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Le persil et ses vertues

Le persil et ses vertues
> > > > > NETTOYEZ VOS REINS ...
>

Vos reins f
iltrent le sang, mais retiennent le sel et des toxines.
> Au
fil du temps le sel s'accumule dans les reins.Comment l'éliminer?
>
> C'est s
imple, tout d'abord prendre une poignée de persil , laver puis couper en petits morceaux et les mettre dans une casserole, ajoutez de l'eau (1 litre) et faire bouillir pendant dix minutes, laisser
>
> > refroidir, verser dans une bouteille propre et réfrigérer.
>
Buvez un verre tous les jours et voyez comment le sel et les toxines vont s'éliminer en urinant.
> Le pe
rsil est connu comme le meilleur traitement pour nettoyerles reins
> Proprié
tés et nutrimentsdans le persil
> • Il est u
n puissant antioxydant, rajeunissement de la peau.
> • Contient
bêta-carotène.
> • Riche en minéraux comme le calcium, le phosphore, le fer etle soufre.
> •
Riche en chlorophylle, combat la mauvaise haleine, aide à purifier le corps les toxines et l'excès de graisse.
> • Riche
en vitamine C empêche le cancer, des problèmes cardiaques, lescataractes, les infections, et contribue à renforcer le système immunitaire du corps.
> • Pa
rce qu'il est riche en calcium, il est bien adapté pour
> pré
venir l'ostéoporose au cours de la ménopause. Il est très bénéfique pour les enfants et les athlètes.
> • I
l est diurétique, aide à éliminer les fluides naturellement. Par cet attribut, il est utilisé pour traiter la haute pression artérielle
> • Haute teneur en vitamines et minéraux, il est idéal pour le combattre et prévenir l'anémie, l'anorexie, la faiblesse générale, lafatigue physique et mentale.
> • Idéal
pour renforcer les cheveux et les ongles.
> •
Lutte contre les problèmes de peau.
>
• Utile contre les ulcères.
> •
Le persil contient un extrait huileux liquide appelé 'apiol' qui est utilisé contre la fièvre intermittente et les névralgies.
>
Tags : SANTE
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#Posté le mercredi 06 juin 2012 05:43

Les vertus du concombre

Les vertus du concombre
LE CONCOMBRE EST UN VRAI PETIT BIJOU !
DORÉNAVANT, J'EN SERAI CONSCIENTE...


1. Les concombres contiennent la plupart des vitamines dont on a besoin tous les jours : un seul concombre contient de la Vitamine B1, B2, B3, B5, B6, de l'acide folique, de la vitamine C, du calcium, du fer, du magnésium, du phosphore, du potassium et du zinc.
2. Vous ressentez de la fat
igue au beau milieu de l'après-midi, laissez tomber votre boisson caféinée et mangez un concombre, excellente source de vitamine B et de glucides qui faciliteront une récupération rapide qui se prolongera durant des heures.
3. Votre miroir de cham
bre de bain est tout embué après la douche? Frottez une tranche de concombre sur le miroir; ça élimine la buée en plus d'embaumer l'air d'une odeur agréable qui rappelle le SPA.
4. Les ast
icots et les limaces envahissent vos plantes? Prenez quelques tranches de concombre et déposez dans un moule à tartes en aluminium et votre jardin en sera débarrassé. La réaction chimique entre le concombre et l'aluminium produit une odeur imperceptible pour les humains mais repoussante pour les insectes nuisibles qui les chasse et les fait fuir l'endroit.
5. Vous ch
erchez un moyen rapide et efficace de vous débarrasser de la cellulite sans avoir à sortir ou aller à la piscine? Frotter de quelques tranches de concombre la surface concernée durant quelques minutes : la substance physio-chimique du concombre favorise le resserrement du collagène et raffermit la surface extérieure de la peau et ainsi, réduit la visibilité de la cellulite. C'est aussi efficace sur les rides!
6. Vous voulez vous
éviter la «gueule de bois» ou un terrible mal de tête? Mangez quelques tranches de concombre avant de vous coucher. Vous vous réveillerez frais et dispos. Les concombres contiennent assez de sucre, de vitamine B et d'électrolytes pour récupérer les nutrients perdus et en maintenant l'équilibre et ainsi, évitant les «lendemains de vielle» et les maux de tête.
7
. Pour combattre ces «petits creux» en plein après-midi, les concombres ont été consommés depuis des siècles et ont souvent servi aux trappeurs, commerçants et explorateurs comme repas rapides pour combler leur faim.
8. Vous vous préparez à u
n rendez-vous ou une entrevue d'emploi et vous réalisez que vous n'avez pas le temps de polir vos chaussures? Coupez une tranche de concombre et frottez-en vos souliers : ses propriétés chimiques procurent une reflet rapide et durable qui non seulement paraît bien mais aussi qui est imperméable.
9
. Votre aérosol WD40 est vide et vous voulez arrêter le grincement d'une porte? Prenez une tranche de concombre, frottez-le sur la charnière et voilà, plus de grincement!
10. Vous souffrez de stress extrême
et n'avez pas le temps pour un massage, un facial ou un visite au spa? Couper un concombre entier et placez-le dans un contenant d'eau bouillante : ses propriétés chimiques et ses nutriments réagiront au contact de l'eau bouillante et s'évaporeront en répandant un arôme reposant et relaxant reconnu pour réduire le stress chez les nouvelles mamans et les étudiants à la veille d'examens.
11. Vous sortez d'un dîner d'affaires et réalisez que vous n'avez pas de gomme ou de menthes? Demandez une tranche de concombre à la serveuse et collez-la au palais en pressant avec la langue durant 30 secondes pour éliminer la mauvaise haleine. Ses propriétés physio-chimiques tueront la bactérie qui en est responsable dans votre bouche .
12. Vous cherchez une façon «verte» de nettoyer les robinets, les éviers ou l'acier inoxydable? Prenez une tranche de concombre et frottez-la sur la surface à nettoyer : non seulement ça va faire disparaître des années de saletés mais aussi, ça ne fera aucun mal à vos doigts et vos ongles.
13. Vou
s écrivez à l'encre et faites une erreur? Frottez l'extérieur d'un concombre pour effacer l'erreur. C'est aussi efficace avec les crayons de couleur et les marqueurs que les enfants prennent pour décorer les murs.
Tags : SANTE
​ 41 | 13
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#Posté le samedi 21 avril 2012 02:43

ça a l'air bien dégueu tout ça !!

ça a l'air bien dégueu tout ça !!
>>>attention : il faut se méfier de tout !!!!

Et bon appétit, bien sûr....

Un faux fromage plus vrai que nature...
le fromage analogue

ça a l'air bien dégueu tout ça !!
Le fromage analogue, ça vous dit quelque chose ?
> > >
> Moi, j'avoue que ça m'avait échappé.
> > > > Ce
n'est pas un nouveau fromage, non.
> > > > Ça
ressemble au fromage, ça le goût du fromage et c'est un scandale alimentaire.
> > > >
> > > > Et vous en consommez à l'insu de votre plein gré dans nombre de pizzas, lasagnes, cheeseburgers et autres plats industriels où il y a soi-disant du fromage genre gouda, mozzarella, emmental et autres fromages à pâte dure.
> > > >

> >
> > Il existe deux versions de fromage analogue inventées par Cargill, un fabricant américain de produits pour l'industrie agro-alimentaire implanté dans 63 pays.
> > > >
> > >
> L'un est une pâte composée de 15 % de protéines laitières, d'huile de palme et d'exhausteurs de goût qui existe depuis 2007.
> > > >
> > > > L'autre appelé « Lygomme TACH Optimum, » destiné au marché européen et datant de 2009, est composé de trois amidons, d'un galactomannane (E 410,412, 417), d'un carraghénane (E 407), tous deux gélifiants, et d'arômes. Quoi de plus appétissant? Et, tenez-vous bien, il a fait partie des trois nominés aux Food Ingredients Excellence Awards 2009, catégorie « Innovation de l'année pour la Laiterie ».
> > >
>
> > > > S'il ne l'est pas pour les consommateurs qui sont bernés, ce Lygomme est optimum pour les industriels car il coûte 60 % de moins que l'autre fromage analogue (et 200 % de moins qu'un vrai fromage) : ils se sont rués dessus depuis la flambée du prix du lait.
> >
> >
> > >
> En plus, Cargill se glorifie cyniquement d'avoir inventé un truc bon pour la santé car son Lygomme ne contient pas de graisses saturées, ni de lactose et convient aussi bien à l'alimentation halal que kasher. C'est vraiment pousser le bouchon de la morgue financière très loin.
> > > >
>
> > > Vous croyez manger du fromage (donc des protéines et du calcium) avec votre pizza, vos lasagnes, votre cheeseburger et en fait vous absorbez une infâme pâte qui ne vous apporte rien de bon pour votre santé.
> > >
>
> >
> > La Commission Européenne a autorisé l'emploi de ce fromage analogue à condition que les ingrédients qui le composent soient indiqués sur l'étiquette. Mais qui va regarder ces minuscules caractères ? Qui va comprendre que le galactomannane et le carraghénane, c'est le fromage ?
> > > >
> > >
> Voilà une bonne raison de plus pour faire vos pizzas vous-même, les recettes ne manquent pas sur e-sante !
Paule
Neyrat, Diététicienne

Tags : SANTE
​ 32 | 14
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#Posté le mardi 20 mars 2012 09:54

Guide santé...

Guide santé...Santé :
1. Bois beaucoup d'eau
2. Prends un déjeuner de roi, un dîner de prince et un souper de mendiant.
3. Mange plus de nourriture qui pousse dans les arbres et plantes et mange moins de nourritures manufacturées.
4. Vis avec les 3 E : Énergie, Enthousiasme et Empathie.
5. Trouve un peu de temps pour méditer.
6. Joue plus souvent.
7. Lis plus de livres que tu en as lus en 2009.
8. Assis-toi, en silence, au moins 10 minutes par jour.
9. Dors durant 7 heures au moins.
10. Prends des marches quotidiennes de 10 à 30 minutes et en marchant, souris.

Personnalité:
11. Ne compare pas ta vie à celle des autres. Tu n'as aucune idée à quoi ressemble leur vie.
12. Évite les pensées négatives ou les choses dont tu ne peux contrôler. Investis plutôt ton énergie dans le moment présent.
13. N'en fais pas trop. Connais tes limites.
14. Ne te prends pas trop au sérieux, personne d'autre ne te prend au sérieux.
15. Ne perds pas ta précieuse énergie en commérages.
16.. Rêve plus souvent éveillé.
17. L'envie est une perte de temps. Tu as déjà tout ce dont tu as besoin.
18. Oubliez les problèmes du passé. Ne remémorez pas aux autres les erreurs passées. Ça ruine votre bonheur présent.
19. La vie est trop courte pour la gaspiller à détester.
20. Fais la paix avec ton passé afin qu'il ne ruine pas le présent.
21. Personne n'est en charge de ton bonheur sauf toi.
22. Prends conscience que la vie est une école et que tu y es pour apprendre. Les problèmes font simplement partie de ton curriculum qui apparaît et disparaît comme la classe d'algèbre, mais les leçons que tu apprendras seront pour la vie.
23. Souriez et riez le plus souvent possible.
24. Tu n'as pas à gagner chaque dispute.

Accepte d'être en désaccord.


Société:
25. Téléphone à tes amis plus souvent ou envoies-leur des courriers.
26. A chaque jour, donne quelque chose de bien à quelqu'un.
27. Pardonne autant que possible.
28. Passe du temps avec des gens plus âgés que 75 ans et plus jeune que 6 ans.
29. Essaie de faire sourire au moins trois personnes quotidiennement.
30. Ce que les gens pensent de toi ce n'est pas de tes affaires.
31. Ton travail ne prendra pas soin de toi lorsque tu seras malade.

Tes amis oui. Garde le contact.


Vie:
32. Agis bien !
33. Débarrasse-toi de tout ce qui n'est pas utile, garde ce qui est beau ou joyeux.
34. La nature guérit tout.
35. Qu'il s'agisse d'une situation bonne ou mauvaise, elle va changer...
36. Peu importe comment tu te sens, lève-toi, habille-toi et présente-toi.
37. Le meilleur est encore à venir.
38.. Quand tu te réveilles le matin, remercie d'être en vie.
39. Ton for intérieur est toujours heureux. Donc, sois heureux.Le dernier et non le moindre:
40. Fais suivre ceci aux gens que tu aimes. Je viens de le faire.
Tags : SANTE
​ 10 | 20
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#Posté le jeudi 18 novembre 2010 07:02

Modifié le jeudi 18 novembre 2010 17:10

L'aspirine...

L'aspirine...Lisez bien ce message
et surtout n'oubliez pas .......

Ceci est vrai et très important à faire...

L'importance d'une aspirine...



Le conseil qui suit fait partie de ces informations peu nombreuses
qui s'échangent sur internet auxquelles on doit prêter attention et
qu'on doit suivre.
Quand j'ai eu mes crises cardiaques , le médecin qui m'a soigné
aux urgences du m'a demandé si j'avais pris de l'aspirine après avoir
ressenti la douleur dans ma poitrine.
J'ai dit au médecin qu'à la maison nous n'avions pas d'aspirine.
Et il m'a donné ce conseil : dans chaque foyer , il doit y avoir un
tube d'aspirine , soit de dose normale soit de 81 mg , spécialement
dans les foyers qui comptent des personnes de plus de 60 ans . Bien
sûr , ces aspirines doivent être disponibles pour que , au cas où
cette douleur dans la poitrine se manifeste vous puissiez les prendre
sans perdre de temps.
Le niveau d'enzimes que j'avais était tel que j'aurais pu perdre
la vie si je n'étais pas arrivé à temps à l'hôpital.
PAR CONSEQUENT ... si vous n'avez pas d'aspirine à la maison,
achetez un tube et gardez-le dans un endroit accessible . Dieu sait
si cela peut faire la différence entre la vie et la mort.
Notez : qu'il existe d' autres symptômes d' attaque cardiaque
suivis ensuite d' une douleur dans le bras gauche. Vous devez aussi
prêter attention à une douleur intense dans la mâchoire inférieure,des
nausées et sueurs abondantes car ce ne sont pas non plus des
symptômes communs.
Détail : Durant une crise cardiaque , au début vous pouvez ne
pas ressentir de douleur dans la poitrine. 60% des personnes qui ont
eu une crise cardiaque pendant qu'elles dormaient , ne se sont plus
relevées. Cependant , une douleur dans la poitrine peut vous réveiller d'un sommeil profond . S' il en était ainsi, faites fondre
immédiatement 2 aspirines dans la bouche et avalez-les avec un peu d'
eau. Appelez tout de suite le SAMU, la Police ou les Pompiers en
disant "crise cardiaque " et en informant que vous avez pris 2
aspirines . Asseyez-vous sur une chaise ou un fauteuil et attendez l'
arrivée des secours.


NE VOUS RECOUCHEZ PAS !!!
Tags : SANTE
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#Posté le lundi 15 novembre 2010 08:51

Maniaco-dépression ou trouble bipolaire...

Maniaco-dépression ou trouble bipolaire...Certains artistes tels que Vincent van Gogh, ont été considérés comme souffrant de trouble bipolaire.

Le trouble bipolaire est une catégorie des troubles de l'humeur, anciennement nommé PMD (Psychose maniaco-dépressive) ou MMD (maladie maniaco-dépressive). Ce trouble est caractérisé par la fluctuation anormale de l'humeur, qui oscille entre des périodes d'excitation marquée (manie) et de mélancolie profonde (dépression), entrecoupées parfois de périodes de stabilité.

Historique

Il s'agit d'une affection psychique connue de longue date et déjà décrite dans l'Antiquité. Au deuxième siècle avant notre ère, Arétée de Cappadoce fut le premier à utiliser le mot manie pour décrire les patients « qui rient, qui chantent, dansent nuit et jour, qui se montrent en public et marchent la tête couronnée de fleurs, comme s'ils revenaient vainqueurs de quelques jeux ». Il avait remarqué que, par la suite, ces gens changeaient d'humeur pour devenir « languissants, tristes, taciturnes ». Les relations entre la créativité, la mélancolie ou les périodes d'hypomanie (état d'enthousiasme) sont connues depuis cette époque. Aristote, le premier, se posait la question du lien entre le génie (la créativité) et la manie (la folie).

Cependant, c'est Théophile Bonet qui fit le lien entre les deux humeurs extrêmes en 1686 et forgea l'expression latine manico-melancolicus. L'alternance manie-dépression est également rapportée par T. Willis (1622-1675). Baillarger en 1854 décrit la folie à double forme qui se caractérise par « deux périodes régulières, l'une de dépression et l'autre d'excitation ». Simultanément Falret publie un article consacré à la folie circulaire. Kraepelin élabora en 1915 un système de classification de la manie et de la dépression fondé sur les symptômes. Il distingue 18 types évolutifs de folie maniaco-dépressive, dont les formes unipolaires et bipolaires, sans les opposer pour autant. Ultérieurement, Kleist et Leonard subdivisent les formes unipolaires (dépressives) et formes bipolaires. Cette conception dichotomique du trouble est rejointe par Perris, Angst et Winokur.

Description

L'humeur est une réaction affective fondamentale qui se manifeste à trois niveaux. Tout d'abord elle donne une coloration agréable ou désagréable aux événements que nous vivons ; ensuite elle influence notre façon de ressentir, penser et agir ; enfin, l'humeur influence le niveau d'énergie de notre organisme.

L'humeur de chacun dépend de multiples facteurs, tant « internes » qu' « externes » : les événements vécus et les ambiances psychiques et inter-relationnelles liées à l'histoire personnelle. L'humeur dite « normale » fluctue donc vers le haut ou vers le bas, mais ces variations restent limitées en durée et en intensité, elles constituent généralement une réponse à des événements particuliers et n'empêchent pas la personne de fonctionner.

Lorsque les fluctuations d'humeur dépassent en intensité ou en durée celles de l'humeur normale et qu'elles entraînent des altérations du fonctionnement ou une souffrance, on parle de trouble de l'humeur.

Le trouble bipolaire concerne la dérégulation et le déséquilibre psychiques de l'humeur en fonction de facteurs déclenchants. Les personnes qui en souffrent sont sujettes à des fluctuations d'humeur excessives, voire extrêmes, sans qu'il n'y ait forcément un événement "extérieur" déclenchant mais toujours en fonction de ce qu'on appelle les facteurs blancs (des représentants psychiques d'événements de perte parfois très anciens et non symbolisés). Ces sujets réagissent souvent de façon disproportionnée à des événements de vie qui se connectent auxdits facteurs blancs.

Les personnes bipolaires connaissent des périodes où leur humeur est excessivement « haute » : on parle d'hypomanie (hypo- signifie « moins que » ou « sous ») si l'élévation de l'humeur est relativement modérée et on parle d' « état maniaque » si elle est très importante. Mais les personnes qui présentent un trouble bipolaire peuvent également connaître des périodes où leur humeur est particulièrement basse : on parle alors d' « état dépressif » modéré ou sévère. Toutes les personnes bipolaires ne présentent pas de période dépressive, mais c'est surtout la présence dans leur histoire d'une période où l'humeur est « anormalement haute » qui doit faire évoquer le diagnostic. Néanmoins, les périodes d'humeur haute et d'humeur basse alternent le plus souvent, entrecoupées de périodes d'humeur normale. Cependant, il ne faut pas confondre les troubles bipolaires de la psychose maniaco-dépressive avec les personnalités cyclothymiques ou les oscillations de l'humeur chez le sujet névrosé.

Le terme bipolaire renvoie à la manie et à la dépression, qui sont les deux extrêmes (pôles) entre lesquels l'humeur oscille. L'oscillation spectaculaire de l'humeur est parfois appelée épisode ou accès thymique. La fréquence, l'intensité et la durée des épisodes thymiques varient d'une personne à une autre. En l'absence de traitement ou de soins appropriés, la fréquence des oscillations et la gravité de cette maladie chronique peuvent augmenter.

Le danger de ce trouble de la psychose maniaco-dépressive est le risque de suicide lors des phases mélancoliques ainsi que des difficultés d'adaptation sociale lors des différents accès.
De façon trompeuse, on peut être induit à penser que la pathologie se réduit à ces effets somatiques et psychiques superficiels et que, au niveau psychologique, il s'agit seulement d'apprendre à les "vaincre" sans toucher vraiment le fond du problème. C'est-à-dire sans considérer que le symptôme est une conséquence, mais aussi le matériel-même de l'analyse d'une histoire familiale, ainsi que le domaine dans et par lequel précisément la vie d'un sujet aurait besoin de se modifier en profondeur. Comparé à cela, les troubles bipolaires, décrits au fond en tant que simples troubles de l'humeur, ne sont en définitive qu'un aspect très partiel du symptôme maniaco-dépressif. Et surtout, les quelques effets somatiques de ces troubles ne suffisent pas, à notre avis, à justifier la médicalisation croissante ni à renforcer le mythe de leur cause organique. Comportements, cognitions et effets somatiques d'ordre bipolaire ne sont, en somme, que des réactions secondaires en bout de chaîne. Ils ne sont que la part visible, ou sensible, et ne constituent, en aucun cas, la matière première ni les moyens de production du symptôme maniaco-dépressif.

Il faut bien se dire que les dépressions, et notamment la mélancolie psychotique, ne sont pas seulement, loin de là, des symptômes qu'il faut absolument supprimer ou dont il faut guérir. Mais qu'il faut d'abord vivre, accompagner, expliquer, comprendre leurs raisons, associer à l'histoire du sujet et à sa structure de personnalité, désamorcer leur logique et la modifier pour, en s'appuyant sur leur plasticité, en extraire la force psychique qui y est enfermée.

L'association entre le trouble mental et le génie a fait l'objet de nombreuses publications scientifiques. Les travaux les plus fréquents sont en faveur d'une relation entre les formes modérées des troubles bipolaires et le génie créatif. La prévalence des troubles de l'humeur (dépression par exemple) chez les sujets créatifs, les artistes, est assez bien documentée depuis quelques années.
A cette histoire du lien entre génie et créativité, il est important de mettre l'accent a contrario sur l'abolition des processus créatifs ou du moins leur forte annihilation lorsque ces troubles sont importants. Les formes sévères des troubles psychiatriques sont incompatibles avec la créativité lors de ces phases aiguës.

Classification

Les classifications officielles DSM-IV et CIM 10 distinguent trois types de trouble bipolaire :

* le trouble bipolaire 1 se caractérise par un ou plusieurs épisodes maniaques ou mixtes et des épisodes dépressifs d'intensité variable (le diagnostic peut être posé même en l'absence de trouble dépressif). Une cause organique, iatrogénique ou toxique ne permet pas de retenir ce diagnostic.
* le trouble bipolaire 2 se définit par l'existence d'un ou plusieurs épisodes hypomaniaques et un ou plusieurs épisodes dépressifs majeurs.
* dans la cyclothymie, qui débute souvent à l'adolescence, on retrouve de nombreuses périodes dépressives modérées ou d'hypomanie de quelques jours à quelques semaines. Isolé par Kahlbaum en 1882, le trouble cyclothymique constitue une forme atténuée de trouble bipolaire.

Klerman en 1981 distingue six catégories de troubles bipolaires : les bipolaires I et II, tels qu'ils sont définis classiquement, les bipolaires III chez lesquels les états maniaques ou hypomaniaques ont été induits par des traitements médicamenteux, les bipolaires IV qui correspondent au trouble cyclothymique, les bipolaires V qui présentent des antécédents familiaux de troubles bipolaires et les bipolaires VI qui se caractérisent par des récurrences maniaques.

20 ans après, Akiskal et Pinto individualisent 8 formes différentes :

* trouble bipolaire 1/2 : trouble schizo-bipolaire
* trouble bipolaire I : maladie maniaco-dépressive
* trouble bipolaire I 1/2 : dépression avec hypomanie prolongée
* trouble bipolaire II : dépression associée à des phases hypomaniaques spontanées discrètes
* trouble bipolaire II 1/2 : dépression sur fond de tempérament cyclothymique
* trouble bipolaire III : dépression avec hypomanie induite par les antidépresseurs ou un autre traitement
* trouble bipolaire III 1/2 : oscillations marquées de l'humeur associées à un contexte addictif ou un abus d'alcool
* trouble bipolaire IV : dépression sur fond de tempérament hyperthymique.

Il est à signaler que certains spécialistes (dont le Pr Sami-Paul Tawil) expriment que les différentes sortes de trouble bipolaires ne forment qu'une seule maladie maniaco-dépressive, d'autant plus que le patient peut "changer" de forme de Trouble Bipolaire.

La version du DSM V devrait inclure les bipolaires I et II, tels qu'ils sont définis actuellement, les BP II 1/2 qui seraient représentés par les troubles cyclothymiques, les bipolaires III qui intégreraient les états maniaques ou hypomaniaques induits par des traitements et les bipolaires IV qui correspondraient aux hyperthymies.

Ces dernières classifications montrent bien la tendance à l'extension du concept de troubles bipolaires, qui regroupe sous le terme de spectre bipolaire différentes entités: troubles, personnalités et tempéraments.

Le spectre des troubles bipolaires s'est récemment élargi en intégrant les tempéraments cyclothymiques et hyperthymiques, les troubles saisonniers et les formes évolutives brèves. Les différentes catégories de troubles qui appartiennent au spectre bipolaire ne justifient pas les mêmes mesures thérapeutiques et ne présentent pas les mêmes critères de gravité.

Est aussi considéré comme trouble bipolaire le Syndrome de Kleine-Levin, maladie rare qui affecte principalement les adolescents et les jeunes adultes. Forme atypique du trouble bipolaire, elle est caractérisée par des cycles d'hypersomnie importants, jusqu'à vingt heures de sommeil par jour, marqués par des troubles du comportement, de boulimie, d'irritabilité, de désorientation, d'hallucinations, de bouffées délirantes, d'hypersexualité (désinhibition), d'un manque total d'énergie, d'absence émotionnelle et d'un repli sur soi. On note également souvent une hypersensibilité au bruit et à la lumière. Dans de nombreux cas, les crises durent de quelques jours à quelques semaines et s'estompent avec le temps pour disparaître complètement vers la trentaine.

Prévalence

* TB 1 : 1 %.
* TB 2 : 0,5 à 2,5 %
* Cyclothymie : 2 à 3 %.

Selon les auteurs, le trouble bipolaire a une prévalence de 2 à 8 % de la population.

Aux États-Unis, la prévalence chez le jeune de moins de 20 ans aurait été multipliée par 40 entre 1994 et 2003 et par un peu moins de 2 durant la même période chez l'adulte. Les raisons de cette augmentation ne sont pas claires. Il est possible que ce diagnostic soit porté parfois en excès, les critères n'étant pas rigoureusement respectés.

Le trouble bipolaire touche autant les hommes que les femmes, quels que soient leur origine socio-culturelle ou leurs niveaux socio-économiques. Cependant il y aurait plus d'épisodes dépressifs chez la femme et plus de manies unipolaires chez l'homme.

L'association avec un autre trouble psychologique (comorbidité) psychiatrique est importante, elle concerne 60% des patients bipolaires traités dont un tiers des sujets de type I (Colom et al.2006).

Les troubles anxieux occupent une place privilégiée, plus de 50% des patients présentent au moins un trouble anxieux associé (Henry, 2003; Perlis 2005).

Le trouble anxieux généralisé TAG vient au second rang. L'association entre trouble bipolaire et TAG est évaluée de 6% à 32% selon les études (Gorwood, 2004).

Le trouble obsessionnel-compulsif se situe en troisième position. Pour certains, il ne concernerait que 10% des patients bipolaires (Akiskal, Placidi et Marremmani, 1998).

La fréquence des phobies sociales est plus difficile à apprécier. Les prévalences avancées par les études vont de 9% à 16%.

La fréquence des conduites addictives chez les sujets souffrant de troubles bipolaires est 6,6 fois supérieure à celle d'un sujet dans la population générale (Rouillon, 1997). C'est de loin l'abus d'alcool qui arrive en tête avec une prévalence de 42%, les femmes étant particulièrement concernées; celle de la consommation de cannabis s'élève à 16% (Mc Elroy et al.2005).

Les troubles de la personnalité sont associés à environ 30% des sujets bipolaires (Colom, 2006). Dans une étude de Shiavone et al. (2004), les troubles de la personnalité le plus souvent associés au trouble bipolaire sont: personnalité borderline (41%), personnalité narcissique (20,5%), personnalité dépendante (12,8%), personnalité histrionique (10,3%).

Diagnostic

Le trouble bipolaire peut s'exprimer différemment et ne pas être reconnu d'emblée. Cette situation est malheureusement la plus fréquente. Certaines données épidémiologiques illustrent cette réalité : 9 ans d'évolution avant que le diagnostic n'ait été posé correctement et qu'un traitement spécifique n'ait été mis en place, intervention de 4 à 5 médecins différents.

La recherche de périodes d'exaltation est un bon moyen pour établir le diagnostic ; mais il n'est pas toujours évident pour le patient de comprendre que les périodes où il se sentait particulièrement bien ont la même origine que les périodes où il se sentait mal.

Devant la fréquence des troubles bipolaires et l'importance de l'enjeu pronostique, la recherche de signes de bipolarité devrait être systématique devant tout épisode dépressif. Elle devrait répondre à une codification afin de faciliter la démarche diagnostique :

* Prise en compte des antécédents familiaux qui ne se limitent pas simplement à rechercher des troubles de l'humeur chez les ascendants et collatéraux. L'existence ou non d'un alcoolisme, de troubles du comportement, d'une originalité, de suicides ou de tentatives de suicides, de troubles anxieux, de troubles des conduites alimentaires, de troubles obsessionnels doivent être recherchés.

* Parmi les antécédents personnels, les manifestations pouvant témoigner d'un trouble de l'humeur pourront orienter le diagnostic vers un trouble bipolaire : période d'euphorie et d'excitation, de dépenses excessives, comportements originaux, problèmes avec la justice, alcoolisme, conduite à risque ou excessive, crises de violence ou d'agressivité, la notion d'une cassure par rapport à l'état antérieur, d'un changement, d'une modification du caractère, la notion d'un virage de l'humeur lors d'une prescription préalable d'antidépresseurs...

* Un âge de début des symptômes précoce, au moment de l'adolescence ou au début de l'âge adulte, est aussi un indice à prendre en compte, le trouble unipolaire (dépression) ayant un début plus tardif.

* Chez la femme, des troubles de l'humeur survenant dans les suites de l'accouchement et avant le retour de couches seront très en faveur d'une bipolarité.

* Un tempérament de base de type hyperthymique caractérisé par une hyperactivité, une hypersyntonie, des projets multiples, une sociabilité excessive peuvent orienter le diagnostic. D'autres traits de personnalité sont fréquemment retrouvés chez les patients bipolaires : hypersensibilité, dépendance affective, recherche de sensations fortes... Certaines études ont de même souligné une corrélation entre trouble bipolaire et créativité, bien que cette relation reste incertaine et peu expliquée.

* La symptomatologie dépressive évoquant une bipolarité peut présenter une ou plusieurs particularités : symptômes psychotiques, altération du rythme circadien avec inhibition psychomotrice majeure le matin et atténuation en fin de journée, symptômes de dépression atypique : hypersomnie, hyperphagie, inhibition psychomotrice pouvant aller jusqu'à un blocage de la pensée, labilité de l'humeur.

* Il est également recommandé de réaliser un entretien avec un membre de la famille et d'inciter le patient à faire des auto-évaluations (life chart, ...).

D'autres symptômes n'ont pas de spécificité propre mais sont fréquemment observés : irritabilité, agressivité, réaction de colère, sensitivité excessive, émoussement affectif pouvant aller jusqu'à une incapacité à pleurer et ou à exprimer des affects négatifs.

Les différences qui existent entre une dépression unipolaire et bipolaire peuvent être regroupées dans le tableau suivant.

Différences entre un trouble unipolaire et un trouble bipolaire

Trouble unipolaire Trouble bipolaire
Age de début Plus tardif Précoce
Fréquence des épisodes + +++
Début et fin de l'épisode Progressif aigu
Sommeil Diminué Augmenté
Appétit Diminué Augmenté
Ralentissement - ++
Labilité de l'humeur - ++
Symptômes psychotiques - ++
Emoussement affectif - ++
Caractère original - ++
Antécédents familiaux Dépressions Troubles bipolaires
Antécédents personnels Dépressions Manie, alcoolisme
Troubles personnalité - ++
Troubles du post-partum - ++
Anxiété ++ -
Plaintes somatiques ++ -
Durée de l'épisode ++ +


Il existe différents pièges diagnostiques dont les limites avec le trouble bipolaire sont parfois difficiles à tracer; les troubles unipolaires, la schizophrénie (et notamment les troubles schizo-dysthymiques), les bouffées délirantes aiguës et les psychoses puerpérales, la personnalité limite , les troubles organiques (notamment la démence, l'épilepsie ou les médicaments « maniacogènes »), les addictions, les troubles pédopsychiatriques (notamment l'hyperactivité), et enfin les troubles anxieux.

Étiologie

À l'heure actuelle, on ne connaît toujours pas avec certitude les causes du trouble bipolaire, le modèle biopsychosocial s'applique à ce trouble mettant en avant la notion de vulnérabilité qui s'exprime tant au plan de la génétique qu'à celui de la personnalité, l'environnement jouant le plus souvent un rôle de détonateur.

Il apparaît clairement que des facteurs biologiques soient impliqués car on connaît l'existence d'anomalies dans la production et la transmission de substances chimiques cérébrales appelées neurotransmetteurs, ainsi que des anomalies hormonales, notamment du cortisol également impliqué dans le stress. Ces anomalies sont elles-mêmes en lien avec des facteurs génétiques, ce qui explique la prédisposition familiale. C'est donc l'interaction de facteurs biologiques et environnementaux qui explique le mieux l'apparition d'un trouble bipolaire.

L'existence d'une vulnérabilité génétique vis-à-vis du trouble bipolaire est établie depuis longtemps. Le risque de présenter un trouble bipolaire si un des parents de premier degré est atteint est de 10 % par rapport à la prévalence de 1 à 2 % dans la population générale. Le rôle des facteurs psychologiques et environnementaux dans le déclenchement de la maladie et des accès a longtemps été minimisé, cette pathologie étant considérée comme endogène. Les facteurs environnementaux fragilisants sont de mieux en mieux identifiés. Les études génétiques de liaison permettent d'identifier les régions chromosomiques porteuses des gènes probablement impliqués dans cette maladie, en particulier les régions 13q31 et 22q12.

Les autres facteurs de risque peuvent concerner des événements précoces de vie, tel le deuil d'un parent, une carence affective ou des agressions sexuelles dans l'enfance. Les études longitudinales montrent qu'avant le déclenchement de la maladie, il existe des déficits cognitifs localisés, touchant notamment la fonction visuospatiale. Ces déficits cognitifs renvoient probablement à des anomalies neurodéveloppementales en rapport avec les facteurs de risque génétiques. Les études de neuroimagerie fonctionnelle montrent des dysfonctions lors de l'exécution de taches cognitives touchant notamment le circuit fronto-striatal.

Au cours de la vie il existe d'autres facteurs précipitants tels que: les événements pénibles de vie (difficultés conjugales, problème professionnel ou financier...) et les stress répétés (surmenage professionnel, manque de sommeil, non-respect des rythmes biologiques propres). Il a également été démontré qu'un niveau d'expression émotionnelle élevé dans les familles (emportements ou cris pour des événements mineurs) était un facteur précipitant de la maladie.

Sur un plan théorique, on peut donc décrire une succession causale : les événements de vie sont à l'origine de dérèglement des rythmes sociaux, générateurs de perturbations des rythmes biologiques, qui entraînent elles-mêmes les récurrences dépressives et maniaques. Dans la conceptualisation de l'évolution des accès thymiques du trouble bipolaire selon le modèle cognitivo-comportemental, on envisage les épisodes de décompensation de l'humeur comme le début d'un cercle vicieux qui provient des modifications des pensées et des émotions générées par le changement d'humeur et qui vont entraîner des changements des comportements ; ces altérations ne vont pas tarder à dégrader le fonctionnement habituel de la personne et à générer des problèmes psychosociaux qui eux-mêmes vont créer du stress et des conséquences sur le sommeil ... participant ainsi à intensifier en boucles les symptômes déjà présents ou précipitant un nouvel accès ultérieur.

Il est établi que les perturbations des rythmes sociaux, conséquences d'événements plus ou moins sévères, favorisent le risque de récidives de troubles thymiques. Les données de la littérature concernent essentiellement le sommeil. Elles portent sur la privation de sommeil et l'induction de manie, sur les manies induites par des voyages Ouest-Est, sur les manies induites par des perturbations des rythmes sociaux. La privation de sommeil est réputée pour avoir des propriétés antidépressives et peut donc provoquer une rechute car les bipolaires privés d'une nuit de sommeil sont en effet sujets à des décompensations maniaques. Le « déphasage » qui peut exister entre les rythmes sociaux et les rythmes biologiques constitue aussi une cause de récidive.

L'influence des événements de vie tendrait à décroître en fonction du nombre de récidives car la succession d' épisodes provoque une sensibilisation (ou kindling), c'est-à-dire une vulnérabilité biologique croissante vis-à-vis des événements déclenchants ou précipitants.

Il existe aussi certainement un dysfonctionnement neuronal ainsi qu'une perte de neurones dans l'hippocampe des patients souffrant de troubles bipolaires. Ainsi, une étude en spectroscopie protonique par IRM a montré que la concentration en N-acétyl aspartate, un acide aminé présent normalement dans l'hippocampe, est diminué chez les patients souffrant de troubles bipolaires et s'aggrave avec l'ancienneté du trouble. D'autres anomalies sont retrouvées, en particulier au niveau de la partie antérieure du gyrus cingulaire où il existe un dysfonctionnement dans la régulation des neurones glutamaergiques. Il existe par ailleurs des anomalies morphologiques, notamment du cervelet, retrouvées chez les patients bipolaires ayant fait plusieurs épisodes de trouble de l'humeur. Ainsi, l'étude de Mills et col. (Mills, 2005), compare, le volume du cervelet chez des patients bipolaires après un épisode et après plusieurs épisodes de la maladie en IRM et montre que celui-ci est plus petit chez les patients ayant fait plusieurs épisodes. De même, un élargissement ventriculaire est retrouvé chez les patients ayant fait plusieurs épisodes maniaques.

Il semble exister une cause génétique commune avec la schizophrénie, les parents et les proches de personnes ayant une schizophrénie ont un risque plus élevé de trouble bipolaire et vice versa, montre la recherche, ce qui fait poser la question par certains de la réalité de la distinction entre les deux syndromes. Notons que le DSM (Diagnostic and Statistical Manual of Mental Disorders) et la Classification internationale des maladies (CIM), sont actuellement en processus de révision (la publication du DSM-V étant attendue pour 2012), ils considèrent que la conception binaire de ces deux maladies devrait être abandonnée dans les prochaines éditions.

Évolution du trouble bipolaire

En règle générale :

* la cyclicité tend à s'aggraver avec le temps avec l'apparition de cycles courts. La cyclicité rapide est associée avec un âge de début précoce, un trouble anxieux concomitant, l'abus de substances, des antécédents de tentatives de suicide, l'utilisation d'antidépresseurs et un antécédent familial de cycleur rapide. On parle de trouble bipolaire à cycles rapides quand il y a plus de 4 épisodes maniaques et/ou dépressifs durant au moins deux semaines par an. Les cycles rapides sont particulièrement associés avec le trouble panique et les antécédents familiaux de trouble panique.
* la nature des épisodes se modifie avec un mélange de symptômes maniaques et dépressifs : on parle alors d'épisodes mixtes;
* l'humeur moyenne tend à devenir de plus en plus dépressive et le patient présentera de moins en moins d'épisodes maniaques;
* on note avec l'évolution une diminution des capacités cognitives.

Cette évolution peut être atténuée par un traitement adapté instauré le plus précocement possible.

Traitement médicamenteux

Les médicaments appelés stabilisateurs de l'humeur sont utilisés principalement pour réguler l'humeur et prévenir les rechutes. Les thymorégulateurs de l'humeur ayant démontré leur efficacité sont notamment les sels de lithium, les anticonvulsivants tels que le valproate, la carbamazepine et la lamotrigine. Leurs mécanismes d'action semblent opérer différemment. Leur indication principale est leur effet anti-manie puis de prévention des rechutes. Plusieurs régulateurs d'humeur peuvent être prescrits simultanément, jamais en première intention.

Ils se dosent tous dans le sang et un contrôle sanguin est nécessaire. Selon chaque molécule et du faits des effets secondaires d'autres constantes biologiques peuvent être surveillées.

Un certain nombre de principes thérapeutiques sont à respecter (Quintin, 2005 ; Limousin,2006) :

* prescrire un thymorégulateur quelle que soit la phase de la maladie et utiliser en première intention un produit dont l'efficacité a été bien démontrée avec les posologies les plus faibles possibles ;
* privilégier une monothérapie ainsi qu'une prise quotidienne unique, afin d'optimiser la compliance, et réévaluer le choix du thymorégulateur en cas de mauvais suivi ;
* proscrire les antidépresseurs dans les états mixtes et limiter l'usage des antidépresseurs tricycliques dans les troubles bipolaires ;
* utiliser une stratégie thérapeutique en plusieurs phases afin d'adapter le traitement à l'état du patient et maintenir le traitement prophylactique le plus longtemps possible.

Actuellement, le principe communément admis est que tout patient bipolaire doit bénéficier d'un traitement thymorégulateur.

Pour le traitement pharmacologiques des dépressions bipolaires, la prescription d'antidépresseurs en monothérapie aggrave incontestablement le pronostic du trouble bipolaire en induisant des virages maniaques, des épisodes mixtes, des cycles rapides, et en favorisant la résistance au traitement.

Un tiers des patients bipolaires présentent des virages maniaques ou hypomaniaques sous antidépresseurs. L'objectif du traitement antidépresseur est la rémission de l'épisode dépressif, mais présente toujours ce risque d'induire un virage maniaque. Ce risque est plus faible si le patient est déjà sous thymorégulateur. L'option idéale en première intention pour la dépression bipolaire serait de prescrire ou d'adapter la posologie d'un stabilisateur d'humeur, mais en pratique lorsqu'ils sont utilisés seuls, les thymorégulateurs n'ont pas toujours une efficacité suffisante. Ils peuvent être brefs et résolutifs (BP-II, BP-III), mais ils peuvent aussi devenir incontrôlables (BP-I). En pratique, les ISRS sont plus prescrits dans ce contexte car ils ont moins de risque d'induire des virages de l'humeur.Les recommandations américaines conseillent d'arrêter le traitement antidépresseur dans les six mois qui suivant la rémission de l'épisode dépressif, afin de diminuer le risque.

Les recommandations du NICE concernant le traitement des épisodes mixtes sont les mêmes que pour les épisodes maniaques sans préférence pour un traitement particulier. Il est par contre bien stipulé qu'il ne faut pas prescrire d'antidépresseur et que ces états nécessitent une surveillance étroite du fait du risque suicidaire.

Compte tenu, de tous ses facteurs de risques: une vigilance et une surveillance clinique minutieuse sont indispensables et ce n'est malheureusement pas encore l'habitude en France. Une dépression bipolaire n'est pas une dépression unipolaire, ni une dépression nerveuse comme les autres. Les antidépresseurs dans la dépression bipolaire ne sont généralement justifiés qu'en cas de dépressions d'intensité sévère et toujours en association avec un thymorégulateur.

Il convient donc en premier lieu d'optimiser le traitement thymorégulateur en réalisant des dosages sanguins et en ajustant au mieux les taux thérapeutiques vers les limites supérieures préconisées, à condition que cela n'induise pas d'effets indésirables. Le recours si nécessaire, dans un deuxième temps, à un second traitement thymorégulateur visera à retrouver la normothymie tout en protégeant le patient contre un risque de déstabilisation de l'humeur.

Les neuroleptiques sont utilisés dans le traitement de la phase aiguë ou dans un épisode mixte. L'objectif principal est d'obtenir le contrôle rapide des symptômes (impulsivité, agitation, agressivité, etc.) de manière à éviter que le sujet ne se mette en danger, et à ce qu'il retrouve rapidement un fonctionnement psychosocial de bonne qualité.

Traitement psychosocial

Parallèlement aux traitements psychotropes, il peut être proposé de nouvelles approches de traitements psychothérapiques : mesures psycho-éducatives ; thérapies interpersonnelles basées sur les rythmes sociaux (IPSRT) ; ainsi que les thérapies cognitivo-comportementales et des thérapies centrées sur la famille. Ces thérapies permettent de limiter l'impact fonctionnel de la maladie, car même si la maladie peut être bien contrôlée par les traitements médicamenteux, il est difficile de supprimer l'ensemble de ses effets tant les bouleversements dans la sphère sociale, familiale, professionnelle et psychologique sont importants.

Les thérapies psychanalytiques n'ont pas apporté la preuve méthodologique de leur efficacité dans le trouble bipolaire ni dans la dépression comme pour l'ensemble du domaine de leur conception. La régulation du sujet pensant par la conscience de celui-ci ne pouvant se conserver qu'à la condition que l'on ne supprime pas ce même sujet par cette opération discursive de pronomination.

Les mesures psychoéducatives font partie avec les thérapies cognitivo-comportementales, des traitements psychologiques les mieux documentés et pour lesquels il existe un niveau de preuve d'efficacité élevé. Les bénéfices de cette approche complémentaire sont multiples : reconnaissance précoce des symptômes qui annoncent une récidive, amélioration de la qualité de l'observance, meilleure gestion de la vie sociale, professionnelle et affective, contrôle des facteurs déclenchants et précipitants, respect des règles d'hygiène de vie... Sont objectivés également une diminution du nombre de récidives et de rechutes, une diminution de la durée d'hospitalisation, un meilleur équilibre de la vie familiale, une amélioration de la qualité de vie. Le traitement préventif, par exemple dans le cadre de la psycho-éducation, a pour objectifs d'évaluer les rythmes sociaux du sujet, de limiter les répercussions des événements, de limiter les situations d'excitation en limitant les stimulations et de rétablir une stabilité des rythmes sociaux. Ces techniques psychothérapiques doivent être mises en œuvre dès l'identification des événements perturbateurs, afin de prévenir les altérations des rythmes sociaux ou du sommeil.

L'accompagnement est aussi très important, les proches sont souvent désemparés devant une personne bipolaire. Mais leur présence est un facteur de la réussite de l'amélioration de l'état physique et psychologique du malade.

Comorbidité

Le diagnostic et le traitement précoces du trouble bipolaire permettent d'éviter les troubles qui lui sont souvent associés, on parle alors de troubles comorbides ou de comorbidité.

Elle est importante et doit être prise en compte au même titre que le trouble bipolaire. Elle concerne essentiellement :

* le syndrome d'abus d'alcool, également fréquent, retrouvé surtout dans les phases dépressives. Une étude récente estime ce risque à 30% pour les femmes et 50% pour les hommes souffrant de trouble bipolaire. Comme le syndrome d'abus/dépendance à l'alcool est beaucoup plus fréquent chez les hommes que chez les femmes, le fait d'être bipolaire, multiplie par 7,5 le risque pour une femme d'avoir un diagnostic d'abus/dépendance à l'alcool pour seulement un facteur multiplicatif de 2,75 pour les hommes. Il est utile de rappeler que devant tout alcoolisme, il faut chercher un trouble bipolaire et ce, surtout chez les femmes.

* les troubles anxieux et en particulier le trouble panique (20% dans l'étude ECA) : la prévalence sur la vie entière des troubles anxieux est d'environ un patient bipolaire sur deux. Ils sont en particulier associés avec un jeune âge de début, une plus forte tendance à faire des tentatives de suicide.

De fréquents autres troubles surviennent en même temps que le trouble bipolaire (comorbidité) : Agoraphobie, claustrophobie, symptômes maniaques en même temps que des symptômes dépressifs états mixtes, angoisses et anxiété, consommation excessive d'alcool et de cannabis. On constate aussi souvent une inadaptation des traitements par l'emploi inadapté des neuroleptiques et surtout des antidépresseurs, absence de thymorégulateur ou prescription de médicaments incompatibles. Le refus du traitement ou son observance irrégulière est aussi une dérive très fréquente, encouragée par la nostalgie des phases de (hypo)manie.

Les personnes ayant subi plusieurs cycles de la maladie restent hypersensibles et voient leur seuil de déclenchement du trouble abaissé (théorie du kindling). Une stricte hygiène de vie est recommandée.

Il existe aussi des comorbidités somatiques:

* Surpoids et obésité

Le surpoids (déterminé par l'indice de masse corporelle, IMC supérieur à 25) touche 58% des patients bipolaires. Différentes possibilités ont été évoquées : l'implication des médicaments thymorégulateurs et plus particulièrement les antipsychotiques.

La prise de poids est à surveiller lors de long traitement, car ce facteur peut suffire à lui seul à décider le patient d'arrêter le traitement, ou encore provoquer une mauvaise observation du traitement. En effet, le surpoids est à lui tout seul une source de problème. En plus de problèmes liés à la dégradation de l'image de soi, il peut entraîner des risques tel que : diabète non insulino-requérant, affection cardio-vasculaire, rhumatismale, hypertriglycéridémie...

* Contamination par le VIH

De nombreuses études menées depuis 1990 montrent une prévalence 4 fois supérieure chez les personnes souffrant de troubles bipolaires en comparaison à la population générale, de contracter le virus du sida. Ceci semblerait s'expliquer par la désinhibition face au danger dans les phases maniaques et hypomaniaques, et / ou la consommation de drogues et d'alcool. Pour les références complètes, voir article prise de risque sida.

* Diabète et affections endocriniennes

Certaines études conduites chez les patients bipolaires hospitalisés estiment la prévalence du diabète de type II chez les patients souffrant de troubles bipolaires à près de 10 %, alors qu'elle n'est que de 3 à 4 % dans la population générale.

* Maladie cardio-vasculaire

Les maladies cardio-vasculaires sont elles aussi plus fréquentes chez les bipolaires et cela peut être mis en relation avec le risque relativement plus grand chez ces patients de développer diabète et surpoids, de présenter un trouble anxieux ou de mal respecter les règles d'hygiène de vie (consommation d'alcool notamment).

La comorbidité psychiatrique modifie l'expression et le cours évolutif du trouble bipolaire.

Mortalité

Le trouble bipolaire est la pathologie psychiatrique associée au plus fort risque de décès par suicide. On estime que 20% des TB I et TB II décèdent par suicide. Les chiffres concernant la cyclothymie ne sont pas connus. À cette mortalité par suicide vient s'ajouter la mortalité liée à de nombreux autres facteurs : comorbidités somatiques, alcoolisme, mauvaise hygiène de vie, diabète, affections iatrogènes. Du fait des addictions diverses et des troubles du comportement, il semble qu'une personne bipolaire non traitée ait en moyenne une espérance de vie inférieure de vingt ans à l'espérance de vie présente dans la population en général.

Divers

Depuis, de nombreuses études ont montré que les personnes bipolaires sont plus créatives que la moyenne. À titre d'exemple, Karin et Hagop Akiskal ont mené en 1992 une étude sur vingt écrivains, poètes, peintres et sculpteurs européens. Deux tiers d'entre eux étaient cyclothymiques ou traversaient des phases d'hypomanie, et la moitié avait eu au moins une dépression grave. Des études américaines ont également montré que le suicide fait plus de victimes chez les scientifiques, artistes et autres personnalités que dans la population moyenne. Les évènements de la vie sont très importants dans le développement des troubles bipolaires. Il est avéré que l'existence des créateurs est souvent mouvementée, rythmée par des souffrances notamment dans l'enfance, des voyages et l'instabilité. Beaucoup ont eu des parents manifestant des troubles de l'humeur et connu la dépendance des drogues.

Ainsi, nombre d'artistes, de savants, de chefs d'entreprise ou d'hommes politiques présentent des troubles de l'humeur plus ou moins importants.

De même, certains psychologues s'avancent à noter des liens entre les troubles bipolaires et un Quotient Intellectuel élevé, principalement chez les surdoués.
Tags : SANTE
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#Posté le vendredi 01 octobre 2010 17:01

Modifié le vendredi 01 octobre 2010 17:52

Attaque cérébrale...

Attaque cérébrale...
INFORMATIONS QUE TOUS DEVRAIENT CONNAITRE ....
Caillot de sang/attaque cérébrale – Ils ont découvert un quatrième indicateur: la langue .

ATTAQUE CÉRÉBRALE : pour ceux qui comprennent l'anglais, rappelez-vous des trois premières lettres du mot STROKE (qui veut dire attaque). S.T.R.

- COMMENT IDENTIFIER UNE ATTAQUE CÉRÉBRALE :

Ça ne prend qu'une minute pour lire ceci...
Un neurologiste a dit que s'il pouvait soigner une personne victime d'une attaque cérébrale dans les 3 heures, il pouvait renverser totalement les dommages... ( totalement) !
Il a dit qu'il est assez difficile de reconnaître une attaque cérébrale, la diagnostiquer et emmener le patient à l'hôpital dans les 3 heures.


RECONNAÎTRE UNE ATTAQUE CÉRÉBRALE :

Sachez retenir ces trois étapes S.T.R., lisez et apprenez !
La victime d'une telle attaque pourrait souffrir de sévères dommages au cerveau si les personnes autour d'elle n'arrivent pas à identifier ces symptômes.
Maintenant, les médecins disent qu'un témoin peut reconnaître une attaque cérébrale en demandant trois questions simples :

S * (smile) demandez à la personne de sourire .
T * (Talk) demandez à la personne de parler, de dire une phrase simple, avec cohérence (Exemple:il fait beau aujourd'hui)
R * (raise both arms) demandez lui de lever les deux bras.


Si la personne a de la difficulté à exécuter l'une ou l'autre de ces tâches, appelez immédiatement le 100 ou le 112 et décrivez les symptômes à la personne au bout de la ligne.

Nouveau signe d'une attaque cérébrale --- Tirer la langue !
À NOTER: Un autre “signe” d'une attaque cérébrale a été découvert : demandez à la personne de tirer la langue. Si la langue est crochue, si elle va plus d'un côté que de l'autre, c'est ussi une indication d'une attaque cérébrale.

Un cardiologue a dit que si chaque personne qui reçoit ce courriel l'envoie à 10 personnes, vous pouvez parier qu'au moins une vie sera sauvée.
Tags : SANTE
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#Posté le lundi 13 septembre 2010 08:22

Dernières infos sur le vaccin H1N1...

Dernières infos sur le vaccin H1N1...En résumé: l'analyse de la composition du vaccin confirme sa forte toxicité, avec entre autres la présence de squalène. Le vaccin le plus toxique semble être celui fabriqué par la multinationale américaine Baxter, à tel point qu'il a été refusé par la république tchèque en raison des risques encourus. Même l'OMS reconnait qu'une véritable réaction indésirable au vaccin contre la grippe A est impossible à prévoir. Les gouvernements s'apprêtent donc à exposer délibérément leur population à ces risques, tout en protégeant juridiquement les multinationales qui réaliseront l'opération. Les Etats-Unis ont accordé une totale immunité judiciaire aux firmes pharmaceutiques en cas de plaintes pour les maladies ou les décès que le vaccin pourrait causer. L'origine artificielle du virus se confirme également. Le battage médiatique et gouvernemental autour du moindre cas de H1N1 est également très suspect pour un virus aussi inoffensif que celui d'une banale grippe.

Ce qui est certain est que la réduction de la population mondiale est une priorité de "l'agenda" de l'Elite. A partir de là, les thèses les plus alarmistes se développent en ce moment à propos du vaccin qui serait le vecteur prévu pour réduire la population, en inoculant une bombe biologique à retardement. (un peu comme la mort aux rats qui provoque la mort par hémorragie interne seulement quelques jours après l'ingestion, afin que tous les rats ingèrent le poison sans devenir méfiants à cause de la mort des premiers d'entre eux à en avoir mangé)

Une autre certitude est que le vaccin contre le H1N1 contient des agents chimiques toxiques, comme tous les vaccins préparés avec les méthodes industrielles actuelles. De plus, il a été fabriqué dans la précipitation, sans avoir été testé comme le sont normalement les autres vaccins. Les risques de ce vaccin sont donc plus élevés.

Cependant, si le but était de réduire la population mondiale par empoisonnement, le moyen le plus simple serait de répandre les poisons dans l'eau et dans l'alimentation (comme c'est déjà le cas).

Un vaccin ne serait pas le meilleur vecteur car il n'aurait aucun effet dans les régions prioritaires pour le plan de dépopulation, celles où la natalité est la plus forte mais où la pauvreté ne permet pas une vaccination de masse.

Par ailleurs, si on retrace jusqu'à leur source initiale les infos les plus alarmistes à propos du vaccin, on s'aperçoit qu'elles proviennent de groupes d'extrême-droite américains (comme le site American Free Press) qui s'agitent beaucoup depuis l'élection d'Obama. Ils détestent les Démocrates de manière générale, et ils avaient déjà mené une longue campagne de haine contre Bill Clinton lorsqu'il était président. Mais cette fois, ils n'ont pas digéré qu'un Noir ait pu être élu à la Maison Blanche. Ils pensent qu'Obama est le mal incarné, un serviteur de Satan. Des caricatures d'Obama en diable ou en joker circulent avec insistance aux Etats-Unis depuis quelques semaines. Ils pensent aussi qu'Obama est un "socialiste" (insulte suprême aux Etats-Unis) qui veut imposer une dictature communiste en déclarant la loi martiale, en internant les opposants patriotes dans les camps de la FEMA (qui ont pourtant été construits par l'administration Bush), et en interdisant la possession d'armes à feu afin d'empêcher les bons citoyens américains de se défendre.

Cette diabolisation d'Obama a pris une telle proportion que les ventes d'armes et de munitions ont explosé depuis quelques mois aux Etats-Unis, au point que les fabricants n'arrivent plus à satisfaire la demande. Les revendeurs doivent attendre plusieurs mois avant d'être livrés, contre seulement quelques jours auparavant.

Les peurs sont également amplifiées par la dépression économique, (aboutissement de 20 ans de délocalisations, de précarisation des salariés et d'effondrement du pouvoir d'achat des classes moyennes), par l'endettement public abyssal et la situation de quasi faillite de la moitié des états.

Dans un tel contexte, ces groupes d'extrême-droite pensent que la peur d'un vaccin mortel pourrait être le catalyseur pour déclencher une insurrection contre Obama et un pouvoir fédéral qu'ils ont toujours considéré comme une menace pour la liberté et la prospérité des citoyens. Le risque d'une guerre civile n'a jamais été aussi grand aux Etats-Unis depuis la guerre de sécession.

En conclusion, il faut rester très vigilant sur toute instrumentalisation du H1N1 par nos gouvernements pour suspendre la constitution ou réduire les libertés individuelles. Il faut également s'opposer à une éventuelle vaccination obligatoire car le vaccin représente un risque plus élevé que le virus dont il est censé protéger. Mais il ne faut pas pour autant sombrer dans la peur ou dans la paranoïa en provenance des Etats-Unis.


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#Posté le lundi 07 septembre 2009 15:21

Modifié le samedi 30 avril 2011 17:28

Mucovicidose...

Mucovicidose...FAITES UN GESTE !
MARCHE POUR LA MUCOVISCIDOSE... FAIRE SUIVRE SVP MERCI


>
> Cet homme marche autour du monde pour la mucoviscidose.
> Permettez lui d'atteindre sa destination.
> Ayez une pensée pour tous ceux qui sont affectés par cette terrible maladie.
> Il parcourt le monde, par courrier !!!
> Faites-le suivre afin qu'il y parvienne...

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#Posté le vendredi 04 septembre 2009 12:14

Modifié le samedi 30 avril 2011 17:31

Grippe A (HN1) : les choses se précisent...

Grippe A (HN1) : les choses se précisent...Le ministère français de la santé s'attend à une intensification à l'automne de l'épidémie de grippe A (précédemment appelée "grippe porcine" ou H1N1).
Le gouvernement a commandé 100 millions de doses de vaccin pour un montant de 1 milliard d'euros auprès des multinationales pharmaceutiques Novartis (dont le PDG était présent à la réunion du Groupe de Bilderberg en mai 2009), Glaxo, et Sanofi-Aventis (dont le président accompagnait Sarkozy pendant son récent voyage au Mexique).

Mais surtout, le gouvernement envisagerait sérieusement une campagne de vaccination obligatoire pour tous les Français de plus de 3 mois.

Vu l'origine douteuse du virus qui sert de prétexte à cette vaccination, il y a des raisons d'avoir des doutes sur la composition du vaccin.

La grippe A pourrait avoir été conçue et propagée pour justifier l'inoculation massive d'un vaccin contenant des agents mortels à retardement, par exemple des gènes favorisant le développement de cancers, ou des composants radioactifs. C'est le principe de la mort au rats: une fois le poison absorbé, le rat ne meurt que quelques jours plus tard, l'effet retard permettant que sa mort ne rende pas ses congénères méfiants vis à vis de la nourriture empoisonnée afin qu'ils en consomment eux aussi.

On sait depuis longtemps que la réduction de la population mondiale est en tête de "l'agenda" des Maitres du Monde, avec pour objectif 1 milliard d'habitants d'ici 2050.

La "dépopulation" est la solution qu'ils ont retenu pour résoudre les problèmes écologiques et l'épuisement des ressources naturelles à un rythme effréné, sans toutefois renoncer à la société industrielle sans laquelle le capitalisme ne peut plus exister (tout le système s'étant fondé et développé sur la base de la production et la vente de marchandises par ceux qui détiennent le capital.

Il est donc impérieux que les contre-pouvoirs se mobilisent afin de faire réaliser des analyses du vaccin par des laboratoires indépendants. Cet appel s'adresse aussi aux médecins qui auraient la possibilité d'organiser ou de réaliser ces analyses.

PAS DE VACCIN ANTI-GRIPPAL POUR MOI ET MA FAMILLE...
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#Posté le jeudi 27 août 2009 16:14

Modifié le samedi 30 avril 2011 17:19

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