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1984 en 2021 : tout se met en place pour l'enfer d'Orwell

1984 en 2021 : tout se met en place pour l'enfer d'Orwell
 
Tout se déroule comme prévu, c'est à dire de mal en pis et selon les plans d'Orwell qui ne pouvait imaginer que son livre servirait de guide.


1984 en 2021 : tout se met en place pour l'enfer d'Orwell
par h16

Même quand on le sait, cela fait toujours du bien de le rappeler : déclencher la peur chez les foules est une méthode efficace pour accélérer la mise en place d'une dictature de moins en moins douce à l'échelle d'un continent. C'est exactement ce qui se passe actuellement.
 
Toutes les peurs ne se valent pas. Il est ainsi évident que la peur climatique, agitée depuis plusieurs décennies, n'a pas réussi à réellement mobiliser les foules ; certes, les uns et les autres sont parfois prêts à quelques menus sacrifices comme renoncer aux sacs plastiques et prendre le vélo un peu plus souvent pour aller travailler, mais pas vraiment au-delà (n'exagérons rien).
 
Il faut admettre que promettre à tous une mort certaine par inondation à raison d'un cm par an, une canicule mortelle à raison de deux ou trois degrés par siècle, ou un ouragan à raison d'un coup de vent tous les dix ans, c'est assez peu terrorisant mine de rien. D'autant plus que les prédictions catastrophiques, de décennies en décennies, se dégonflent les unes après les autres dans un petit pfuiiit minable ; on se souviendra de celles de l'ONU sur les îles qui devaient disparaître sous les flots, des glaces polaires qui devaient disparaître définitivement et autres débilités qui, toutes, ont été soigneusement oubliées à mesure qu'elles ne se réalisaient absolument pas et que la Terre continue de verdir.
 
Heureusement, la peur sanitaire a, depuis, amplement montré son efficacité : la mort n'est plus pour après après-demain, pour dans trois, cinq ou dix ans, mais pour demain, voire pour cet après-midi si on n'a pas de chance et que le virus vous attrape dans un coin sombre, au dépourvu, le rouleau de papier toilette à la main.

1984 en 2021 : tout se met en place pour l'enfer d'Orwell
Et là où le climat semblait pouvoir être facilement contrôlé à coups de pailles en carton, de voitures électriques et de taxes carbone plus ou moins fortes, le virus, d'autant plus fourbe qu'il est chinois au départ, ne pourra certainement pas se satisfaire de demi-mesures molles : déluge de chiffres morbides de moins en moins solides mais de plus en plus répétés ad nauseam, confinements stricts, fermetures administratives aléatoires et désordonnées, masques permanents, mains toujours propres (même lorsqu'elles sont dans les poches des autres), quarantaines, tests et picouses à gogo, tout est mis en place pour bien faire comprendre aux populations qu'elles n'ont plus le droit d'imaginer se déplacer et mener une vie normale.

Et pour cela, rien de tel que mettre à contribution la population pour se surveiller elle-même (après tout on ne règne jamais mieux qu'en divisant) en désignant à la désapprobation populaire (puis à la vindicte la plus violente ?) ceux qui n'entrent pas dans le rang.
 
C'est typiquement ce qui se passe ici ou là, comme dans l'Eure où des élus et des citoyens lambda se sont arrogé le droit d'inciter en meute les habitants à respecter scrupuleusement les règles sanitaires actuelles, quand bien même changent-elles d'une heure à l'autre.
 
Rien de tel qu'une petite patrouille de la Gestacovid pour calmer les ardeurs des uns et des autres à vouloir prendre le frais sur leur terrasse (et puis, c'est tellement plus rigolo d'emmerder les gens qui flânent que se concentrer sur la délinquance locale, vu les chiffres assez médiocres de la ville en question).

En somme, la crise sanitaire a ce pouvoir magique de transformer certains en bureaucrates, en kapos ou en balances avec cette facilité qui déroutera l'homme de bien et réjouira le politicien moyen, trop content d'en profiter.

La suite est connue : après la mise en place d'une société de perpétuelle observation des uns et des autres, d'une surveillance active des autorités sur les contribuables (ils ont perdu leurs droits de citoyen en perdant celui de porter des armes, de toute façon), voici – conformément au manuel de George Orwell – la mise en place d'une société en guerre permanente, de lutte de tous contre tous. Youpi.

1984 en 2021 : tout se met en place pour l'enfer d'Orwell
De ce point de vue, il faut reconnaître à l'actuelle coterie au pouvoir une certaine finesse qu'Orwell n'avait pas imaginée : non seulement il n'y a pas (encore ?) de guerre réelle, décidément sale, coûteuse et peu pratique à gérer, mais l'engeance qui gouverne a trouvé des ennemis drôlement pratiques pour à la fois mobiliser les foules et leur passer dessus avec des bottes cloutées et avec leur assentiment : le climat et un virus !

C'est si pratique que cela permet la mise en place d'un « code barre citoyen » : comme prévu, l'individu, devenu moutontribuable sous observation vétérinaire constante, va en effet bientôt recouvrer sa liberté de déplacement ... à condition d'avoir ce fameux code barre, qu'on enrobera d'un prétexte sanitaire, virus oblige.
 
Je vous invite à lire le texte actuellement en cours d'étude par le Parlement européen, et qui devrait aboutir à une régulation (d'application quasi-immédiate une fois voté, au contraire d'une directive, pour rappel – c'est pour aller vite, m'voyez, n's'pas) dans les prochaines semaines.
 
C'est édifiant : grâce au sabir technocratique mis en place pour camoufler la mise en joug serré de tous les citoyens européens, il ne s'agira pas ici, ô grands dieux, d'empêcher la liberté de mouvement qui est, c'est rappelé plusieurs fois dans le texte, garantie par les Constitutions et les Traités européens. Ce certificat est au contraire fait pour faciliter cette liberté en ces temps de pandémie, voyez-vous : grâce à ces petites démarches, ces petits papelards, ces petits tests, ces petites picouses (renouvelées), ce petit certificat électronique, vous n'aurez plus à vous plier aux quarantaines et autres tests humiliants partout dans les aéroports, les gares et aux frontières. En somme, le certificat vous permet de recouvrer cette liberté que vous n'avez pas perdue mais qui vous impose de marcher à cloche-pied partout où vous voulez vous rendre tant que vous ne l'avez pas. Simple, non ?

1984 en 2021 : tout se met en place pour l'enfer d'Orwell
Vraiment pratique ! Qui n'en voudrait pas ?
 
L'œuvre d'Orwell, 1984, a profondément marqué la culture collective : l'ennemi perpétuel de 1984 y était indispensable pour fédérer les foules et occuper les esprits.
 
La mise en pratique l'a remplacé par le climat et le virus. Le second a été plus efficace pour plonger le peuple dans la stupeur, et le premier sera son relai naturel par le truchement du passeport sanitaire qui deviendra un passeport comportemental dont la dimension écolo sera primordiale, on s'en doute...
 
Tout comme l'appel à la délation, tout comme la mise en place de « milices citoyennes » de patrouillage dans les rues pour choper du trublion qui ose prendre le frais sur son pas-de-porte et tout comme la propagande permanente radio-télévisuelle, cette « mesure exceptionnelle » de marquage des citoyens, bien évidemment « temporaire », verra un recyclage rapide pour garantir qu'enfin, le climat sera dans tous les esprits, comme les inévitables mesures collectivistes qui accompagneront sa sauvegarde indispensable.
 
Rappelez-vous : quoi qu'il en coûte, « nous sommes en guerre ». Et qui l'eût cru ? L'ennemi, finalement, c'est vous !

1984 en 2021 : tout se met en place pour l'enfer d'Orwell
Tags : Nouvel ordre mondial
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#Posté le samedi 27 mars 2021 08:14

Modifié le samedi 27 mars 2021 08:31

Surveillance, numérisation et traçage permanent

Surveillance, numérisation et traçage permanent
 
Par h16.


Les Français, bien que têtus, devront bien se résoudre à comprendre une chose : non et non, il n'y aura pas de retour au monde d'avant. Entre deux zozotements, le président Emmanuel a été formel : même s'il ne donne pas très envie, le monde d'après est inévitable et il sera composé de quelques taxes (évidemment !) et, surtout, de pas mal de vexations à base de surveillance orwellienne, de numérisation idiote et de traçage permanent.
 
Et il faudrait être un grand naïf pour croire que la surveillance, par exemple, n'est pas déjà amplement en place, que ses évolutions futures ne viseront pas autre chose que son extension toujours plus loin, plus profond dans notre environnement quotidien et qu'elle sera utilisée à peu près exclusivement contre le citoyen, au prétexte aussi évident que mensonger d'assurer sa sécurité.


Surveillance, numérisation et traçage permanent


Ainsi, sans même évoquer l'épisode rigotrolilol du « traçage-covid » qui consistait à tenter de pister les Français pour savoir s'ils étaient contaminés ou non par le virus du moment et qui se mue en pistage par QRCode, le traçage du citoyen par les autorités se met officiellement en place comme on le soupçonnait déjà il y a quelques mois lorsque l'utilisation des réseaux sociaux était évoquée par les sbires de Bercy afin de traquer les fraudeurs fiscaux au travers de leurs publications Facebook, Twitter ou Instagram.

La chose se confirme donc petit à petit : dans l'esprit embrumé de nos technocrates fiscaux, il semble évident que les photos et autres vidéos parues sur les réseaux sociaux permettront de débusquer les petits malins dont le train de vie ne correspond pas aux déclarations fiscales.
 
La pertinence de la démarche méritera d'être mesurée à l'aune des performances habituelles de Bercy, jusqu'à présent compactement infoutu de découvrir du fraudeur fiscal chez certains banlieusards au RSA qui roulent en berlines allemandes et autres lascars amusants de certains quartiers émotifs dont le train de vie ne correspond qu'assez peu à l'absence compacte de déclaration sur les di derniers exercices fiscaux.
 
Gageons qu'encore une fois, il sera aisé pour le complexe fiscalo-bureaucratique de choper du père de famille blanc cis solvable de plus de 40 ans à base de « photo twitter de vos vacances en Grèce » et que tous les autres commerçants plus ou moins respectables de cités effervescentes pourront continuer leurs stories Instagram à bande son bondissante sans voir la couleur d'un rond-de-cuir de Bercy.
 
Liberté surveillée, égalité variable, fraternité dans un sens, plus qu'une devise, un modus operandi.


Surveillance, numérisation et traçage permanent


Pendant ce temps, le gouvernement et les médias continuent la préparation de l'opinion à un traçage permanent des petits citoyens pâte-à-modeler : l'épidémie ayant été un prétexte idéal à assigner tout le monde en résidence, puis à distribuer des sanctions et des fermetures administratives arbitrairement, le peuple est à présent docilement mûr pour le marquage.

Ce ne sera pas aux fers rouges, on n'est pas des barbares, n'est-ce pas. On utilisera la numérotation électronique ou un de ses avatars modernes : vous sera bientôt remis un petit passeport, bien sûr obligatoire, électronique et vanté comme infalsifiable, pour prouver que vous avez bien reçu votre vaccin et que vous avez bien suivi les ordres du gouvernement, puis, inévitablement une fois que la dictature sanitaire prendra des tours plus généraux, que vous vous conformez bien aux règles comportementales écologiques, sociales, de partage, d'inclusivité et d'intersectionnalité officielles.

Bien évidemment, annoncer brutalement une telle opération engendrerait des hauts cris chez les quelques citoyens encore vaguement éveillés, conscients de la dérive catastrophique à laquelle tout ceci se résume. Alors, ce passeport est présenté comme à la fois inévitable (avec un argument circulaire typique « les autres pays vont tous les mettre en place, nous ne pourrons donc y couper ») et essentiellement limité à des raisons touristiques. Magique.


Surveillance, numérisation et traçage permanent


Enfin, et pour parfaire un tableau décidément festif, notons les efforts acharnés de la majorité gouvernementale pour tripoter par tous les moyens possibles les modalités des prochains scrutins.

Outre le récent report des élections régionales en juin qui montre bien la nervosité du pouvoir actuel devant une opinion publique de plus en plus remontée contre ses errements de tous ordres, il est difficile de passer sous silence le projet, par la même brochette de margoulins, de mettre en place le vote électronique, qui est à la fraude électorale ce que la mise à sac de Constantinople est au vol à l'étalage.
 
Ce n'est bien évidemment pas encore présenté ainsi, le peuple-pâte-à-modeler n'est pas encore prêt. On se contentera de baptiser ça « vote par anticipation », de le cantonner à certains cas spécifiques, et de tenter le tout pour le tout au Sénat : moyennant le truchement de « machines à voter », on va pouvoir proposer à des gogos citoyens de voter plusieurs semaines avant le jour J des présidentielles, au prétexte que cela aidera à lutter contre l'abstention record.
 
On utilise ainsi un procédé purement technique (une machine à voter) en feignant de croire qu'il résoudra un problème structurel et politique, l'absence de traitement des sujets importants (le régalien, la dette colossale, la fiscalité, l'administration et la bureaucratie devenues folles en France, notamment et pas seulement). Bien évidemment, le vote électronique est de surcroît une hérésie tant il est manipulable, nonobstant les promesses de maquignon des politiciens à son sujet.
 
On se souviendra en outre du fiasco lamentable de tout projet informatique mené par l'État jusqu'à présent, y compris dans le domaine électoral, on rapprochera aussi cette tentative de la précédente, heureusement rejetée il y a quelques semaines à peine, d'introduire le vote par correspondance, tous autant de moyens connus pour faciliter grandement la fraude électorale, pour comprendre que l'actuel pouvoir en place fait absolument tout pour continuer ses projets néfastes quitte à truander les citoyens par tous les moyens possibles.


Surveillance, numérisation et traçage permanent


Il n'y a aucun doute à avoir : nous avançons à grands pas vers la pire des sociétés où l'individu est constamment épié, surveillé, tracé, où ses opinions, mouvements, comportements sont jaugés et évalués pour mieux les sanctionner.

Par un jeu médiatique sordide, cette société dystopique catastrophique est présentée à la fois comme désirable et désirée par une majorité alors que seule une petite minorité bruyante (dans ces médias) semble effectivement en vouloir.
 
Il suffit pour s'en convaincre d'éplucher les résultats des dernières élections municipales pour comprendre à quel point l'actuelle majorité présidentielle ne représente plus qu'une poignée de parasites épuisants (à 2,22 %, LREM est à peine plus pertinente dans le paysage politique que Lutte Ouvrière, l'épave socialiste parvenant même à faire mieux).
Surveillance, numérisation et traçage permanent
 
Ce sont pourtant eux, que nous voyons, lisons et entendons beaucoup, beaucoup trop souvent dans tous les médias qui essaient de nous piloter vers l'abattoir orwellien, alors qu'une majorité trop silencieuse s'y oppose, dans un paradoxe d'ailleurs fort bien décrit dans un récent article de Contrepoints : on ne peut que souhaiter sinon un réveil des consciences (beaucoup de Français sont maintenant bien au courant qu'on est en train de la leur faire à l'envers) mais au moins une expression de plus en plus claire de rejet.

La pression sociale ne peut pas marcher que dans un sens, de la minorité égalitariste et ultra-sécuritaire contre la majorité qui tient à sa liberté et à une sécurité raisonnable, régalienne et non sanitaire. La dérive est évidente, les dangers clairs et visibles, les limites largement dépassées. Tout ceci ne peut pas bien se terminer.

Surveillance, numérisation et traçage permanent
Français, tenez vous prêts.

Surveillance, numérisation et traçage permanent
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#Posté le samedi 20 février 2021 11:41

Modifié le samedi 20 février 2021 12:09

Nous vivons la première extermination de masse sous le joug du capitalisme productiviste

Nous vivons la première extermination de masse sous le joug du capitalisme productiviste
 
Au vu de la crise planétaire actuelle marquée d'une panoplie de désastres écologiques d'origine anthropique, de nombreux scientifiques parlent aujourd'hui d'une sixième extinction de masse. Cependant, pour Justin McBrien, doctorant en histoire de l'environnement à l'Université de Virginie aux Etats-Unis, ce terme n'est qu'un euphémisme assez trompeur. Selon lui, les faits sont limpides ; il s'agit là du « premier évènement d'extermination ». Force est de constater que l'effondrement de la biodiversité et la disparition des écosystèmes ne constituent en aucun cas un phénomène naturel cyclique. Nous assistons ici à un massacre pur et simple, une destruction organisée du vivant, sciemment perpétrée par l'Homme, ou du moins par une fraction de l'humanité et un modèle de société totalement dépassé.


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Contrairement à ce qui s'est passé durant la dernière extinction de masse, ce n'est pas l'impact d'un astéroïde géant – accompagné d'une série de processus naturels – qui est train de détruire la vie sur Terre. Peut-on réellement parler d' « extinction » aujourd'hui alors que nous assistons à des évènements qui s'apparentent plutôt à une éradication dont la minorité la plus influente de l'humanité est à l'origine en toute connaissance de cause ? Les données scientifiques sont bel et bien là, à la portée de tous et ce, depuis plusieurs dizaines d'années. Pourtant, rien de radicalement concret n'est fait pour mettre fin à ce massacre.


Dans son article intitulé « Ceci n'est pas la sixième extinction. C'est le premier évènement d'extermination », Justin McBrien écrit que l'horreur écologique que l'on peut voir à travers le monde « n'a pas d'analogue géologique: l'appeler le « sixième événement d'extinction », c'est faire en sorte que l'éradication active et organisée ait l'air d'une sorte d'accident passif. » La cause de cette atrocité ? Selon les éléments factuels présentés par le doctorant, il s'agit du capitalisme industriel et de son appétit vorace des ressources naturelles qu'il engouffre sans pitié au fur et à mesure qu'il se répand


Nous vivons la première extermination de masse sous le joug du capitalisme productiviste
Le capitalisme, qu'est-ce que c'est ? Un régime économique prédateur qui s'est insidieusement popularisé lors de la révolution industrielle. Ses supporters prônent notamment la privatisation des moyens de production dont la mise en œuvre est régentée par l'accumulation de capital. On retrouve ainsi une classe dominante et privilégiée qui détient ces moyens de production et exploite ceux qui les mettent en œuvre (ceux qui ne détiennent ni capital, ni moyens de production, n'ont pas d'autre choix que de travailler en tant que salariés), le but étant de faire toujours plus de profit. Il existe plusieurs formes de capitalisme. Par exemple, le capitalisme libéral ne permet pas à l'Etat d'intervenir directement dans l'économie, laissant les individus prendre eux-mêmes les décisions dans ce domaine. Le capitalisme de connivence, quant à lui, fait référence à une économie où l'Etat entretient des relations étroites et ambiguës avec les personnes issues du monde des affaires, donnant lieu notamment, à des subventions, des exonérations d'impôts et plus globalement, du favoritisme sous des formes diverses. Comme un air de déjà vu ?
 
On retrouve également le capitalisme d'Etat où le gouvernement a la mainmise sur l'économie et détient les moyens de production, agissant de manière similaire à une grande entreprise. Dans tous les cas, qui dit capitalisme, dit classe dominante qui contrôle le système et, par opposition, classe dominée qui subit le système. Certains experts soutiennent que la République populaire de Chine pratique un capitalisme d'Etat, de même que l'Union soviétique à son époque, portant alors le masque du socialisme. (Rappelons que l'idée du socialisme repose, entre autres, sur la propriété collective des moyens de production qui ne devraient donc pas être accaparés par une oligarchie.) Dans tous les cas, le capitalisme a besoin de croissance pour exister. Il se nourrit de l'augmentation perpétuelle des productions.
 
LA SANTÉ DES CAPITALISTES EST AU PRIX DE CELLE DES TRAVAILLEURS
 
 "Il n'y a pas de dérive financière du capitalisme, le capitalisme est d'emblée financier dès le 16e siècle. Il n'y a pas de déviance il est d'emblée déviant, il est d'emblée une machine folle. Il est né comme ça. Ce n'est pas de sa faute, il accumule, et pour accumuler il détruit, il détruit les vies, il détruit la vie. "
 
Publiée par Le Média TV sur Mardi 11 février 2020

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Chaos du capitalisme débridé : la « source du mal » ?

Le capitalisme repose sur des piliers tels que l'accumulation de capital, la croissance des productions, la quête des profits et la mise en concurrence totale. Ce système économique mondialisé creuse graduellement les inégalités tout en prétendant les résorber, de telle sorte qu'aujourd'hui, alors que la pauvreté ne cesse de gagner du terrain, les 1 % les plus riches détiennent plus de deux fois la richesse de 90 % de la population mondiale, selon le rapport 2020 d'Oxfam. Le patrimoine des milliardaires augmente avec une rapidité époustouflante mais évidemment, la rémunération des travailleurs ne suit pas.
 
Cette même minorité qui accule l'humanité au bord du gouffre est bien entendu la plus influente, que ce soit au niveau de la politiquepar un lobbying agressif, ou de la presse. Aujourd'hui, la plupart des Etats se plient sans sourciller au dogme néolibéral, cet avatar du capitalisme qui, non content d'accroître les inégalités sociales, participe activement à la déprédation de notre environnement. On peut comprendre pourquoi Albert Einstein avait qualifié en 1949 cette « anarchie économique de la société capitaliste » de « source du mal ».

La Fabrique du Consentement
 
En 1988, Noam Chomsky exposait la manière dont les médias de masse fabriqueraient le consentement collectif au profit d'un ordre établi, d'une vision économique dominante ou d'intérêts privés ou institutionnels.Chomsky ouvrait la brèche de la nuance des choses : il n'y a pas d'un côté les dictatures et de l'autre la liberté pure : chaque système tend à préserver son modèle en influençant, par la force ou par la ruse, les citoyens. La démocratie est donc tout autant soumise à cette influence organisationnelle qui se perpétue élections après élections. En fait, nous sommes encore très loin d'un modèle véritablement démocratique, où le peuple détiendrait le pouvoir.La théorie de Chomsky peut sembler " complotiste" d'un premier abord. Pourtant, tout semble indiquer aujourd'hui qu'il avait raison. Pujadas lui même admettait finalement que son travail est au service d'une certaine vision du monde : celle de la consommation de masse et de la croissance économique. Les journalistes qui sortent de cette " religion moderne " sont écrasés par le système. Que le gouvernement soit de gauche ou de droite, on constate que cette course à la croissance et à la consommation reste intacte dans les discours. Et ceci se ressent particulièrement en période électorale.On sait aujourd'hui que les sondages orientent les intentions de vote, tout comme la surmédiatisation de certains candidats en vue des élections. Macron VS Le Pen font les gros titres depuis des mois. Les outsiders sont éliminés du débat. Déjà en 2015, beaucoup se doutaient d'une nouvelle polarisation binaire des représentations politiques : Le FN servant une fois encore d'épouvantail pour ramener les brebis à la bergerie et perpétuer le modèle actuel. Dans tous les cas de figure, l'économie triomphante en sort gagnante. Mais si tout le monde était dupe dans les années 70, ce n'est plus le cas aujourd'hui.Mais ce jeu de dupes reste particulièrement dangereux. La victoire de figures réactionnaires partout dans le monde laisse suggérer deux hypothèses : soit les institutions surestiment leur capacité à contrôler la situation et sont submergées par la pensée réactionnaire, soit la prise du pouvoir par l'extrême droite fait partie des options acceptables aux yeux du capital, comme ce fut le cas par le passé. La seconde option reste envisageable. Dans le cas de Trump, toutes ses mesures depuis 3 ans servent à soutenir la consommation, la relance de l'industrie pétrolière et la liquidation des règles environnementales. La promesse d'une relance économique. Une fois encore, l'intérêt privé des grands détenteurs de capitaux passe avant le reste.Ces options forment un mur contre toute révolution éco-sociale ou volonté d'entamer collectivement une transition immédiate de l'appareil productif. Sommes nous donc voués à perpétuer un même modèle jusqu'à extinction ?Les sondages : https://www.youtube.com/watch?v=VHKNZo0Oco8La France a peur : https://www.youtube.com/watch?v=8WiiqssAME4Source : http://interactive.aljazeera.com/aje/2017/the-listening-post-media-theorised/index.htmlInfos & Débats | Mr Mondialisation

Publiée par Mr Mondialisation sur Mardi 24 décembre 2019

ー・ー・ー・ー・ー・ー・ー・ー・ー・ーー・ー・ー・ー・ー・ー・ー・ー・ー・ー

Selon, Andreas Malm, auteur du livre « L'Anthropocène contre l'histoire » et enseignant d'écologie humaine à l'Université de Lund en Suède, le capitalisme constitue le principal responsable des déséquilibres environnementaux que nous connaissons. Alors que le terme « Anthropocène » – l'Age de l'Homme – est utilisé par beaucoup de scientifiques pour qualifier notre ère, Malm promeut le concept du « Capitalocène » – l'Age du capital. Bien que les deux idées soient similaires, le Capitalocène se distingue en mettant en avant l'idée que ce n'est pas simplement l'activité humaine qui met gravement en péril notre planète mais avant tout l'activité humaine liée aux modes de production capitalistes. Ceci déplace la source du problème : l'Humain en tant que créature biologique n'est pas responsable par nature et peut s'inscrire dans un cercle vertueux s'il le souhaite. Justin McBrien, quant à lui, va encore plus loin et propose l'introduction d'un nouveau concept : le « Nécrocène ». Il s'agirait-là d'un moment bio-géologique fondamental de notre ère : la nouvelle mort nécrotique, processus initié par le capital. Selon le doctorant, le capitalisme est la « transmutation réciproque de la vie en mort et de la mort en capital ».
 
Dans son essai intitulé « Accumulating Extinction : Planetary Catastrophism in the Necrocene », le jeune homme évoque non seulement l'extinction des espèces qui n'est en aucun cas naturelle, mais également la destruction des cultures et des langues, l'extermination des peuples et des sociétés (par le travail ou par meurtre délibéré), le pillage acharné de la Terre et de ses ressources, la déforestation, la désertification, la fonte des glaces, l'acidification et  la désoxygénation des océans, la grande zone d'ordures du Pacifique, l'enterrement des déchets nucléaires... Le doctorant n'oublie pas de mettre en cause l'influence de multinationales telles que Bayer ou McDonald's dont l'activité ne consiste pas juste à produire mais aussi à conserver les structures de la société qui les font exister.

Nous vivons la première extermination de masse sous le joug du capitalisme productiviste

La mort par le capital
 
Pourquoi le chercheur cite-t-il Monsanto, entreprise rachetée depuis par Bayer qui concentre toutes les critiques depuis des années ? Car c'est, avec Apple et bien d'autres encore, un des emblèmes majeurs du capitalisme débridé dont les pratiques écocides sont aujourd'hui connues du grand public. Cet organe de Bayer, géant de l'industrie pharmaceutique au chiffre d'affaires qui ne cesse de croître, capte notamment près d'un tiers du marché mondial des OGM agricoles. Il commercialise également le désherbant « Roundup » contenant un herbicide chimique largement controversé quant à son impact sanitaire et pourtant le plus vendu à l'échelle planétaire. De nombreuses analyses ont pu montrer l'omniprésence de ce dernier dans notre environnement. On retrouve aujourd'hui cette molécule de synthèse dans l'air, l'eau de pluie, les eaux marines, les eaux de surface, les nappes phréatiques, les sols, l'alimentation, les boissons, mais aussi l'urine et le sang humain.
 
Si beaucoup tentent de réduire le débat à une question de santé publique, cet agent de mort est doté du pouvoir d'ubiquité et ce n'est pas sans conséquences sur notre environnement et les espèces vivantes. Alors que pendant longtemps il a été considéré comme étant inoffensif pour la vie, plusieurs études démontrent aujourd'hui son impact écologique désastreux qui affecte la faune et la flore,  aussi bien terrestre qu'aquatique. Par exemple, une étude datant de 2018 a montré que tout comme d'autres substances chimiques, le glyphosate est complice de l'éradication des abeilles, qui, rappelons-le, jouent un rôle primordial dans de nombreux écosystèmes en étant les actrices principales de la pollinisation des plantes à fleurs et des plantes cultivées (phénomène nécessaire à près d'un tiers de notre alimentation). Le phénomène d'effondrement des populations d'abeilles est une épée de Damoclès au-dessus de nos têtes, une extermination qui permet pourtant de nourrir l'avidité d'industriels qui tentent par ailleurs de mener à la baguette les gouvernements et de discréditer toute opposition. Il faut également ajouter que Monsanto fait partie des quelques sociétés qui détiennent le monopole du marché mondial des semences, décidant ainsi de ce qu'ont le droit de semer les paysans, de la manière de le faire et du prix que cela leur coûtera. En alliant semences et agrochimie (engrais et pesticides), Monsanto impose non seulement son empreinte colossale et délétère sur l'environnement, mais bloque également toute concurrence loyale et la possibilité de développer une agriculture saine bien moins compétitive. Mais ce serait une erreur de réduire la problématique à cette seule entreprise, tant elle symbolise un modèle largement partagé par la concurrence.
 
Autre symbole criant du capitalisme évoqué par Justin McBrien : McDonald's – la plus grande chaîne de malbouffe au monde, qui dévore la planète et nous mène tout droit vers un scénario d'écophagie mondiale. Cette enseigne fait partie des principaux responsables de la déforestation illégale en Indonésie selon une étude de l'ONG Rainforest Action Network. Tout comme d'autres marques telles que Nestlé, PepsiCo, Kellog's ou Mars, McDonald's s'était engagé à ne pas contribuer à la déforestation liée à la production d'huile de palme utilisée pour leurs produits. Mais il ne faut pas se leurrer, pour ces géants de l'agroalimentaire les bénéfices passent avant l'environnement. Cette déforestation dans le but de planter des palmiers à huile est pourtant le plus souvent interdite étant donné qu'il s'agit d'une zone abritant des espèces menacées d'extinction dont l'orang-outan, l'éléphant de Sumatra et le tigre de Sumatra. D'autre part, McDonald's participe également, bien qu'indirectement, à la déforestation en Amazonie qui, rappelons-le, sert majoritairement à planter du soja qui nourrira les animaux des élevages et ce, exporté dans de nombreux pays. La santé des consommateurs n'est pas en reste avec d'innombrables substances nocives présentes dans les produits dont 17 additifs alimentaires rien que dans les frites, mais aussi 13 additifs douteux rien que dans le fameux Big Mac sans compter l'apport calorique démesuré de ce dernier. Ajoutons à cela que la production d'un seul hamburger nécessite 2393 L d'eau (toutes productions incluses). Aberrant au vu du contexte de raréfaction dans lequel nous nous trouvons aujourd'hui. McDonalds, c'est également des tonnes de déchets plastiques, des élevages intensifs dont la cruauté n'est plus à démontrer. Et comme pour toute multinationale qui favorise par-dessus tout sa propre croissance, c'est une véritable championne de « l'optimisation » fiscale.
 
Ces deux géants ne sont que deux exemples parmi tant d'autres exposant la barbarie capitaliste. Dans la série des fléaux écologiques et sociaux, enfants d'un système économique débridé, on retrouve également Amazon, Nestlé, L'Oréal, Danone, ExxonMobil, Total, Coca-Cola, Lactalis et bien d'autres encore... Des atrocités environnementales à la chaîne qui s'observent dans de nombreux pays dont les politiques sont régies par la croissance du PIB : destruction accélérée de la forêt amazonienne (le plus grand réservoir de biodiversité au monde) encouragée par le président brésilien dans le but de satisfaire un système principalement productiviste, soutien incontestable du gouvernement australien à l'extrêmement polluante industrie du charbon, en dépit des récents incendies monumentaux (aggravés par le réchauffement climatique) qui ont jusqu'ici coûté la vie à un million de milliards d'animaux... Le capitalisme, c'est aussi des systèmes agricoles synonymes de gaspillages monstrueux d'eau et d'autres ressources limitées de notre monde telles que le phosphore, pourtant essentiel à la vie terrestre (pour plus d'informations sur le sujet, nous vous invitons à relire notre article « Pénurie de phosphore : il sera question d'éviter une famine mondiale« ). C'est également la bétonisation croissante et destructrice de milieux naturels, dans un seul et unique but de profit. Des exemples, parmi tant d'autres malheureusement, représentatifs de cette folie sans limite. C'est aux alentours des années 1950, marquées par l'explosion du PIB mondial, que la destruction de l'environnement par l'être humain s'est accélérée de manière affolante et ce, sur tous les plans. L'exploitation des ressources naturelles a connu un véritable boom, mettant gravement en péril leur durabilité, 60 % des populations d'animaux sauvages ont disparu entre 1970 et 2014 et le réchauffement climatique a adopté une vitesse pour le moins inquiétante. C'est ainsi que des équilibres écosystémiques qui ont mis des milliers d'années à se former, de même que de nombreux cycles naturels, ont été perturbés, voire rompus en un simple claquement de doigts. Tout ceci en faveur de la sainte croissance, point cardinal d'une économie capitaliste.

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Un système global marqué d'illogismes dévastateurs
 
C'est ainsi, qu'en parfaite connaissance de la situation actuelle et des conséquences de leurs actes, une poignée de personnes perpètrent activement l'extermination massive de la vie sur Terre. Pas toujours en pleine conscience, la complexité des structures permettant à chacun de se déresponsabiliser individuellement, de se fondre dans la masse, voire même de développer des résistances intellectuelles pour rendre tolérables ses choix illogiques. C'est de cette manière que se propage et croît le capitalisme, grâce à des structures sans morale, dont le seul et unique but est d'accumuler toujours plus de richesses, activées par des individus passifs.
 
Pour la journaliste canadienne Naomi Klein, le réchauffement climatique, au-delà de sa simple origine anthropique, est aussi une catastrophe imputable au système capitaliste, un modèle économique qui poursuit depuis bien trop longtemps une guerre infernale et sans répit contre le vivant. Cette soif démesurée de rentabilité, cet appétit insatiable de profit, mène aujourd'hui l'humanité à sa perte, emportant tout sur son passage. Le journal d'information britannique « The Guardian » a récemment révélé la liste de vingt entreprises pétrolières ou gazières responsables, à elles seules, d'un tiers des émissions mondiales de gaz à effet de serre depuis 1965. Sans grande surprise, on retrouve parmi elles le géant pétrolier français Total. Les conséquences d'un surplus de carbone dans l'atmosphère sont pourtant connues depuis plusieurs dizaines d'années, c'est donc sciemment et sans sourciller que ces entreprises participent allègrement à la destruction de la vie sur notre planète. Les émissions de gaz à effet de serre ont connu un véritable boom durant ces dernières décennies, avec une augmentation de 55 % entre le début de ce siècle et aujourd'hui. Rappelons ici que parmi ses nombreux méfaits, le réchauffement climatique, ajouté à la pollution des eaux industrielles, met en péril la vie océanique, de laquelle dépend pourtant étroitement la survie des espèces terrestres. Reste-t-il encore un doute sur le fait que nous assistons à une extermination massive destinée à nourrir l'appétit du capital d'un faible nombre ?
 
Osons l'affirmer. Le problème, ce ne sont pas les personnes qui trient mal leurs déchets ou oublient de fermer le robinet en se brossant les dents. Le problème, ce sont ces structures humaines – et ceux qui les défendent – qui imposent notre dépendance à la croissance. Pourtant, il ne s'agit là que d'une piètre chimère, un « conte de fées de croissance économique éternelle » comme l'a si bien dit Greta Thunberg au sommet de l'ONU pour le climat en septembre 2019. Malheureusement, remettre en cause le système économique dominant n'est pas si simple et peut engendrer des ripostes violentes, comme le montre l'exemple de cette adolescente qui subit de violentes vagues de critiques haineuses depuis sa médiatisation, en particulier de la sphère réactionnaire qui nie autant la réalité de la crise écologique que la nécessité de changer de modèle. La réalité factuelle, nous la connaissons pourtant déjà toutes et tous. Les ressources de la Terre sont loin d'être infinies, la véritable richesse de notre planète est en baisse exponentielle. L'argent, quant à lui, n'est qu'une illusion fondée sur l'abondance perçue. Il n'a que la valeur que l'on décide de lui octroyer à un instant T. Continuer à parler aujourd'hui de « croissance », c'est demeurer obstinément dans un déni dangereux car il s'agit-là de défendre de manière récalcitrante un dogme baignant dans une absurdité sinistre.

Nous vivons la première extermination de masse sous le joug du capitalisme productivistellustration par pbfcomics.com « The Talk »
 
 
Tous égaux face à l'extermination ?

Notre léthargie collective est ponctuée par un mythe bien confortable. Celui que l'effondrement rabattrait miraculeusement le jeu de cartes et nous placerait de nouveau à égalité. On en oublie que la souffrance du modèle s'exerce maintenant et ne frappe que les plus faibles de ce monde. « Se concentrer sur un avenir dystopique permet aux privilégiés d'ignorer l'horreur dystopique qui existe déjà aujourd'hui pour un grand nombre de personnes sur cette planète. » – Justin McBrien
 
« Le livre noir du capitalisme », ouvrage publié en 1998, dénonce de nombreux crimes étant imputables à ce modèle économique, incluant notamment le commerce des esclaves, mais aussi les guerres et les répressions coloniales. Il est important de ne pas oublier que les peuples autochtones vivent depuis longtemps dans le monde cauchemardesque qui semble être un avenir probable pour les populations occidentales. En effet, le génocide de ces premières nations et la destruction de leur environnement ne date pas d'hier. Pour ces peuples, les systèmes d'oppression incluent aussi bien le colonialisme que le capitalisme, les deux étant intrinsèquement liés. Pourtant, les indigènes n'ont de cesse de se battre contre le pillage et la destruction de leur environnement. En effet, alors qu'ils représentent moins de 5 % de la population mondiale, ce sont les gardiens les plus dévoués de la nature, protégeant jusqu'à 80 % de la biodiversité globale. Tandis que tout pousse à préserver ces populations et à faire respecter leurs droits, elles sont aujourd'hui plus menacées que jamais. Entre déforestation au profit d'un agro-business à son apogée et acculturation source d'inégalités auparavant inexistantes, les peuples autochtones sont dans une position des plus fragiles. Les femmes sont particulièrement persécutées.
 
La dynamique fondamentalement écocide du capitalisme est source d'inégalités profondes qui ne cessent de se creuser à l'avenir. Non, contrairement aux promesses des différents présidents de ces dernières années, le capitalisme ne sera jamais moralisé. Il écrasera les plus faibles et permettra aux plus riches de survivre à l'effondrement. Comme l'écrit Justin McBrien : « Le spectre de la Première Extermination pourrait tous nous hanter mais il le fait avec de grandes disparités. ». En effet, nous ne sommes pas tous égaux face aux catastrophes naturelles et aux famines qui touchent avant tout les pays les plus défavorisés. Tandis que certains – puisque la crise ne les touche pas encore personnellement – font preuve d'un désintérêt révoltant quant aux souffrances incommensurables vécues en ce moment-même par de nombreux êtres vivants, d'autres attendent avec impatience la fin de l'humanité, répétant à tour de bras que « la Terre ne s'en portera que mieux sans nous ». Se rendent-ils compte que l'être humain n'est pas prêt de disparaître et qu'à l'approche de sa fin, les formes de vie restantes sur notre planète risquent de se faire très rares, se mesurant probablement à l'échelle de la bactérie ? Comment peut-on sérieusement s'en réjouir ? Si nous avons une certitude, c'est qu'en se détruisant elle-même, « l'humanité » risque fort d'emporter la quasi-totalité de la vie sur son passage, causant des changements irréversibles (c'est déjà le cas d'ailleurs) et l'impossibilité de revoir l'évolution reprendre le même schéma.


Nous vivons la première extermination de masse sous le joug du capitalisme productivisteŒuvre de l'artiste iranien : Farhad Foroutanian

D'autres encore n'hésitent plus à s'immerger dans l'éco-fascisme, un concept abject qui se base sur la diminution, par divers procédés, de la population mondiale pour « sauver l'humanité » sans jamais questionner le modèle de société. Après tout, quoi de plus facile que de fermer les yeux sur de telles atrocités si cela permet de maintenir son confort personnel ? Cependant, ceux qui affirment que la population mondiale grandissante est responsable de la sixième extinction de masse omettent également de mentionner que l'acteur principal de la crise écologique actuelle est le système économique dominé par une oligarchie issue de luttes des classes dont la bourgeoisie est sortie victorieuse. Notons ici l'émergence du capitalisme « vert », de la croissance « verte », du développement « durable »... ces arnaques insidieuses qui apparaissent aujourd'hui sous le masque du sauveur alors que ce ne sont que des formes substitutives d'éradication dans le but de laisser quelques personnes accumuler toujours plus dans la nécrose, profitant du désespoir collectif actuel. Peut-on réellement continuer à penser aujourd'hui que c'est l'argent qui va nous sauver alors que c'est exactement ce qui nous tue ? Aujourd'hui, il semblerait qu'un choix existentiel s'impose à l'humanité tout entière et que c'est de ce choix que dépendra l'avenir de la vie sur notre planète. Et si l'on choisissait d'être plutôt que d'avoir ?

J.M.

Nous vivons la première extermination de masse sous le joug du capitalisme productiviste
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#Posté le samedi 14 mars 2020 16:56

Modifié le dimanche 15 mars 2020 06:34

" L'Obsolescence de l'homme " : 1956 par Günther Anders

" L'Obsolescence de l'homme " : 1956 par Günther Anders
 
« Pour étouffer par avance toute révolte, il ne faut pas s'y prendre de manière violente. Les méthodes du genre de celles d'Hitler sont dépassées. Il suffit de créer un conditionnement collectif si puissant que l'idée même de révolte ne viendra même plus à l'esprit des hommes.

L'idéal serait de formater les individus dès la naissance en limitant leurs aptitudes biologiques innées. Ensuite, on poursuivrait le conditionnement en réduisant de manière drastique l'éducation, pour la ramener à une forme d'insertion professionnelle. Un individu inculte n'a qu'un horizon de pensée limité et plus sa pensée est bornée à des préoccupations médiocres, moins il peut se révolter. Il faut faire en sorte que l'accès au savoir devienne de plus en plus difficile et élitiste. Que le fossé se creuse entre le peuple et la science, que l'information destinée au grand public soit anesthésiée de tout contenu à caractère subversif.

Surtout pas de philosophie. Là encore, il faut user de persuasion et non de violence directe : on diffusera massivement, via la télévision, des divertissements flattant toujours l'émotionnel ou l'instinctif. On occupera les esprits avec ce qui est futile et ludique. Il est bon, dans un bavardage et une musique incessante, d'empêcher l'esprit de penser. On mettra la sexualité au premier rang des intérêts humains. Comme tranquillisant social, il n'y a rien de mieux.

En général, on fera en sorte de bannir le sérieux de l'existence, de tourner en dérision tout ce qui a une valeur élevée, d'entretenir une constante apologie de la légèreté ; de sorte que l'euphorie de la publicité devienne le standard du bonheur humain et le modèle de la liberté. Le conditionnement produira ainsi de lui-même une telle intégration, que la seule peur – qu'il faudra entretenir – sera celle d'être exclus du système et donc de ne plus pouvoir accéder aux conditions nécessaires au bonheur.

L'homme de masse, ainsi produit, doit être traité comme ce qu'il est : un veau, et il doit être surveillé comme doit l'être un troupeau. Tout ce qui permet d'endormir sa lucidité est bon socialement, ce qui menacerait de l'éveiller doit être ridiculisé, étouffé, combattu. Toute doctrine mettant en cause le système doit d'abord être désignée comme subversive et terroriste et ceux qui la soutiennent devront ensuite être traités comme tels. »
" L'Obsolescence de l'homme " : 1956 par Günther Anders
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#Posté le vendredi 31 janvier 2020 00:54

Les Illuminatis sont en marche !

Les Illuminatis sont en marche !
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#Posté le jeudi 18 mai 2017 10:51

Les sociétés commencent à implanter des puces électroniques à leurs employés

Les sociétés commencent à implanter des puces électroniques à leurs employés
 
 

En Suède, 150 employés de l'incubateur d'entreprises Epicenter ont donné leur accord pour se faire implanter des puces électroniques de la taille d'un grain de riz.


Les sociétés commencent à implanter des puces électroniques à leurs employés


Cette micro-puce est injectée dans la main de l'employé entre son pouce et son index. Elles servent ensuite de cartes pour le paiement sans contact mais peuvent également ouvrir des portes ou encore mettre en route des imprimantes.
 
« Le plus grand avantage est sans aucun doute la commodité », explique Patrick Mesterton, directeur général d'Epicenter. « Cette technologie remplace de nombreux périphériques de communication, qu'il s'agisse de cartes de crédit ou de clés ».
 
Les puces électroniques offrent plusieurs avantages importants et facilitent la rapidité d'exécution de l'activité quotidienne sur le lieu de travail, précise Mesterton. Cependant, selon les experts, cette technologie pourrait entrainer un certain nombre d'effets secondaires dangereux.
 
 
Vie privée


Cette technologie n'est pas nouvelle. Ces puces sont déjà utilisées comme colliers virtuels pour les animaux de compagnie. Des entreprises s'en servent pour leurs livraisons. Mais jusqu'à présent, les micro-puces n'avaient jamais été implantées pour marquer à grande échelle des employés .
 
Epicenter et quelques autres entreprises sont les premières à s'aventurer sur ce terrain. La société belge New Fusion propose déjà à ses salariés de se faire volontairement implanter une puce électronique.
 
Selon Mesterton, ces puces sont une alternative intéressante et conviviale pour remplacer les badges et les cartes du personnel.
Les pirates informatiques pourraient toutefois avoir accès à une kyrielle d'informations importantes via ces microchips intégrés, avertit Ben Libberton, microbiologiste à l'Institut Karolinska à Stockholm.
 
« Les données que vous pouvez obtenir via une puce injectée dans votre corps diffèrent sensiblement de celles collectées via un smartphone », explique le scientifique. « Vous avez accès à des données sur la santé, sur l'emplacement, la fréquence de travail, le temps de travail, le nombre de fois que vous allez aux toilettes et un tas de choses comme ça ».
 
Libberton plaide pour le respect de la protection de la vie privée. « Plus les puces électroniques seront sophistiquées, plus les dilemmes éthiques seront importants. » « Lorsque de telles données sont collectées, il est crucial de savoir quel est leur traitement, qui les utilise et dans quel but », conclut le chercheur.


Les sociétés commencent à implanter des puces électroniques à leurs employés
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#Posté le jeudi 06 avril 2017 04:50

Modifié le jeudi 06 avril 2017 05:50

Citations sur le contrôle de la population

Citations sur le contrôle de la population
 
"Il est dans l'intérêt d'un tyran de garder son peuple pauvre pour qu'il soit si occupé par ses tâches quotidiennes qu'il n'ai pas le temps pour la rébellion."
Aristote

Citations sur le contrôle de la population

"Garder le public occupé, occupé, occupé, sans aucun temps pour penser, de retour à la ferme avec les autres animaux"
Lyle Hartford Van Dyke, Armes silencieuses pour guerres tranquilles


Citations sur le contrôle de la population
 

"Les gouvernements ne veulent pas d'une population capable de pensée critique. Ils veulent des travailleurs obéissants, des gens assez intelligents pour faire fonctionner les machines et juste assez stupides pour accepter passivement leur situation."
George Carlin (humoriste, acteur et scénariste américain)


Citations sur le contrôle de la population
 

"Pour enchaîner les peuples, on commence par les endormir."
Jean-Paul Marat

Citations sur le contrôle de la population

"Le choix est une illusion créée entre ceux qui ont le pouvoir et ceux qui ne l'ont pas."
Le Mérovingien dans Matrix 2


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#Posté le dimanche 08 janvier 2017 10:28

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#Posté le mardi 27 décembre 2016 01:30

La Chine trace la voie pour un totalitarisme " moderne "

La Chine trace la voie pour un totalitarisme " moderne "
 
Au début de la mondialisation néo-libérale et des délocalisations massives vers la Chine qui s'en sont suivies, les Occidentaux ont commis 2 erreurs d'appréciation majeures.

Tout d'abord, ils ont cru que la Chine se bornerait à être "l'atelier du monde", en restant centrée sur l'industrie manufacturière. En réalité, grâce aux transfert de technologies réalisés par les multinationales occidentales et à la possibilité pour les Chinois d'observer de près les méthodes de production dernier cri, la Chine a rapidement rejoint le niveau technologique des pays occidentaux et s'est mise à produire des produits hautement technologiques, notamment dans le domaine de l'électronique et du numérique. Mais grâce à son enrichissement et aux actions bien pensées et bien coordonnées d'un état très interventionniste (contrairement aux gouvernements occidentaux qui ont abandonné toute politique industrielle en laissant le champ libre à leurs multinationales), la Chine a remarquablement développé sa recherche scientifique et technologique. Elle est désormais sur le point de dépasser les pays occidentaux. Il ne se passe plus un mois sans que soient annoncés des réalisations où la Chine est à l'avant-garde de la technologie. Ainsi, le super-calculateur le plus puissant du monde a longtemps été américain, il est désormais chinois. La Chine vient aussi de lancer le premier satellite quantique. Dans le domaine militaire, elle a aussi mis au point un missile intercontinental hypersonique.

La deuxième énorme erreur des Occidentaux a été de croire que le développement économique et l'accroissement des échanges amènerait la Chine à "libéraliser" son régime, avec à la fois plus de "démocratie", une conversion au libéralisme économique, et une intégration (ou plutôt une soumission) aux réseaux d'influence du pouvoir mondial réel.

En réalité, la Chine n'est pas aux avant-postes du futur uniquement dans le domaine technologique. Elle l'est aussi dans le domaine politique. Ce n'est pas la Chine qui est appelée à adopter le modèle occidental, mais plutôt l'Occident qui va tendre à adopter le modèle politique chinois. Car celui-ci est la démonstration qu'un régime non démocratique est parfaitement compatible avec une société de consommation et "l'économie de marché", contrairement à ce qu'ont toujours cru les "experts" et intellectuels occidentaux.

Le régime des pays occidentaux est déjà en train de se rapprocher du modèle chinois. La démocratie y est de plus en plus relative, la surveillance des citoyens par l'état est de plus en plus développée et omniprésente, et les éventuelles manifestations sont de plus en plus violemment réprimées par une police de plus en plus militarisée. Certes, il y a encore des élections pour la forme, mais aucun des candidats ayant une chance d'être élu (c'est à dire disposant des financements et des réseaux nécessaires) ne représente les aspirations des citoyens. Et quel quels soient les candidats élus, ils appliqueront au final la même politique, celle élaborée en amont par le pouvoir économique et financier, La "démocratie" occidentale n'a jamais autant été une oligarchie, où le pouvoir est exercé par des personnes cooptées au sein d'une élite qui concentre à la fois le pouvoir et les richesses. Exactement comme en Chine où les dirigeants sont renouvelés à peu près au même rythme que dans les pays occidentaux mais sans être élus, coopté au sein d'une élite politique, celle des dirigeants d'un Parti unique.

Il est de plus en plus probable que la société future sera quelque part entre le "meilleur des mondes" d'Huxley et "1984" d'Orwell. Une dictature, mais "moderne", hautement technologique, et où le citoyen moyen n'aura pas conscience d'être dans une prison ni d'être un esclave. Mais où ceux qui ne s'intégreront pas au système seront impitoyablement éliminés.

Là encore, la Chine vient d'ouvrir la voie, cette fois pour le totalitarisme du futur...


La Chine trace la voie pour un totalitarisme " moderne "
Le mois dernier, le régime à décidé l'instauration d'un système de notation de chaque citoyen, avec une évaluation des comportements quotidiens par l'attribution de bons ou de mauvais points grâce à la surveillance électronique et au "big data", c'est à dire l'exploitation de l'ensemble des données administratives ou personnelles. Ainsi, des infractions routières, dire du mal du Parti, adhérer à une religion jugée indésirable, ou délaisser ses parents âgés rapporteront des mauvais points qui diminueront les avantages ou allocations attribuées par l'état, ou qui réduiront l'accès aux meilleurs emplois. Inversement, les bons points permettront d'obtenir plus facilement un crédit, d'inscrire ses enfants aux meilleurs écoles, etc.

En ajoutant à cela une sélection génétique des naissances, domaine dans lequel la Chine est également pionnière (n'ayant pas eu à s'encombrer de contraintes éthiques), nous obtenons le parfait "meilleur des mondes"...

Plus d'infos:
http://dailygeekshow.com/chine-note-citoyens/
http://www.latribune.fr/economie/international/chine-le-big-data-pour-noter-les-citoyens-et-sanctionner-les-deviants-610374.html
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#Posté le lundi 14 novembre 2016 03:24

Disparition de l'argent liquide et puçage de masse : vers la dictature intégrale

Disparition de l'argent liquide et puçage de masse : vers la dictature intégrale
 
A côté de la société de demain, le cauchemar d'Orwell risque fort de ressembler à une aimable plaisanterie. Dans l'indifférence générale, l'oligarchie est en train de dresser les plans d'un monde totalement transparent où nul citoyen ne pourra échapper au regard intrusif de l'État. Et ses deux piliers sont déjà en place : la puce RFID sous-cutanée et le paiement digitalisé.
 
Vivre avec une puce électronique sous la peau, c'est désormais possible et même recommandé à en croire ses promoteurs. Le stockage de données personnelles  permettrait d'améliorer nos capacités d'êtres humains par la biotechnologie et d'optimiser notre rapport à l'environnement, en bref nous faciliter la vie et nous rendre plus efficaces. Plus besoin de badge pour s'identifier, de code pour déverrouiller son smartphone ou son ordinateur ni de carte bancaire pour payer.
 
Le paiement sans contact qui acte de la disparition programmée des espèces est vanté par des arguments du même type : commodité et économie. Epargner les frais de la traque de la fausse monnaie ou les coûts de fonctionnement des distributeurs de liquidités, entraver les opérations illicites (drogue, prostitution, commerce des armes, évasion fiscale et travail au noir) et faciliter les paiements sont les principales raisons avancées par les décideurs financiers et politiques.
 
Mais, dans les deux cas, il s'agit surtout de préparer les esprits à ce qui sera demain la norme quand les pouvoirs publics rendront le puçage obligatoire, interdiront tout paiement en liquide ou rendront impossible le stockage personnel d'espèces tandis que les établissements bancaires taxeront les dépôts ou ponctionneront les comptes des particuliers.
 
Disparition de l'argent liquide et puçage de masse : vers la dictature intégrale
 
Pratiqué aux Etats-Unis depuis une dizaine d'années, le puçage cutané s'étend rapidement en Europe. Certaines entreprises suédoises proposent déjà l'implant de puces à leurs employés afin de les rendre plus productifs et en Espagne elles servent de moyens de paiement dans certaines discothèques. Mais l'affichage promotionnel du procédé cache mal sa finalité réelle. Les volontaires de ce marquage électronique dernier cri sont en réalité les cobayes d'un projet d'envergure qui vise ni plus ni moins qu'à rendre l'individu totalement transparent et à le livrer pieds et poings liés aux dispositifs de surveillance et de contrôle.
 
Disparition de l'argent liquide et puçage de masse : vers la dictature intégrale
 
Identifier et suivre les objets


La technologie RFID (Radio Frequency Identification) permet d'identifier un objet ou un être vivant, d'en connaître les caractéristiques et d'en suivre le cheminement, le tout à distance et sans contact, grâce à une étiquette émettant des ondes radio, attachée ou incorporée à l'objet. Les informations sont stockées sur le produit où l'étiquette est collée ou implantée, et transmises au lecteur RFID par ondes radio. La RFID est utilisée pour la traçabilité de certains produits ou objets, l'identification des animaux d'élevage (remplaçant le tatouage) ou des individus (par stockage des données biométriques dans les badges électroniques, passeports, cartes d'identité, de paiement ou d'assurance maladie, titres de transport ou permis de conduire). De plus en plus présentes dans la vie quotidienne, leur usage est amené à s'étendre toujours plus car il est encouragé par les pouvoirs publics. Plusieurs pays européens imposent ainsi la pose de puces sous-cutanés pour l'identification des animaux domestiques et, en France, des maternités proposent des bracelets électroniques visant à prévenir l'enlèvement des nourrissons.
 
 
Une technologie à hauts risques


Certains dangers liés à l'usage de la RFID ont déjà été relevés. Si elle ne permet pas théoriquement la surveillance continue des individus, contrairement aux GPS dont sont pourvus les smartphones, l'ensemble des données à caractère personnel contenues dans les puces RFID que nous utilisons, souvent à notre insu, pourrait permettre par recoupement une identification à distance des personnes et de leur pratiques de consommation. De plus, le piratage est toujours possible : ces ondes étant rarement cryptées, il est très facile de les intercepter et même de les copier sur un autre support, et ainsi d'usurper l'identité d'autrui. Et rien n'interdit d'y placer des “cookies”, comme ceux qu'envoient les sites web, afin de suivre à la trace le trajet des objets ou des personnes ainsi identifiés. Le risque de traçabilité des individus et le faible niveau de protection de leurs données personnelles ont suscité l'inquiétude de la CNIL.
 
L'aspect sanitaire pose également problème, la dangerosité des ondes électromagnétiques émises par ce nouveau procédé s'ajoutant à celle des ondes déjà présentes dans la téléphonie mobile et les systèmes Wi-Fi. Ainsi, un rapport de l'AFSSET déconseille une exposition continue aux ondes de la RFID et préconise une distance minimale d'au moins 20 centimètres, deux recommandations bafouées par le procédé de l'implantation cutanée. De fait, de nombreuses études révèlent déjà un lien entre implant et survenue de cancers et au vu de leurs résultats on peut légitimement penser que cette nouvelle technique sera l'un des prochains scandales sanitaires.
 
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La société sous l'oeil des puces


Mais le danger principal est surtout d'offrir aux récents projets de surveillance généralisée des populations un outil parfaitement adapté et efficient. Implanté dans le corps de l'individu, la RFID devient l'instrument de contrôle social sans doute le plus redoutable jamais conçu. Le stockage quasi-illimité des données personnelles permet de l'identifier à distance, de savoir (presque) tout de lui et de le suivre dans tous ses déplacements. Le gouvernement anglais confronté à la surpopulation des prisons étudie la possibilité de remplacer le bracelet électronique, jugé encombrant, par un implant pour surveiller les personnes sous contrôle judiciaire. En France, la surveillance électronique par RFID viendra compléter les dispositifs de surveillance numérique prévus dans la loi sur le renseignement en facilitant le profilage électronique et la géolocalisation des personnes jugées à risque, ainsi que les dispositifs de surveillance de l'espace public, notamment l'usage de la vidéosurveillance intelligente permettant d'identifier les individus dans une foule par reconnaissance faciale et de repérer les comportements « suspects ».
 
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Soumission au lobby bancaire

Ce n'est évidemment pas le fuit du hasard si la Suède, le pays européen le plus avancé dans le projet d'implantation des puces sous-cutanées est aussi le premier à interdire le paiement en espèces.  Et ce n'est évidemment pas un cas isolé : à l'échelle de l'Europe, le paiement par le procédé du Near Field Communication (NFC) dérivé des puces RFID prend peu à peu le relais des transactions en espèce et de nombreux établissements commerciaux n'accepte,t plus le paiement en liquide. Même si 70% des paiements se font encore en espèces, il est fort probable que le cash disparaisse purement et simplement en Europe d'ici la prochaine décennie, entièrement remplacé par le paiement via smartphone ou carte bancaire. Au total, près de deux milliards de transactions sans contact ont été enregistrées en 2015 en Europe, où l'on compte désormais près de 3 millions de terminaux de paiement compatibles avec cette technologie, soit la moitié du parc total. En France, pas moins de 100 millions de transactions sans contact ont été enregistrées en 2015, soit 5 fois plus que l'année précédente, et plus de 30 millions de cartes sans contact sont en circulation. On recense désormais 500 000 terminaux compatibles avec la technologie sans contact dans l'hexagone, soit plus du tiers du parc total, et d'ici à 2020, la totalité du parc français devrait être compatible avec cette technologie. Et avec la généralisation du paiement sans contact, la société sans cash que le gratin de l'oligarchie appelle de ses voeux devient possible. Comme l'affirment les acteurs du paiement sans contact : « la révolution est en marche et rien ne saurait l'arrêter ».
 
Pourquoi cette fuite en avant ? La raison en est simple : il s'agit d'empêcher les ménages de retirer, de stocker et d'utiliser des espèces quand les établissements financiers taxeront les dépôts bancaires, voire ponctionneront les comptes des particuliers en ças de crise grave. C'est-à-dire très prochainement. En effet, la politique monétaire décidée par les banques centrales (faire baisser les taux d'intérêts à un niveau proche de zéro, voire négatif) conduit inéluctablement les établissements financiers à appliquer un taux d'intérêt négatif sur les dépôts bancaires des entreprises et des ménages. Les raisons avancées d'une telle politique sont connues : inciter ces agents à utiliser la monnaie disponible pour tenter de relancer la consommation et contenir la déflation rampante, l'austérité budgétaire érigée en dogme privant les États nationaux des autres leviers.
 
Supprimer les billets et les pièces tout en taxant les dépôts afin de doper la croissance réelle est la dernière folie imaginée par les banquiers centraux. Les conséquences pour les populations ainsi livrées pieds et poings liés au lobby bancaire et au regard intrusif des États nationaux seront dramatiques. La société sans cash qu'on nous promet grâce à la révolution numérique donnerait aux décideurs financiers  les moyens de contrôler tout le système au détriment des particuliers qui n'auraient alors plus aucune porte de sortie. Le verrouillage récent des retraits de cash en Grèce est un avant-goût de ce qui attend désormais les européens en cas de faillite bancaire.
 
 
La RFID et la fin du cash, armes de destruction massive des libertés


Puce RFID ou suppression du cash, l'objectif est le même : contraindre les populations à se soumettre aux diktats de la finance. Et le moyen aussi : leur laisser le moins de liberté possible, ce à quoi s'emploient activement les gouvernements successifs depuis une quinzaine d'années en promulguant une série ininterrompue de lois qui réduisent toujours plus les libertés publiques sous couvert de « guerre contre le terrorisme ». La RFID et le paiement électronique, comme les autres outils technologiques de surveillance, de contrôle et de traçabilité, servent le projet totalitaire d'une société d'individus dans laquelle toute notion de vie privée aura été abolie et placée sous la domination totale et permanente de l'appareil d'État et de l'oligarchie financière.

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Tags : Nouvel ordre mondial
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#Posté le lundi 30 mai 2016 00:38

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