour des anarchistes illégalistes, dont les noms et photos s'étalent désormais en première page des journaux. « Les bandits en auto : nouvel attentat ; importante révélation », clame ainsi La Presse le 1er mars 1912, avant de préciser : « On reconnaît Bonnot pour un des bandits de la rue du Havre. C'est la même bande qui a commis des crimes et des attentats rue Orderner, à Melun, à la gare Saint-Lazare. »

La bande à Bonnot : l'épopée sanglante des braqueurs anarchistes
Acculée, la bande à Bonnot va alors tenter un coup de force. Le 25 mars 2012, après avoir volé une limousine à Montgeron, tuant le chauffeur et blessant gravement le propriétaire, cinq de ses membres se rendent à la Société générale de Chantilly. 

Le braquage est une nouvelle fois sanglant : deux employés sont abattus et les voleurs s'enfuient avec 50.000 francs, non sans avoir ridiculisé les gendarmes lancés à leur poursuite avec leurs seuls vélos et chevaux.
« Les voleurs d'automobiles ont mis le sceau à leurs sinistres exploits en accomplissant dans une même matinée, en l'espace de deux heures, deux crimes qui dépassent en audace tout ce que l'imagination peut concevoir », écrit Le Petit Journal dans son supplément du dimanche 7 avril 1912.
 
Mais si ce hold-up défraie la chronique, ce sera le dernier forfait du groupe. La police va déployer les grands moyens et interpeller la plupart des complices de Jules Bonnot entre la fin mars et la fin avril 1912. Ce dernier le sait, sa fin est proche.


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#Posté le jeudi 15 août 2019 07:33

Modifié le jeudi 15 août 2019 10:46


Il échappe une première fois à l'arrestation, le 24 avril 1912, en tuant le sous-chef de la Sûreté Louis Jouin, venu perquisitionner l'appartement où il se cachait. De quoi déclencher la fureur d'une partie de la presse, à l'image du journal antidreyfusard Le Petit Journal, qui appelle à la répression la plus féroce : « Ne se décidera-t-on pas à débarrasser Paris et la France de tous ces anarchistes qu'on connaît et parmi lesquels se recrutent ces bandes d'assassins ? »
 
La traque de Jules Bonnot s'achèvera finalement le 28 avril 1912 à Choisy-le-Roi, à l'issue d'un siège de cinq heures mené par plusieurs centaines d'hommes armés (policiers, garde républicaine, régiment d'artillerie...), sous les acclamations d'une foule vengeresse.


Le lendemain – à l'exception notable de L'Humanité, qui fait dans la sobriété –, une large partie de la presse exulte. « L'aventure de Bonnot s'est terminée comme il convenait pour que la morale publique y trouvât son compte (...) Force reste à la loi. Comme dans les fables, les méchants paient leurs dettes », savoure ainsi Excelsior.
 
Avant de mourir, Jules Bonnot laissa derrière lui un testament politique dont il écrivit les derniers mots à la fin de l'assaut, le corps déjà criblé de balles : « Ce que j'ai fait, dois-je le regretter ? Oui, peut-être, mais s'il me faut continuer, malgré mes regrets, je continuerai (...) Tout homme a le droit de vivre, et puisque votre société imbécile et criminelle prétend me l'interdire, eh bien, tant pis pour elle, tant pis pour vous. »

Alors Bonnot, bandit ou anarchiste ?


Aujourd'hui encore, la question continue de diviser militants et historiens spécialistes de l'anarchie. Mais une chose est sûre, souligne sur le site Criminocorpus Marc Renneville, directeur de recherche au CNRS et spécialiste de l'histoire des sciences du crime, « alors que Bonnot fut représenté de son vivant comme un dangereux criminel, son image est aujourd'hui auréolée d'un franc capital de sympathie ».
 
En quelques décennies, celui dont la foule réclamait la mort à cor et à cri est ainsi devenu une figure romanesque, « symbole d'une révolte violente et généreuse contre une société répressive et corrompue », explique l'historien.
 
De Boris Vian à Jacques Brel – qui incarna au cinéma son complice Raymond Callemin – en passant par Joe Dassin et Parabellum, de nombreux artistes ont réhabilité à leur façon la bande à Bonnot.

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#Posté le jeudi 15 août 2019 07:54

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