Skyrock.com
  • ACCUEIL
  • BLOGS
  • PROFILS
  • CHAT
  • Apps
  • Musique
  • Sources
  • Vidéos
  • Cadeaux
  • Connecte-toi
  • Crée ton blog

  • Blog

Bienvenue dans l'Antre Post Punk !

Photo de fredangeetdemon

fredangeetdemon

Description :

Mon univers dark underground où le réel et le virtuel se côtoient...
Bonne visite chez la vieille corneille que je suis et à vous de m'apprivoiser ! Gnark ! Gnark !

  • Suivre
  • Bloquer
  • Choisir cet habillage

Ses Honneurs (36)

  • Com' 50.000
  • Happy New Year
  • Écolo
  • +5
  • Fans 100
  • Zlataneur

» Suite

Design by lequipe-skyrock Choisir cet habillage

Signaler un abus

Infos

  • Création : 23/03/2008 à 05:19
  • Mise à jour : Hier à 13:26
  • 215 375 visites
  • 138 visites ce mois
  • 26 648 articles
  • 108 133 commentaires
  • 69 amis
  • 375 750 kiffs

Tags

  • bonne fete
  • Bonne journée et à tout à l'heure!♥♥♥♥
  • bonne soirée et bonne nuit.
  • Cadeaux reçus ♥
  • Citations
  • Culture gothique
  • Expo
  • Humour
  • Images offertes
  • jobs
  • L'école
  • Mes coups de coeurs ♥
  • Mes coups de gueule
  • Mes films
  • Mes musiques
  • MOii
  • Saisons
  • Sorties diverses
  • Vacances
  • évènementiel

» Suite

Ses archives (26 648)

Abonne-toi à mon blog ! (61 abonnés)

RSS

Retour au blog de fredangeetdemon

1 377 articles taggés Culture gothique

Rechercher tous les articles taggés Culture gothique

Biblio " gothique "

Biblio " gothique "
 
• The movie treasury – Horror movies (Alan G. Frank)
 
Biblio " gothique "

 

• Sang pour sang – Le réveil des vampires (Jean Marigny)

 
Biblio " gothique "

 



• Terence Fisher (Ronald V. Borst)
 
Biblio " gothique "

• The house that Hammer built [collection complète] (Wayne Kinsey)
 
Biblio " gothique "Biblio " gothique "Biblio " gothique "

• A celebration of the classics from Universal studios (Forrest J. Ackerman)
 
Biblio " gothique "
Tags : Culture gothique
​ 7 | 0
Commenter

Plus d'informationsN'oublie pas que les propos injurieux, racistes, etc. sont interdits par les conditions générales d'utilisation de Skyrock et que tu peux être identifié par ton adresse internet (3.238.24.209) si quelqu'un porte plainte.

Connecte-toi

#Posté le jeudi 16 février 2017 03:19

Modifié le jeudi 16 février 2017 03:41

Biblio " gothique "

Biblio " gothique "
 
Nouvelles histoires extraordinaires (Edgar Allan Poe)


Biblio " gothique "

• Dracula (Bram Stoker)
 
 
Biblio " gothique "

• La quête onirique de Kadath l'inconnue (H.P. Lovecraft)
 
Biblio " gothique "

• Les châteaux forts (Nov'edit)
 
Biblio " gothique "

• English gothic – A century of horror cinema (Jonathan Rigby)
 
Biblio " gothique "

• Fragments of fear – An illustrated history of british horror films (Andrew Boot)
 
Biblio " gothique "

• British horror film locations (Derek Pykett)


Biblio " gothique "


• Hammer films on location (Wayne Kinsey)

Tags : Culture gothique
​ 11 | 0
Commenter

Plus d'informationsN'oublie pas que les propos injurieux, racistes, etc. sont interdits par les conditions générales d'utilisation de Skyrock et que tu peux être identifié par ton adresse internet (3.238.24.209) si quelqu'un porte plainte.

Connecte-toi

#Posté le mercredi 15 février 2017 03:22

Modifié le mercredi 15 février 2017 03:43

Biblio " gothique "

Biblio " gothique "
 
• Recherche philosophique sur l'origine de nos idées du sublime et du beau (Edmund Burke)
 
Biblio " gothique "
 
• Le roman « gothique » anglais 1764-1824 (Maurice Lévy)
 
Biblio " gothique "
 
• Le château d'Otrante (Horace Walpole)
 
Biblio " gothique "

• Les mystères d'Udolphe – Edition de Maurice Lévy (Ann Radcliffe)
 
Biblio " gothique "

• Le moine [traduction Léon De Wailly] (Matthew G. Lewis)
 
Biblio " gothique "

• Melmoth (Charles R. Maturin)
 
Biblio " gothique "

• Frankenstein (Mary W. Shelley)
 
Biblio " gothique "

• Histoires extraordinaires (Edgar Allan Poe)
Tags : Culture gothique
​ 8 | 0
Commenter

Plus d'informationsN'oublie pas que les propos injurieux, racistes, etc. sont interdits par les conditions générales d'utilisation de Skyrock et que tu peux être identifié par ton adresse internet (3.238.24.209) si quelqu'un porte plainte.

Connecte-toi

#Posté le mardi 14 février 2017 03:38

Les influences gothiques

Les influences gothiques
 
Dans bien des films qui ne peuvent être placés dans le genre gothique, apparaissent des images influencées à l'évidence par ce mouvement culturel. Voici quelques exemples.

* * *

• Dans Le magicien d'Oz (The wizard of Oz, 1939) se trouve un château fidèle aux canons du sublime.

Les influences gothiques
     
• Un western peut-il être gothique ? Jusqu'à preuve du contraire, la réponse est non. Mais Dans les griffes du vampire (Curse of the undead), tourné en 1959 par l'Universal, bénéficie de la grande expérience de cette compagnie en matière d'ambiances surnaturelles ténébreuses. Ce film met en scène un chasseur de primes immortel évoluant dans un Far West nocturne.

Les influences gothiques
Tags : Culture gothique
​ 9 | 0
Commenter

Plus d'informationsN'oublie pas que les propos injurieux, racistes, etc. sont interdits par les conditions générales d'utilisation de Skyrock et que tu peux être identifié par ton adresse internet (3.238.24.209) si quelqu'un porte plainte.

Connecte-toi

#Posté le lundi 13 février 2017 02:23

Les " modernes "

Les " modernes "
 
Héritières du roman anglais du XVIIIe et du cinéma expressionniste allemand des années 20, il y eut deux grandes périodes gothiques dans le cinéma : durant les années 30 et 40, à l'« âge d'or » des studios Universal, et durant les années 60 sous l'impulsion de la Hammer Film. Ce genre pourrait-il connaître une nouvelle prédominance ? On peut en douter pour deux raisons :
— Ainsi que nous le notions en conclusion sur Les origines du « gothique », la censure fut jadis favorable à ce cinéma, car le gothique relève plutôt de la terreur qui suggère, que de l'horreur qui montre. Or les amateurs de cinéma d'épouvante semblent majoritairement attirés par l'horreur qui, à partir des années 70, ne fut pratiquement plus limitée par la censure. La terreur gothique ne serait donc plus suffisamment rentable pour occuper le marché.
— La seconde raison serait paradoxalement une conséquence de l'attrait qu'exerce encore aujourd'hui le visuel gothique. Un bon nombre de films (dont certains figurent sur cette page) utilisent un environnement fortement influencé par l'héritage gothique pour accentuer la noirceur de leurs mises en scène. C'est à la fois une manière de faire survivre cet héritage, mais aussi de le galvauder en ne lui accordant qu'une place contingente dans un contexte trop actuel.
 
Voyons ici ces films « modernes », qui ajoutent une touche gothique à des récits hétéroclites.
 
• Pour l'amateur de gothique, la série des Underworld présente la grande qualité d'être particulièrement sombre. Le noir et le bleu de la nuit y sont omniprésents. Le sublime y a sa part, tant au niveau des décors outranciers que d'une nature filmée sous ses aspects grandioses et inquiétants (la nuit, la forêt, l'orage, les pics montagneux). Pour le reste, rien de gothique : point d'architecture médiévale, ni de rêve, ni de mystère, ni d'Au-Delà. Vampires et loups-garous font l'objet d'explications biologiques rigoureuses, et le thème fondamental de ces films porte sur une véritable lutte des classes entre ces deux aberrations de la nature. Le contraste est donc total entre l'inquiétante noirceur d'images éveillant en nous l'attrait du sublime, et un récit très complexe, relevant du matérialisme dialectique.
Dans Underworld Evolution (2006), l'ancien monastère où le personnage de Tanis est exilé, et surtout le château en ruine où se trouve William, le grand loup-garou, nous offre les images les plus gothiques de la série.

Les " modernes "
   
• Les rivières pourpres 2 Les anges de l'apocalypse (2004) est un film sans intérêt, si ce n'est la présence du grand Christopher Lee — montrant ici sa parfaite maîtrise de la langue de Molière —, et surtout celle de la très gothique abbaye de Labaudieu, en Lorraine (en réalité l'abbaye de Lavaudieu en Auvergne, avec son cloître du XIe siècle). Le récit n'a rien de gothique, mais quelques belles images peuvent être tirées de ce film.

Les " modernes "
      
• Le seigneur des anneaux — La communauté de l'anneau (The Lord of the Rings: The Fellowship of the Ring) 2001 ;
• Le seigneur des anneaux — Les deux tours (The Lord of the Rings: The Two Towers) 2002 ;
• Le seigneur des anneaux — Le retour du roi (The Lord of the Rings: The Return of the King) 2003.
L'œuvre de J.R.R. Tolkien (1892-1973), bien que relevant de la « fantasy », contient d'insistantes références à la chevalerie médiévales, que l'on retrouve au premier plan dans l'adaptation du Seigneur des anneaux réalisée par Peter Jackson. Or Horace Walpole, auteur du premier roman gothique, considérait le roman de chevalerie comme un ingrédient principal de son texte. Mais pour qu'émerge le gothique au cinéma, il faut que la face la plus sombre du moyen-âge soit mise en avant ; un aspect que Peter Jackson ne négligera pas si l'on considère la grande noirceur des tenants du mal. On remarquera notamment les chevaliers noirs, les nazgûls, ces âmes damnées, spectres invisibles sous leurs grands manteaux noirs, que Peter Jackson fait se mouvoir au ralenti, à la manière d'un Amando De Ossorio dans La révolte des morts-vivants (1971), ou à la manière d'un Roy Ward Baker dans La légende des 7 vampires d'or (1974), ou encore à la manière d'un Mario Bava dans Le masque du démon (1961) où se trouve la cauchemardesque chevauchée au ralenti de l'attelage du terrible Javutich. Autant de précédents que Jackson ne pouvait pas ignorer, et qui ancrent en partie son film dans cette tradition.
Cela dit, la trilogie dans son ensemble va bien au-delà du gothique. Ce dernier est largement dilué dans une mythologie hétéroclite, excessivement fantastique et féérique. Rien que la grande complexité du récit s'oppose aux formes du gothique, qui se caractérisent avant tout par l'expression élémentaire de ses sombres émotions, enfin débarrassées des trépidations de l'espoir.
 
Amando De Ossorio (1971)  Les " modernes "

                       Peter Jackson   (2001)Les " modernes "
Tags : Culture gothique
​ 9 | 2
Commenter

Plus d'informationsN'oublie pas que les propos injurieux, racistes, etc. sont interdits par les conditions générales d'utilisation de Skyrock et que tu peux être identifié par ton adresse internet (3.238.24.209) si quelqu'un porte plainte.

Connecte-toi

#Posté le dimanche 05 février 2017 01:55

Les pseudos gothiques

Les pseudos gothiques
 
Nous avons vu, dans Les origines du « gothique » en littérature et au cinéma, que les composants fondamentaux du genre gothique sont :
— l'architecture médiévale ;
— l'« Au-Delà » (réel ou imaginé) ;
— un mystère inquiétant ;
— une atmosphère onirique ;
— une esthétique du sublime.
 
De ces cinq éléments seule l'architecture médiévale impose un contenu culturel bien déterminé, et pour cause : le mouvement gothique dans son ensemble en est issu. Il ne saurait y avoir de roman gothique qui n'enferme point ses personnages dans de lourdes pierres moyenâgeuses.
Cela étant, lorsque seul l'environnement médiéval manque au tableau, et que des lieux tout autant redoutables s'y substituent, la charge gothique de telles mises en scène reste forte. Dans ces cas, s'agissant du cinéma, nous avons proposé de qualifier ces œuvres de pseudo-gothiques.
Un raisonnement comparable pourra être tenu dans les cas où ça n'est pas l'architecture médiévale qui fait défaut, mais la référence à l'Au-Delà.
Bien que les parodies théâtrales et littéraires du roman gothique apparaissent dès la fin du XVIIIe, ce genre reste peu soluble dans l'humour. Par conséquent, un excès de drôlerie neutralisera l'atmosphère nécessaire. Là encore, seule la requalification en pseudo-gothique permet le repêchage.
 
Dans ces conditions, un certain nombre de films admis à figurer parmi les gothiques des pages précédentes auraient dû se trouver ici. Mais nous n'avons pas voulu nous montrer excessivement restrictifs lorsque les intentions des réalisateurs étaient à l'évidence tournées vers le « genre sombre ». Nous réservons donc cette page aux films dont il eut été dommage d'ignorer les quelques attributs gothiques, sans qu'ils puissent assurément satisfaire le spectateur venu chercher une œuvre gothique.
 
* * *
 
• Est-ce parce qu'à son arrivée à Londres le jeune Roman Polanski s'est vu refuser par la Hammer Film un de ses scénarios qu'il tourna ensuite cette parodie du Baiser du vampire ? Toujours est-il que Le bal des vampires (The fearless vampire killer), réalisé en 1967, contient quelques belles images gothiques auxquelles on peut être sensible à condition de faire abstraction des bouffonneries du scénario.
Si cette parodie s'inspire pour une bonne part de la Hammer, on y retrouve aussi des éléments typiques de l'Universal, ainsi qu'une étonnante ressemblance physique entre le Professor Abronsius de Polanski, et le funeste Docteur dans Vampyr de Carl Theodor Dreyer.
 
[...]
 
• L'Italie fasciste n'est pas idéale pour situer l'action d'un film qui tente d'exploiter un certain nombre d'éléments gothiques. Mais c'est surtout dans le traitement de ces éléments par le réalisateur Gianni Martucci, impropre de leur apporter la dimension du sublime, que The red monks (I frati rossi, 1988) échoue à susciter l'émotion gothique.
 
Les pseudos gothiques
       
• Plus érotique que gothique, Le château des messes noires (Der fluch der schwarzen schwestern) — réalisé en 1973 par Joseph W. Sarno (1921-2010) — contient tout de même quelques éléments du genre (le château, le surnaturel inquiétant), autorisant une qualification de pseudo-gothique.
 
Les pseudos gothiques
         
•  S'inspirant de Au coeur de la nuit (Dead of night, 1945), et probablement aussi du récent succès des Trois Visages de la peur (I tre volti della paura, 1963), la compagnie Amicus (Milton Subotsky et Max Rosenberg), principale concurrente de la Hammer Film, produira neuf films à sketches entre 1965 et 1980. Cet ensemble est très minoritairement gothique. Mais les quelques segments s'aventurant dans le genre sont suffisamment marquants pour mériter de figurer parmi les pseudogothiques. Passons cela en revue :
1 — Le train des épouvantes (Dr. Terror's House of Horrors, 1965) offre une histoire de loup-garou assez ténébreuse.
 
Les pseudos gothiques
   
2 — Le jardin des tortures (Torture garden, 1967) contient deux macabres sous-sols (dans Enoch, et dans L'homme qui collectionnait Poe), recelant de terribles malédictions.

Les pseudos gothiques

3 — La maison qui tue (The house that dripped blood, 1970) emprunte au gothique la mise en avant de lieux menaçants. On y découvre une autre cave, cette fois occupée par un vampire. Mais aussi une boutique très inquiétante, et un musée de cire cauchemardesque.
 
Les pseudos gothiques
     
4 — Histoires d'outre-tombe (Tales from the crypt, 1972) nous accueille dans un environnement plus franchement gothique : le très spectaculaire cimetière de Highgate, à Londres. Un moine nous y reçoit dans une crypte où l'on regrette bien vite de s'être aventuré. Le reste du film ne réserve qu'une seule autre scène gothique, la terrible résurrection du vieux Grimsdyke.

Les pseudos gothiques
     
5 — Asylum (1972) n'a pas grand-chose de gothique, si ce n'est l'édifice en question : New Lodge, dans le Berkshire, une vaste demeure de style néogothique datant de 1857. Le segment L'étrange tailleur apporte également quelques noires émotions.

Les pseudos gothiques     
Tags : Culture gothique
​ 10 | 4
Commenter

Plus d'informationsN'oublie pas que les propos injurieux, racistes, etc. sont interdits par les conditions générales d'utilisation de Skyrock et que tu peux être identifié par ton adresse internet (3.238.24.209) si quelqu'un porte plainte.

Connecte-toi

#Posté le samedi 04 février 2017 01:06

 


 
6 — Le caveau de la terreur (Vault of horror, 1973) est encore moins gothique, si ce n'est pour ses cimetières de nuit, un vrai et un faux. A noter que les faux cimetières au cinéma sont toujours plus gothiques que les vrais, comme le sont d'ailleurs les faux châteaux, etc. Le gothique se nourrit de l'irréel ; n'est-il pas né d'un songe d'Horace Walpole ?

 
     
7 — Frissons d'outre-tombe (From beyond the grave, 1973) s'ouvre sur une nouvelle promenade dans le cimetière de Highgate (on ne s'en lasse pas), et contient une des histoires les plus gothiques de la série : La porte. Suivie de près par celle du « miroir » avec sa brève, mais très gothique, scène onirique.

     
8 — Brrr... (The uncanny, 1977) ne contient qu'un clin d'oeil gothique, avec sa salle des tortures médiévale vue par le cinéma hollywoodien des années 30.

   
9 — Le club des monstres (The monster club, 1980) joue aussi sur la mise en abyme pour proposer des images gothiques (une formule récurrente dans les films de la Amicus). Elles sont de toute beauté, car le réalisateur ne craint pas d'en faire trop. On y trouve enfin une sorte de remake de La cité des morts (City of the dead, 1960).

   
• Avec L'amante del vampiro (1960), puis L'orgie des vampires (1961), Renato Polselli fut l'un des précurseurs du gothique italien. En 1973 il réalise un troisième film à connotation gothique : La réincarnation d'Isabelle (Riti, magie nere e segrete orge nel trecento...). Le style très « expérimental » de Polselli donne à cette histoire de vampires sataniques l'impression d'avoir été tournée par un Federico Fellini devenu fou. Mais le film se regarde avec plaisir, ne serait-ce que pour son lieu de tournage : le fameux château de Balsorano (Les vierges de la pleine lune (1973), La crypte du vampire (1964), Vierges pour le bourreau (1965), Lady Frankenstein (1971), La settima tomba (1965), La marque de Satan (1975), et j'en oublie sans doute).

         
• La sorcière (La visione del sabba, 1988) de Marco Bellocchio (1939).
À part quelques éléments pré-gothiques shakespeariens, pas grand chose d'intéressant dans ce film « contemporain » et ennuyeux. Malgré l'évocation moyenâgeuse de l'inquisition, les seuls édifices en ruines sont de style classique ou néoclassique.
Amateur de gothique, passe ton chemin.

         
• Dans le « Justine » de Chris Boger (Cruel passion, 1977) se trouvent quelques images gothiques.

       
Tags : Culture gothique
​ 10 | 0
Commenter

Plus d'informationsN'oublie pas que les propos injurieux, racistes, etc. sont interdits par les conditions générales d'utilisation de Skyrock et que tu peux être identifié par ton adresse internet (3.238.24.209) si quelqu'un porte plainte.

Connecte-toi

#Posté le samedi 04 février 2017 01:17

Modifié le samedi 04 février 2017 14:17

Les autres films gothiques

Les autres films gothiques
 
• Colonisé par les Espagnoles au XVIe siècle, puis par les Américains jusqu'en 1946, les Philippines est un des pays d'Asie du Sud-Est le plus occidentalisés. On doit à cette influence une histoire cinématographique très active, notamment dans l'épouvante. Cependant, le « gothique philippin » se résume à peu de choses. Il repose principalement sur le réalisateur Gerardo de Leon (1913–1981) qui tourna The blood drinkers (Kulay dugo ang gabi) en 1964, puis Blood of the vampires (Ibulong mo sa hangin) en 1966. Le pays étant majoritairement catholique, ces films – qu'on dit influencés par ceux de Mario Bava – purent s'inspirer directement des classiques du genre.
— Parfois un peu kitch, The blood drinkers n'en est pas moins admirablement et outrancièrement gothique. Gerardo de Leon a manifestement cherché à faire de belles images en faisant un usage immodéré des lumières irradiant dans un épais brouillard, alternant les séquences monochromes bleues et rouges, jouant le plus possible des clairs-obscurs. Un film d'une grande beauté gothique (si l'on peut se permettre cet oxymore).

Les autres films gothiques
        
— Blood of the vampires est moins intense, et laisse plus apparaitre la modestie des décors : la crypte laisse la place à une cave, et le cimetière se révèle bien trop récent...


Les autres films gothiques
Tags : Culture gothique
​ 12 | 1
Commenter

Plus d'informationsN'oublie pas que les propos injurieux, racistes, etc. sont interdits par les conditions générales d'utilisation de Skyrock et que tu peux être identifié par ton adresse internet (3.238.24.209) si quelqu'un porte plainte.

Connecte-toi

#Posté le vendredi 03 février 2017 00:35

Le gothique mexicain

Le gothique mexicain
 
Même en se limitant au cinéma, le lien entre l'Amérique latine et le genre gothique n'est pas évident. Et pourtant en 1957 — la même année que la Hammer Film — la compagnie mexicaine Cinematográfica ABSA se lance dans la résurrection des « monstres » popularisés par l'Universal (vampires, savants fous, momies — aztèque bien sûr —, etc.). Elle ne rencontrera pas le même succès que son équivalent britannique, pour des raisons évidentes : des films tournés en noir et blanc, avec des moyens trop modestes, et un certain dilettantisme. Malgré ces points faibles, la quantité des productions et les qualités fortement gothiques de certaines scènes (les décors, la superbe photographie claire-obscure) commandaient qu'une page soit dédiée au gothique mexicain. Notons encore que des similitudes s'observent entre ce cinéma latino-américain et son semblable espagnol. Outre la langue, on retrouve une certaine indifférence à la vraisemblance, parfois charmante, mais souvent digne de la série « Z ».
 
• En 1957, avant même le premier Dracula de la Hammer, Fernando Méndez (1908-1966) réalise Les proies du vampire (El vampiro). Même si ses voûtes ne sont pas en arcs brisés, l'hacienda en ruine, isolée au centre d'une forêt des plus lugubres où ère de nuit l'envoûtante dame en noir, mérite d'être qualifiée de gothique. L'enterrement de nuit, dans la crypte du cimetière perdu dans la brume, complète le diptyque que l'on retrouvera quatre ans plus tard dans Le masque du démon de Mario Bava, cette fois dans un contexte franchement médiéval.

Le gothique mexicain
   
• L'année suivante, Les proies du vampire fait l'objet d'une suite intitulée Le retour du vampire (El ataúd del Vampiro). Hormis la scène de prégénérique, l'environnement gothique y est malheureusement abandonné. Il y a bien un musée de cire qui fait toujours son effet, mais la modicité du budget ne permet plus rien d'intéressant.

Le gothique mexicain
   
• Film de série « Z » réalisé en 1960 par Chano Urueta (1904-1979), Le miroir de la sorcière (El Espejo de la bruja) doit ses qualités gothiques aux sortilèges d'une sorcière évoluant dans une demeure de style médiévale. Pour le reste, les auteurs ont largement puisé dans Les yeux sans visage (1960), et Les mains d'Orlac (Mad love, 1935). Si l'histoire est absurde, la belle photographie noir et blanc apporte à ce film une atmosphère captivante.

Le gothique mexicain
   
• Malgré un jeu d'acteurs des années 1920, Le monde des vampires (El mundo de los vampiros) reste un film prenant par la qualité de ses décors et des éclairages qui les mettent en valeur. Réalisé en 1961 par Alfonso Corona Blake (1919–1999), ce film apporte quelques belles impressions gothiques « traditionnelles » (le dédale poussiéreux de l'ancienne demeure ; la jeune fille captive dans les sous-sols, terrifiée par la découverte d'un squelette derrière un rideau, etc.). À noter la horde de goules aux faciès embaumés entourant le maître des vampires, une idée qui sera mieux exploitée dans La légende des sept vampires d'or.

Le gothique mexicain
   
— Le baron de la terreur (El barón del terror) de Chano Urueta (1962 ou 1961 ?).
— Les larmes de la sorcière (La maldición de la Llorona) de Rafael Baledón (1963 ou 1961 ?).
— Santo vs the vampire women (Santo vs. las mujeres vampiro) de Alfonso Corona Blake (1962).
— Santo et le trésor de Dracula (Santo en El tesoro de Drácula) de René Cardona (1969).
— Santo & Blue Demon vs. Dracula & the Wolfman (Santo y Blue Demon vs Drácula y el Hombre Lobo) de Miguel M. Delgado (1973).


Le gothique mexicain
Tags : Culture gothique
​ 8 | 0
Commenter

Plus d'informationsN'oublie pas que les propos injurieux, racistes, etc. sont interdits par les conditions générales d'utilisation de Skyrock et que tu peux être identifié par ton adresse internet (3.238.24.209) si quelqu'un porte plainte.

Connecte-toi

#Posté le jeudi 02 février 2017 00:41

Modifié le jeudi 02 février 2017 03:01

Le gothique français

Le gothique français
 
Dans le cinéma français, le gothique est marginal. C'est bien parce que ces pages sont en français que nous lui en accordons une.
• En 1932, un an après le Dracula de Tod Browning, Carl Theodor Dreyer tourne Vampyr. On trouve, dans cette adaptation de récits de Sheridan Le Fanu, quelques éléments pseudo-gothiques, notamment son atmosphère menaçante et cauchemardesque due à une narration très onirique (la mort tend son poison, le « rêveur » assiste à son enterrement, etc.). C'est un sombre poème cinématographique où des personnages démoniaques évoluent dans une imposante demeure. Cette définition ira également pour certains films de Jean Rollin, qui partage en plus avec Carl Theodor Dreyer ses influences surréalistes, une distribution essentiellement composée d'amateurs, ou encore la mise en scène d'horloges inquiétantes.
 
Le gothique français
   
Le cinéma de Jean Rollin (1938-2010) contient des éléments gothiques. Il s'agit principalement de l'usage claustrant que le cinéaste fait de ses lieux de tournage, souvent des châteaux ou de grandes demeures anciennes, parfois en ruine, où se déroulent des évènements mystérieux, souvent surnaturels, présentés avec l'irrationnel du rêve. Ses films de vampires ajoutent à cela des images typiques de l'âge d'or du gothique, notamment les jeunes filles déambulant en tenues légères, un chandelier à la main, de nuit, si possible dans un cimetière embrumé.
Jean Rollin flirte rituellement avec cet esprit gothique, que nous allons tenter d'identifier avec une indispensable indulgence, car, du point de vue des attentes du public, ses films sont mauvais. Rollin ne s'en cache pas. Dans son autobiographie Moteur Couper ! Mémoires d'un cinéaste singulier (2008), il déclare tourner « en dehors des normes du professionnalisme dont je n'ai que faire » (p.218). Il ajoute : « je me considère, aujourd'hui encore, comme un amateur » (p.224). Rollin dit adhérer au « tournage improvisé entre amis, dans le style du « film d'amateur » (p.338)». Il reconnaît que ses films sont « bâclés », « une fois filmé, un plan ne m'intéresse plus et je passe à la suite, alors que souvent une seconde prise serait nécessaire. (...). En un mot, je ne suis pas du tout perfectionniste » (p.359) ; « je me refuse à tout perfectionnisme » (p.66). Puis il termine, de manière encore plus explicite : « Je n'ai jamais été un professionnel, et les professionnels ne m'ont jamais acceptés » (p.367). Si Rollin assume la médiocrité de ses films, il n'en va pas de même concernant leur érotisme, soi-disant imposé dès le premier film par le producteur américain Sam Selsky (p.51).
Rollin est un cinéaste égocentrique qui n'a jamais fait l'effort d'aller vers le public. Ses films sont des projections naïves et brouillonnes de ses rêves, notamment d'enfance. Son culot et son indépendance sont sans doute ses principales qualités. Heureusement pour le cinéma français, l'imagerie gothique faisait partie des rêves de Rollin.

• Premier long métrage, premier film de vampire : Le viol du vampire réalisé en 1968. Il s'agit en réalité de deux courts métrages enchaînés, Le viol du vampire (35 min) et Les femmes vampires (55 min). Le premier emprunte au gothique, le second pas du tout. Rollin déclare que ce film est « infiniment plus palpitant » que les films de vampires de la Hammer, avec Peter Cushing et Christopher Lee (p.264). Une opinion tout de même difficile à partager...


Le gothique français
         
• La vampire nue (1970) n'est pas un film de vampire et ses aspects gothiques sont très limités. Nous avons bien la déambulation nocturne de la jeune femme en déshabillé, un chandelier à la main, mais le château — du début XXe — est dans le style néoclassique. Le cimetière est pauvre. Paris de nuit est assez envoûtante, ainsi que la plage de Pourville qui n'est pas dépourvue des attraits du sublime et du gothique véhiculés par la nature lorsqu'elle est inquiétante et tourmentée.

Le gothique français
Tags : Culture gothique
​ 10 | 3
Commenter

Plus d'informationsN'oublie pas que les propos injurieux, racistes, etc. sont interdits par les conditions générales d'utilisation de Skyrock et que tu peux être identifié par ton adresse internet (3.238.24.209) si quelqu'un porte plainte.

Connecte-toi

#Posté le mercredi 01 février 2017 00:57

  • Précédent
  • 1 ...
  • 130
  • 131
  • 132
  • 133
  • 134
  • 135
  • 136
  • 137
  • 138
  • Suivant

Skyrock.com
Découvrir
  • Skyrock

    • Publicité
    • Jobs
    • Contact
    • Sources
    • Poster sur mon blog
    • Développeurs
    • Signaler un abus
  • Infos

    • Ici T Libre
    • Sécurité
    • Conditions
    • Politique de confidentialité
    • Gestion de la publicité
    • Aide
    • En chiffres
  • Apps

    • Skyrock.com
    • Skyrock FM
    • Smax
  • Autres sites

    • Skyrock.fm
    • Tasanté
    • Zipalo
  • Blogs

    • L'équipe Skyrock
    • Music
    • Ciné
    • Sport
  • Versions

    • International (english)
    • France
    • Site mobile