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Mon univers dark underground où le réel et le virtuel se côtoient...
Bonne visite chez la vieille corneille que je suis et à vous de m'apprivoiser ! Gnark ! Gnark !

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Petit conte ancien : " L'aigle et le roitelet "

Petit conte ancien : " L'aigle et le roitelet "
 
 Un jour il y eut une grande dispute entre l'aigle et le roitelet.

Vous direz que la dispute était étrange et devait être inégale, car entre un oiseau aussi puissant et aussi terrible que l'aigle et un tout petit roitelet de rien du tout, on pourrait penser que la lutte serait vite terminée !! Voici quel était l'objet de leur contestation. Ils avaient parié à qui volerait le plus haut.

Tous les oiseaux du royaume d'Oisellerie devaient assister au tournoi.

Le vainqueur devait être proclamé ROI.

Vous pensez si l'aigle se mit à rire en se présentant pour lutter avec le roitelet.

Mais le roitelet, lui, ne riait pas, il était même tout à fait sérieux.

On donne donc le signal  :
1... 2... 3...

Les deux rivaux partent ensemble, mais chacun d'une façon différente.

L'aigle s'envole en faisant de grands cercles suivant sa coutume. Quand au roitelet, il monte tout droit dans les airs.

Lorsque l'aigle arrive à sa hauteur, le petit roitelet qui sent la fatigue se faire sentir, et qui va être distancé par l'aigle, se pose tout bonnement sur son dos.

Les plumes de l'aigle sont si épaisses et sa peau si dure, et de plus, le roitelet est si petit, si petit, si léger, que l'aigle ne sent rien du tout.

L'aigle continue à voler, de toutes ses forces et de plus en plus haut. Il atteint des hauteurs inaccessibles, si bien qu'il finit lui aussi à ressentir la fatigue.

Alors il crie :

– Ah ! ça ! où es-tu petit roitelet ? Je pense que tu es à trois mille pieds au dessous de moi, et que tu renonces à la lutte ??

– Mais non, mais non, mon ami répond le roitelet, je suis juste au dessus de toi !!!

Et c'était la vérité...

L'aigle, trop las pour continuer, s'avoue donc vaincu et cède pour une année sa couronne au roitelet, qui de ce fait devient...

... le plus petit roi que le royaume d'Oisellerie n'ait jamais eu !!!

Arsène ALEXANDRE

Petit conte ancien : " L'aigle et le roitelet "
Tags : Contes
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#Posté le mardi 15 mai 2018 08:11

Jorinde et Joringel - des frères Grimm

Jorinde et Joringel - des frères Grimm
 
Il était une fois un vieux château au c½ur d'une grande forêt épaisse. Ici vivait, toute seule, une vieille femme qui était une maîtresse magicienne. Le jour, elle se transformait en chatte ou en chouette, mais le soir elle reprenait une forme typiquement humaine. Elle avait le pouvoir de pièger les oiseaux et le gibier, et elle les tuait ensuite pour les faire cuire et rôtir. Si quelqu'un approchait du château à moins de cent pas, il se trouvait contraint de s'arrêter et ne pouvait plus bouger tant qu'elle ne l'avait pas délivré par une de ses formules : mais si une pure jeune fille pénêtrait dans ce rayon, elle la métamorphosait en oiseau, puis elle l'emprisonnait dans une cage d'osier qu'elle portait dans une pièce du château. Elle avait bien sept mille cages avec des oiseaux très rares au château.

Il advint un jour une jeune fille qui s'appelait Jorinde ; elle était plus belle que toutes les autres filles. Elle et un très beau jeune homme nommé Joringel s'étaient promis l'un à l'autre. Au temps de leurs fiançailles, leur plus grand plaisir était d'être ensemble. 

Un jour, afin de pouvoir parler en toute intimité, ils allèrent se promener dans la forêt.

"Garde-toi" dit Joringel, "d'aller trop près du château !"

C'était par une belle soirée, les rayon du soleil brillaient entre les arbres, sur le vert sombre de la forêt, tandis qu'une tourterelle roucoulait plaintivement perchée dans un vieux hêtre. Jorinde sanglotait par moment, s'asseyait au soleil en gémissant ; Joringel gémissait lui-aussi. Ils étaient aussi effondrés que s'ils devaient mourir ; ils regardaient autour d'eux, ils étaient perdus et ne savaient pas quelle direction ils devaient prendre pour rentrer chez eux. Le soleil était déjà à moitié couché. Joringel regarda à travers les taillis et vit la vieille muraille du château tout près de lui ; il fut pris d'épouvante et se sentit envahi par une angoisse mortelle.

Jorinde chanta : 
"Mon petit oiseau à la bague rouge, 
Chante douleur, douleur, douleur. 
Il chante sa mort au tourtereau. 
Chante douleur, doul...tsikutt, tsikutt, tsikutt.
Joringel se tourna vers Jorinde. Elle s'était changée en rossignol et chantait tsikutt, tsikutt, tsikutt. Une chouette voletta par trois fois autour d'elle et hulula trois fois hou hou hou. Joringel était prétrifié, sans pleurer sans parler immobile les bras ballants.

Maintenant le soleil était couché : la chouette se posa dans un buisson et brusquement apparut une vieille femme voutée, maigre, jaunie avec de grands yeux rouges, un nez tordu dont l'extrémité atteignait le menton. Elle marmonna, attrapa le rossignol et l'emporta sur son bras. 

Joringel restait muet, rien ne semblait pouvoir le liberer et le rossignol était parti. Enfin la femme revint et déclara d'une voix fétide : 

"Je te salue Zachiel, lorsque la lune brillera sur la cage d'osier détache la Zachiel au bon moment." 

Alors Joringel se trouva libéré. Il tomba à genou devant la femme et la pria de lui rendre sa Jorinde, mais elle lui répondit qu'il ne pourrait plus la revoir et s'en alla. Il cria, pleura, trépigna mais en vain. 

"Qu'adviendra-t-il de moi ?" 

Joringel partit. Il parvint dans un village qui lui était inconnu où il resta longtemps à garder les moutons. Souvent il s'approchait du château mais à bonne distance. Par une belle nuit il rêva qu'il avait trouvé une fleur rouge sang, au coeur de laquelle se trouvait une grosse perle. Il cueillit la fleur et s'en alla avec au château. Tout ce qu'il touchait avec la fleur se trouvait désenvoûté ; il rêva aussi qu'il avait retrouvé sa Jorinde.

Le matin lorsqu'il se rèveilla il se mit en quête de sa fleur parmi les monts et les vallées. Il chercha jusqu'au matin du neuvième jour où il découvrit la fleur rouge sang. En son coeur, il découvrit une perle de rosée aussi grosse que la plus belle des perles. Il transporta cette fleur jour et nuit jusqu'au château. Il franchit le rayon de cent pas sans être aucunement paralysé mais put aller jusqu'au portail. Joringel se réjouit intensément et de sa fleur fit voler en éclat le portail. Il pénètra dans la place, tendant l'oreille il traversa la cour d'où il entendit les oiseaux. Il s'approcha de la salle où se trouvait la magicienne qui nourrissait les oiseaux enfermés dans les sept mille cages. Lorsqu'elle vit Joringel, elle devint méchante, très méchante, et avec rage elle lui vomit son fiel et se poison, mais elle ne parvenait pas à l'approcher à moins de deux pas. Sans lui tourner le dos, il s'approcha des cages. Des centaines de rossignol y étaient prisonniers, comment pourrait-il retrouver sa Jorinde ? Quand il aperçut la vieille femme emporter subrepticement une cage vers la porte. Il fondit sur elle, et toucha la cage et la vieille femme de sa fleur. Si bien qu'elle ne put jeter aucun sort tandis que Jorinde réapparaissait. Elle lui sauta au cou, aussi belle qu'auparavant. Puis il rendit les autres oiseaux à leur vie de jeune fille et s'en retourna chez lui avec sa Jorinde où ils vécurent longtemps et heureux ensemble.

 
Conte de Jacob et Wilhelm Grimm

Jorinde et Joringel - des frères Grimm
Tags : Contes
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#Posté le mardi 06 mars 2018 08:24

L'histoire de la fée qui avait les cheveux trops longs

L'histoire de la fée qui avait les cheveux trops longs
 
Il était une fois une fée très coquette. Ou plutôt trop coquette. Elle vivait au pays des fées, comme toutes les fées. Mais alors que beaucoup de ses camarades avaient fait carrière, celle-ci végétait dans l'anonymat. Elle n'apparaissait dans aucun conte, aucune revue pour enfants, aucune légende, même régionale. Même pas dans un de ces dessins-animés modernes et sans intérêt qui envahissent les écrans de télévision aujourd'hui. Elle avait même essayé d'apparaître dans la rubrique des faits divers de la Gazette féerique en kidnappant un troll, sans succès. Le troll avait fuit dès que notre fée avait relâché son attention pour vérifier sa mise en plis dans un miroir.

Elle avait même ravalé sa fierté pour aller demander leurs secrets aux plus fameuses fées du pays. La fée Clochette l'avait accueillie dans la grande maison qu'elle partageait avec Peter Pan et les enfants sauvages. C'est elle qui lui parla pour la première fois de ses cheveux : 
— Tu sais, tout est une question de légèreté, lui avait-elle conseillé. C'est bien beau tous ces cheveux, mais cela ne doit pas être très pratique pour voler !
Il faut dire qu'en matière de vol, Clochette était la championne toute catégorie. Personne ne l'avait jamais battue, que ce soit aux épreuves de sprint qu'à celles d'endurance.
— Voler ?! Mais c'est la meilleure façon de se décoiffer ! lui avait répondu la fée en manque de célébrité.
Clochette avait vu juste. Le grand problème résidait là. Une fée qui reste au sol est condamnée à rester anonyme. Même la marraine de Cendrillon, malgré ses ailes minuscules, faisait l'effort de parcourir quelques mètres sans toucher terre pour épater la galerie. Même la fée Bleue, connue pour sa paresse, allait rejoindre Pinocchio en battant des ailes. 
Toutes maîtrisaient le vol. Toutes excepté cette fée dont tout le monde oubliait le nom. Car elle ne voulait pas essayer, trop effrayée qu'elle était de froisser sa belle chevelure. Les autres fées se moquaient d'elle, affirmant que même si elle essayait, elle ne pourrait pas, encombrée par la masse de cheveux noirs qu'elle devait traîner à longueur de journée. 
Et elles avaient sûrement raison. Notre fée avait même beaucoup de mal à marcher. Ses longs cheveux était si lourds qu'elle n'avait pas la force de garder la tête droite. Elle se déplaçait donc continuellement la tête penchée. Pour éviter que ses cheveux ne traînent par terre, elle les enveloppaient dans un joli sac de tissu qu'elle lavait tous les jours.
Mais malgré les conseils de Clochette, elle se refusait toujours à les raccourcir. Pourtant, elle savait bien que cela serait inévitable car même sa conseillère en insertion le lui avait dit. Toutes les offres d'emploi exigeaient la maîtrise du vol, en plus d'une grande flexibilité quant aux déplacements et au nombre d'heures de travail. Elle avait même une offre très intéressante à lui proposer pour un poste de méchante fée soviétique dans un long-métrage ouzbèke. L'Asie centrale était sa deuxième passion après sa chevelure, mais elle ne pouvait se résigner à un tel sacrifice. 
Et puis elle en avait marre de tous ces gens qui savaient mieux qu'elle ce qu'elle devait faire ! Elle ne voulait pas leur ressembler à ces madames-je-sais-tout donneuses de leçons. De toute façon, les fées, ce n'est bon qu'à ça ! « Mentir c'est pas bien, Pinocchio ; Tu rentres avant minuit, Cendrillon ; Les pirates, c'est méchant, Peter Pan. » Bande de rabat-joies !
Tout en râlant, la fée traîna ses longs cheveux jusqu'à l'armoire où elle avait caché la paire de ciseaux que lui avait offert un amour de vacances lassé d'embrasser une mèche de cheveux. 
Tout en râlant contre ces tristes fées normatives et oppressantes, elle commença à attaquer ses beaux cheveux par des coups de ciseaux rageurs. Ils tombèrent sur le sol et firent trembler le parquet. Encore cinq minutes de tondeuse et s'en était terminé.

La fée était méconnaissable. Elle arborait une magnifique crête au milieu de son crâne blanc.
Elle se pencha à la fenêtre et cria : « Peter Pan, Cendrillon, Pinocchio, attendez-moi ! C'est que du crottin de cheval, ces histoires de citrouille, de crocodile et de nez-qui-pousse ! Allez, on va rejoindre le capitaine Crochet, à nous la vraie vie ! »
Depuis ce jour, toutes les fées redoutent l'apparition punk de la fée Lure et de sa bande.

(Conte trouvé sur le net...)

L'histoire de la fée qui avait les cheveux trops longs
Tags : Contes
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#Posté le dimanche 28 janvier 2018 07:43


 

 
Il faisait vraiment très, très froid ce jour là; il neigeait depuis le matin et maintenant il faisait déjà sombre; le soir approchait, le soir du dernier jour de l'année. Au milieu des rafales, par ce froid glacial, une pauvre petite fille marchait pieds nus dans la rue. Lorsqu'elle était sortie de chez elle ce matin, elle avait pourtant de vieilles chaussures, mais des chaussures beaucoup trop grandes pour ses si petits pieds. Aussi les perdit-elle lorsqu'elle courut pour traverser devant une file de voitures; les voitures passées, elle voulut les reprendre, mais un méchant gamin s'enfuyait en emportant l'une d'elles en riant, et l'autre avait été entièrement écrasée par le flot des voitures.

Voilà pourquoi la malheureuse enfant n'avait plus rien pour protéger ses pauvres petits petons.

Dans son vieux tablier, elle portait des allumettes: elle en tenait une boîte à la main pour essayer de la vendre. Mais, ce jour-là, comme c'était la veille du nouvel an, tout le monde était affairé et par cet affreux temps, personne n'avait le temps de s'arrêter et de considérer l'air suppliant de la petite fille.

La journée finissait, et elle n'avait pas encore vendu une seule boîte d'allumettes. Tremblante de froid et de faim, elle se traînait de rue en rue.

Des flocons de neige couvraient maintenant sa longue chevelure. De toutes les fenêtres brillaient des lumières et de presque toutes les maisons sortait une délicieuse odeur de volaille qu'on rôtissait pour le festin du soir.

Après avoir une dernière fois offert en vain son paquet d'allumettes, l'enfant aperçut une encoignure entre deux maisons. Elle s'y assit, fatiguée de sa longue journée, et s'y blottit, tirant à elle ses petits pieds: mais elle grelotte et frissonne encore plus qu'avant et cependant elle n'ose pas rentrer chez elle.

Elle n'y rapporterait pas la plus petite monnaie, et son père la battrait.

L'enfant avait ses petites menottes toutes transies.

"Si je prenais une allumette, se dit-elle, une seule pour réchauffer mes doigts?"
C'est ce qu'elle fit. Quelle flamme merveilleuse c'était! Il sembla tout à coup à la petite fille qu'elle se trouvait devant un grand poêle en fonte, comme elle en avait aperçut un jour. La petite fille allait étendre ses pieds vers ce poêle pour les réchauffer, lorsque la petite flamme de l'allumette s'éteignit brusquement et le poêle disparut. L'enfant resta là, tenant dans sa main glacée un petit morceau de bois à moitié brûlé.

Elle frotta une seconde allumette: la lueur se projetait sur la mur qui devint transparent. Derrière cette fenêtre imaginaire, la table était mise: elle était couverte d'une belle nappe blanche, sur laquelle brillait une superbe vaisselle de porcelaine. Au milieu, s'étalait une magnifique oie rôtie, entourée de pommes sautées: et voilà que la bête se met en mouvement et, avec un couteau et avec une fourchette, vient se présenter devant la pauvre petite affamée. Et puis plus rien: la flamme de l'allumette s'éteint.

L'enfant prend une troisième allumette, et elle se voit transportée près d'un splendide arbre de Noël. Sur ses branches vertes, brillaient mille bougies de couleurs: de tous côtés, pendait une foule de merveilles. La petite fille étendit la main pour en saisir une: l'allumette s'éteint. L'arbre semble monter vers le ciel et ses bougies deviennent des étoiles. Il y en a une qui se détache et qui redescend vers la terre, laissant une trainée de feu. "Voilà quelqu'un qui va mourir" se dit la petite.

Sa vieille grand-mère, la seule personne qui l'avait aimée et chérie, et qui était morte tout récemment, lui avait raconté que lorsqu'on voit une étoile qui file vers la terre cela voulait dire qu'une âme montait vers le paradis.

Elle frotta encore une allumette: une grande clarté se répandit et, devant l'enfant, se tenait la vieille grand-mère. - Grand-mère, s'écria la petite, grand-mère, emmène-moi. Oh! tu vas aussi me quitter quand l'allumette sera éteinte: tu vas disparaître comme le poêle si chaud, l'oie toute fûmante et le splendide arbre de Noël. Reste, s'il te plaît!... ou emporte-moi avec toi.
Et l'enfant alluma une nouvelle allumette, et puis une autre, et enfin tout le paquet, pour voir sa bonne grand-mère le plus longtemps possible. Alors la grand-mère prit la petite dans ses bras et elle la porta bien haut, en un lieu où il n'y avait plus ni froid, ni faim, ni chagrin.
Le lendemain matin, les passants trouvèrent sur le sol le corps de la petite fille aux allumettes; ses joues étaient rouges, elle semblait sourire : elle était morte de froid, pendant la nuit qui avait apporté à tant d'autres des joies et des plaisirs. Elle tenait dans sa petite main, toute raidie, les restes brûlés d'un paquet d'allumettes.

- Quelle petit sotte! dit un sans-coeur. Comment a-t-elle pu croire que cela la réchaufferait ?
D'autres versèrent des larmes sur l'enfant; mais ils ne savaient pas toutes les belles choses qu'elle avait vues pendant la nuit du nouvel an, ils ignoraient que, si elle avait bien souffert, elle goûtait maintenant, dans les bras de sa grand-mère, la plus douce félicité.





"La Petite Fille aux allumettes",
conte écrit par Hans Christian Andersen, publié la première fois le 18 novembre 1845 dans le cinquième volume de ses Contes (Nye Eventyr)."

Auteur : Hans Christian Andersen





 
Tags : Contes
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#Posté le dimanche 03 décembre 2017 09:03

Les fées

Les fées
 
Il était une fois une veuve qui avait deux filles : l'aînée lui ressemblait si fort d'humeur et de visage, que, qui la voyait, voyait la mère. Elles étaient toutes deux si désagréables et si orgueilleuses, qu'on ne pouvait vivre avec elles. La cadette, qui était le vrai portrait de son père pour la douceur et l'honnêteté, était avec cela une des plus belles filles qu'on eût su voir. Comme on aime naturellement son semblable, cette mère était folle de sa fille aînée, et, en même temps avait une aversion effroyable pour la cadette. Elle la faisait manger à la cuisine et travailler sans cesse.

Il fallait, entre autres choses, que cette pauvre enfant allât, deux fois le jour, puiser de l'eau à une grande demi lieue du logis, et qu'elle rapportât plein une grande cruche. Un jour qu'elle était à cette fontaine, il vint à elle une pauvre femme qui lui pria de lui donner à boire.

-" Oui, ma bonne mère, " dit cette belle fille. Et, rinçant aussitôt sa cruche, elle puisa de l'eau au plus bel endroit de la fontaine et la lui présenta, soutenant toujours la cruche, afin qu'elle bût plus aisément. La bonne femme, ayant bu, lui dit : " Vous êtes si belle, si bonne et si honnête, que je ne puis m'empêcher de vous faire un don. Car c'était une fée qui avait pris la forme d'une pauvre femme de village, pour voir jusqu'où irait l'honnêteté de cette jeune fille. Je vous donne pour don, poursuivit la fée, qu'à chaque parole que vous direz, il vous sortira de la bouche ou une fleur, ou une pierre précieuse. "

Lorsque cette belle fille arriva au logis, sa mère la gronda de revenir si tard de la fontaine. " Je vous demande pardon, ma mère, dit cette pauvre fille, d'avoir tardé si longtemps " ; et, en disant ces mots, il lui sortit de la bouche deux roses, deux perles et deux gros diamants. " Que vois-je là ! dit sa mère toute étonnée ; je crois qu'il lui sort de la bouche des perles et des diamants. D'où vient cela, ma fille ? (Ce fut là la première fois qu'elle l'appela sa fille.) La pauvre enfant lui raconta naïvement tout ce qui lui était arrivé, non sans jeter une infinité de diamants. " Vraiment, dit la mère, il faut que j'y envoie ma fille. Tenez, Fanchon, voyez ce qui sort de la bouche de votre s½ur quand elle parle ; ne seriez-vous pas bien aise d'avoir le même don ? Vous n'avez qu'à aller puiser de l'eau à la fontaine, et, quand une pauvre femme vous demandera à boire, lui en donner bien honnêtement. - Il me ferait beau voir, répondit la brutale, aller à la fontaine ! - Je veux que vous y alliez, reprit la mère, et tout à l'heure. "

Elle y alla, mais toujours en grondant. Elle prit le plus beau flacon d'argent qui fut au logis. Elle ne fut pas plus tôt arrivée à la fontaine, qu'elle vit sortir du bois une dame magnifiquement vêtue, qui vint lui demander à boire. C'était la même fée qui avait apparu à sa s½ur, mais qui avait pris l'air et les habits d'une princesse, pour voir jusqu'où irait la malhonnêteté de cette fille. " Est-ce que je suis ici venue, lui dit cette brutale orgueilleuse, pour vous donner à boire ? Justement j'ai apporté un flacon d'argent tout exprès pour donner à boire à Madame ! J'en suis d'avis : buvez à même si vous voulez. - Vous n'êtes guère honnête, reprit la fée, sans se mettre en colère. Eh bien ! puisque vous êtes si peu obligeante, je vous donne pour don qu'à chaque parole que vous direz, il vous sortira de la bouche ou un serpent, ou un crapaud. "

D'abord que sa mère l'aperçut, elle lui cria : " Eh bien ! ma fille ! - Eh bien ! ma mère ! lui répondit la brutale, en jetant deux vipères et deux crapauds. - O ciel, s'écria la mère, que vois-je là ? C'est sa s½ur qui est en cause : elle me le paiera " ; et aussitôt elle courut pour la battre. La pauvre enfant s'enfuit et alla se sauver dans la forêt prochaine. Le fils du roi, qui revenait de la chasse, al rencontra et, la voyant si belle, lui demanda ce qu'elle faisait là toute seule et ce qu'elle avait à pleurer ! " Hélas, Monsieur, c'est ma mère qui m'a chassée du logis. " Le fils du roi, qui vit sortir de sa bouche cinq ou six perles et autant de diamants, lui pria de lui dire d'où cela lui venait. Elle lui conta toute son aventure. Le fils du roi en devint amoureux ; et, considérant qu'un tel don valait mieux que tout ce qu'on pouvait donner en mariage à une autre, l'emmena au palais du roi son père, où il l'épousa.

Pour sa s½ur, elle se fit tant haïr, que sa propre mère la chassa de chez elle ; et la malheureuse, après avoir bien couru sans trouver personne qui voulut la recevoir, alla mourir au coin d'un bois.

Charles Perrault - Contes (1695)
Tags : Contes
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#Posté le vendredi 04 avril 2014 12:25

Le loup et les sept chevreaux...

Le loup et les sept chevreaux...
Il était une fois une chèvre qu avait mis au monde sept beaux chevreaux qu'elle chérissait tendrement.
Un matin, elle décida de se rendre dans les bois pour faire provision de fourrage. Avant de sortir, elle réunit ses sept enfants et leur tint le langage suivant :
" Pendant mon absence, n'ouvrez pas au loup. C'est un rusé qui n'hésitera pas à se déguiser pour vous tromper. Mais sa voix est rauque et ses pattes sont noires : si vous êtes vigilants, vous le reconnaîtrez ! "
Et les petits promirent de faire très attention.

Comme prévu, le loup avait vu partir la mère, courut trouver les chevreaux. Il frappa à la porte et voici ce qu'il leur dit :
" Ouvrez-moi ! C'est moi, votre mère... Je vous rapporte plein de jolis cadeaux ! "
Heureusement, les sept chevreaux ne tombèrent pas dans son piège.
" Ta voix est rauque, crièrent-ils en même temps. Tu es le loup ? Nous ne t'ouvrirons pas... "
Rusé comme pas deux, le loup fila chez l'épicier et acheta un gros bloc de craie pour s'adoucir la voix.
De nouveau, les chevreaux entendirent frapper à la porte.
" Qui est là ? demandèrent-ils.
- C'est moi, votre mère... dit une voix douce.
- Ouvrez-moi vite ! J'ai plein de surprises à vous donner ! "
Mais les chevreaux aperçurent sa patte sur le rebord de la fenêtre.
" Ce n'est pas la patte de notre mère, s'écrièrent-ils en choeur. Ta patte est noire car tu es le loup. Nous ne t'ouvrirons pas ! "

Le loup et les sept chevreaux...
Le loup ne se découragea pas pour autant. Il courut voir le boulanger, se fit enduire la patte de pâte à pain, puis ordonna au meunier de la saupoudrer de farine bien blanche.
Quand il courut à la porte des chevreaux pour la troisième fois, ceux-ci oublièrent comme il était rusé.
" Voix douce, patte blanche... Notre mère est de retour ! " pensèrent les pauvres petits sans se méfier assez.
Et hop ! Ils tirèrent le verrou et laissèrent entrer le loup.
Ce fut une bien folle idée !
Lorsqu'ils découvrirent leur méprise, il était déjà trop tard.
" Au loup ! Au loup ! " s'écrièrent les malheureux chevreaux. Et ils coururent partout, de la cave au grenier, dans l'espoir que le loup ne les trouverait pas. Mais le loup les trouva et les mangea...

Le septième, pourtant, lui échappa. C'était le dernier, le plus jeune. Dans la pendule où il s'était caché, le loup n'eut pas l'idée d'aller voir. D'ailleurs, après les six chevreaux qu'il avait avalés, le loup ne pensait plus qu'à faire la sieste. Tout près de la maison, il trouva une prairie, s'y allongea et s'endormit.

Trouvant la porte ouverte, quand la brave chèvre revint avec son fourrage, elle comprit aussitôt quel drame avait eu lieu. Pleine de tristesse, elle appelé à tout hasard chacun de ses pauvres enfants. Hélas ! aucun ne lui répondit.
" Quelle misère ! se lamenta la pauvre bête. Se peut-il que le loup ait englouti mes sept chevreaux ? "

Le loup et les sept chevreaux...
Mais lorsqu'elle prononça le nom du dernier de ses sept petits, une voix toute tremblante s'échappa de la pendule.
" Maman chérie ! J'ai cru que je ne te reverrais jamais ! " s'écria le mignon chevreau.
Et il se précipita dans les bras de sa mère.
Quand ils eurent échangé mille baisers et mille caresses, la mère apprit par la bouche de son enfant comment le loup avait manoeuvré pour pénétrer dans leur logis.
Pauvre bête ! Elle versa toutes les larmes de la terre en apprenant la triste fin de ses six chevreaux. Quand elle eut bien pleuré la mort de ses enfants et longuement serré contre elle celui qui lui restait, elle décida de sortir pour se dégourdir un peu les pattes.

La surprise de la chèvre fut grande lorsqu'elle découvrit que le ventre du loup ne cessait de remuer et de s'agiter.
" Mes chers petits ! " pensa-t-elle.
Et elle se précipita chez elle d'où elle ressortit aussitôt avec une grande paire de ciseaux, une aiguille et du fil.
Le chevreau ne comprenait pas ce que sa mère avait en tête, mais dès qu'il la vit se pencher sur le ventre du loup avec ses ciseaux, il devina ses intentions.

Sous la peau du loup, la brave chèvre découvrit ses six chevreaux sains et saufs ! Jamais une mère ne fut plus émue de retrouver ses enfants et jamais six chevreaux ne furent plus heureux de retrouver leur liberté.
Mais chut ! Il ne fallait pas réveiller le loup qui dormait toujours du lourd sommeil des ogres repus...

La chèvre eut alors une grande idée. Elle envoya ses enfants chercher des pierres et, dans le ventre grand ouvert du loup, elle leur fit jeter autant de pierres qu'il pouvait en contenir. Ce jeu les enchanta. Quand plus une pierre ne put y entrer, bonne couturière, la chèvre recousit le ventre du loup à l'aide du fil et de l'aiguille soigneusement préparés.
Le loup finit enfin par se réveiller.
" Comment se fait-il que je sois lourd ? se demanda-t-il après qu'il se fut mis debout. Et d'où vient que j'aie tellement soif ? "

Les pierres, naturellement, pesaient de tout leur poids dans son estomac et lui donnaient grand-soif. Le loup alors se traîna comme il put jusqu'au puits, se pencha pour boire, bascula et se noya !
Voilà la morale de l'histoire : rusés ou pas, les méchants sont toujours punis !

Le loup et les sept chevreaux...
Un conte de Grimm
Texte adapté par Olivier de Vleeschouwer
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#Posté le mercredi 04 janvier 2012 08:11

Modifié le mercredi 04 janvier 2012 09:10

Madame Neige...

Madame Neige...
Une gentille petite fille habitait avec sa belle-mère et sa demi-soeur. Elle aimait faire plaisir. Un jour, dans le jardin, elle fit tomber le rouet dans le puits. La petite fille se pencha pour le reprendre, mais elle tomba elle aussi dans le puits et se retrouva dans un grand jardin. Très étonnée, elle aperçut une maison, vers laquelle elle se dirigea aussitôt. En chemin, elle vit un four où des petits pains cuisaient.
Madame Neige...
- Retire-nous, nous avons trop chaud, lui crièrent-ils. La petite fille fit ce qu'ils demandaient.
Un pommier surchargé de fruits gros et lourds lui dit :
- Veux-tu secouer mes branches pour faire tomber tous les fruits mûrs ?
La petite fille, serviable, soulagea de son mieux le pommier. Ensuite, elle frappa à la porte de la maison. Madame Neige vint ouvrir et lui demanda de l'aider dans ses tâches ménagères. Quand tout fut nettoyé, elle lui fit secouer des édredons et aussitôt tout le paysage fut recouvert de neige. Madame Neige, satisfaite, lui indiqua le moyen de rentrer chez elle. Passant sous le portail, la petite fille s'aperçut que les poches de son tablier se remplissaient de pièces d'or.


Madame Neige...
De retour chez elle, notre amie raconta son aventure et sa demi-soeur résolut de rapporter, elle aussi, un tel trésor, mais sans rendre le moindre service. Elle descendit dans le puits, arriva dans le jardin, et ne voulut aider ni les petits pains, ni le pommier, ni Madame Neige dans son travail ménager.
- Retourne donc d'où tu viens, lui dit alors Madame Neige.
Et quand la méchante petite fille passa sous le portail, elle reçut sur la tête tout le contenu d'un tonnelet de goudron.
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#Posté le dimanche 18 décembre 2011 18:10

Modifié le dimanche 18 décembre 2011 18:28

Pinocchio

Pinocchio
Il était une fois, un vieil horloger qui s'appelait Gepetto, il n'avait pas de famille et viviait seul. Après ses journées de labeur, il aimait sculpter de petites poupées dans le bois. Une nuit, une bonne fée décida de le récompenser pour son rude travail, et transforma une marionnette en un vrai petit garçon. Gepetto, fou de joie, lui donna le nom de Pinocchio et l'inscrivit dans la meilleure école de la ville. Hélas, Pinocchio n'avait aucune envie d'étudier et il se laissa entraîner par deux voyous rencontrés sur le chemin de l'école. Bien vite, il se retrouva prisonnier d'un montreur de marionnettes qui, entre deux représentations, le tenait enfermé dans une cage.

Pinocchio
Pinocchio regretta vite sa vie d'écolier et appela la bonne fée à son secours. Cette dernière lui demanda alors de lui raconter toute la vérité, mais le petit garçon s'enfonça dans le mensonge pour s'apercevoir, atterré, que son nez s'allongeait au fur et à mesure qu'il continuait à mentir.
La bonne fée, jugeant la leçon suffisante, ramena son nez à des proportions normales et le fit sortir de sa cage lui indiquant que Gepetto, rongé de chagrin depuis sa disparition, avait quitté la maison.

Pinocchio
Il avait été avalé par une énorme baleine. Pinocchio, se rendant comte de tout le mal qu'il avait fait au vieil horloger, décida de le sauver et plongea dans la mer. Il se fit aussi avaler par la baleine dans laquelle il retrouva Gepetto. Ils allumèrent alors un grand feu.
Souffrant d'un terrible mal à l'estomac, le cétacé en rejeta le contenu ce qui libéra nos deux amis. Sur la terre ferme, Gepetto reprit son travail et Pinocchio se montra un enfant exemplaire. Pino
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#Posté le jeudi 17 novembre 2011 04:13

Modifié le jeudi 17 novembre 2011 04:28

Rose-Rouge et Neige-Blanche

Rose-Rouge et Neige-Blanche
Deux jeunes filles vivaient avec leur maman à la campagne. L'une était brune, elle s'appelait Rose-Rouge, l'autre était blonde et avait pour nom Neige-Blanche. Un soir, la neige avait recouvert le paysage d'un épais manteau blanc, quand elles entendirent frapper à la porte. Elles aperçurent un magnifique ours brun, transi de froid. L'ours entra et se réchauffa devant le bon feu. Il passa le reste de l'hiver chez elles, et les quitta au printemps avec tristesse. Un jour d'été, les deux soeurs rencontrèrent un nain à la longue barbe blanche.

Rose-Rouge et Neige-Blanche
Il semblait en difficulté, un aigle essayant de l'emporter. Les jeunes filles réussirent à mettre le rapace en fuite. Mais au lieu de les remercier, il les traita de façon grossière. Un peu plus tard, elles le retrouvèrent, la barbe prise dans le fil de sa canne à pêche. Elles le délivrèrent, mais le nain ne fut pas plus reconnaissant. Le lendemain, sa barbe s'était coincée dans le tronc d'un arbre. Les deux soeurs n'hésitèrent pas à couper cette barbe et à le libérer malgré ses méchancetés.
Rose-Rouge et Neige-Blanche
A ce moment, leur ami ours, surgit des broussailles et lui donna une bonne correction.
Soudain, l'ours se transforma en un beau jeune home, tandis que le méchant nain était changé en une grosse pierre. Le jeune homme avait été victime d'un mauvais sort jeté par le nain. Grâce à leurs trois interventions, elles avaient détruit ce sort. Le jeune prince épousa Rose-Rouge, tandis que Neige-Blanche épousa son frère.
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#Posté le jeudi 03 novembre 2011 09:35

Modifié le jeudi 03 novembre 2011 09:49

Le vilain petit canard...

Le vilain petit canard...
Maman Canard est fière de ses canetons. Chaque matin, elle les conduit à la mare et leur apprend à plonger, à rechercher vers et autre nourriture, à se défendre des prédateurs, enfin bref, à se comporter comme de vrais canards. Elle a couvé cinq oeufs, veillé sur eux jour et nuit et maintenant elle voit ses petits grandir près d'elle.
Le vilain petit canard...
Elle est cependant triste quand elle en regarde un. Il n'est vraiment pas comme les autres. Il est plus grand, mange beaucoup plus et marche si mal. En un mot, il est vilain.
Au bout d'un mois, le vilain caneton, comprenant qu'il dérange, essaie de se débrouiller tout seul puisque sa mère le repousse. Dans les bois environnants, il rencontre de nombreux oiseaux qui lui apprennent à fuir les chasseurs, à se protéger du fusil qui tue. La vie est dure pour ceux qui sont restés au bord de l'étang et le vilain petit canard apprend que certains, tels les colverts et les cygnes, ont préféré s'envoler pour des régions au climat plus doux. L'hiver est arrivé, l'étang est gelé, la neige recouvre la terre et il est difficile de trouver de la nourriture.
Le vilain petit canard...
Désespéré, le vilain petit canard quitte l'étang et marche...
Il arrive finalement, épuisé, devant une petite maison, se couche près de la porte et s'endort. Quand il se réveille, il se trouve devant un bon feu, sur une couverture, un plat de grains à côté de lui. Il a été recueilli par la vieille femme qui habite là. Au printemps, il retourne à l'étang. Se penchant pour boire, il aperçoit un bel oiseau blanc dans le miroir de l'eau. Il est devenu ce superbe cygne blanc, lui, le vilain petit canard.
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#Posté le mercredi 19 octobre 2011 07:25

Modifié le mercredi 19 octobre 2011 08:15

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